Après plusieurs écoutes, je démissionne et n'insiste plus. Malgré quelques bribes de luminosité qui percent à travers de beaux éléments folk, je n'ai pas réussi à assimiler ces deux disques dans leur ensemble.
C'est même l'ennui qui m'envahit après quatre écoutes attentives. William Fitzsimmons m'avait pourtant embarqué avec ses deux premiers albums épures. Mais à trop vouloir s'enfoncer dans les textes d'analyses psychiques, il a fini par oublier la mélodie. Ainsi, « Gold in the shadow », derrière une pochette franchement pas terrible, s'enfonce lentement dans la monotonie. Une vague impression qu'il s'agit là de la même chanson tout le long, avec la fâcheuse tendance à trop appuyer le chant dans la guimauve. Peut être ici, sous la torture de nos cerveaux décortiqués, aurait il fallu se mettre en pétard. Son art s'est aplani, est devenu sans relief, malgré de beaux arrangements délicats.
Ce ressentiment est totalement confirmé par l'ajout d'un disque bonus reprenant tout le matériel avec comme seul accompagnement sa guitare. L'insipide est prouvé là dans cet ajout ennuyeux, avec en plus l'impression que les chansons ne sont pas finies. N'est pas King of conveniensce qui veut, preuve à l'appui.
Dommage.
William Fitzsimmons 2011 « Gold in the shadow » label : nonesuch
William Fitzsimmons 2011 « Gold in the shadow » label : nonesuch
www.williamfitzsimmons.com
échelle de richter : 4
support cd
après 4 écoutes
A l'inverse, James Vincent McMorrow affiche une pochette merveilleuse et de belles critiques dithryrambiques à propos de son album « Early in the morning ».
Chacune des chansons démarre merveilleusement et propose un paysage folk rêveur plein de promesse.
Mais, comme un joli dessert crémeux servi généreusement dans de belles assiettes, on finit par être écœuré par le surplus de glucose. La production exagérée gâche les premières lueurs, et l'on tombe systématiquement dans un brouhaha orchestral sous une voix aussi exagérée (exemple : « sparrow & the wolf » insupportable). Trop de crème, trop de sucre, trop de sirop et si l'on déteste Charlie Winston, il faut se priver de dessert. Un piège si l'on écoute que les 30 premières de chaque morceau, malgré quelques tubes potentiels "breaking hearts".
Encore dommage.
James Vincent McMorrow 2011 « Early in the morning » label : EMI
échelle de richter : 4
support cd
après 4 écoutes
A l'inverse, James Vincent McMorrow affiche une pochette merveilleuse et de belles critiques dithryrambiques à propos de son album « Early in the morning ».
Chacune des chansons démarre merveilleusement et propose un paysage folk rêveur plein de promesse.
Mais, comme un joli dessert crémeux servi généreusement dans de belles assiettes, on finit par être écœuré par le surplus de glucose. La production exagérée gâche les premières lueurs, et l'on tombe systématiquement dans un brouhaha orchestral sous une voix aussi exagérée (exemple : « sparrow & the wolf » insupportable). Trop de crème, trop de sucre, trop de sirop et si l'on déteste Charlie Winston, il faut se priver de dessert. Un piège si l'on écoute que les 30 premières de chaque morceau, malgré quelques tubes potentiels "breaking hearts".
Encore dommage.
James Vincent McMorrow 2011 « Early in the morning » label : EMI
2 commentaires:
Comme tu compares le barbu à celui qui ne l'est pas (Mc Morrow), mais qui m'avait déjà follement ennuyé, j'imagine que je vais faire l'économie d'écouter le Fitzimmons! Une fois, ça suffit!
;-)
Oui Marsup, évite.. remarque j'en connais qui adore, c'est peut être moi, mais j'ai vraiment essayé..il vaut mieux écouter ses premiers.
J'en profite pour t'ajouter dans mes liens.. c'était une lacune.
Bien à toi
Enregistrer un commentaire