jeudi 25 août 2016

Max Jury



Un bail que je cherchais une raison au silence de Badly Drawn Boy. C'est en découvrant Max Jury de l'Iowa que la question est revenu.
Un petit blanc bec tout pertinent et tout fleurissant qui sur le chemin quotidien peut aspirer avec juste une mélodie, le jus noir humain que nos congénères invisibles laissent baver sur le bitume. 


Il n'est pas interdit de se décorer d'un sourire sur « Beg & craw » en regardant cette fille à bicyclette qui passe comme si de rien n'était, ou ne fut, alors que dans ses sillons fleurissent des phrases muettes avec des envies de bouches. Un air et hop, le retour à l'adolescence, celui qui colle à la peau du cou de teenager qui sommeille.
Je m’arrête dans l'ombre épaisse d'un marronnier impatient de lâcher ses bogues et repasse en boucle cette ode à la légèreté estivale, finalement pas aussi gaie que le mercure qui s'affole. 


J'ai retrouvé Badly Drawn Boy sans bonnet, en plus jeune en fringues amerloques gospels("Princess"), avec les mêmes idées de pop tueuse et sincère. Même sont petit côté Robbie Williams que je vois plus comme un Elton jeune, ne me dérange pas plus que ça .


Max Jury 2016 « Max Jury » label : marathon artists

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