Encore des mots et plus encore, des
chansons, un disque et « Une vie romanesque » d'Alain
Wodrascka.
Chez nous,il y a toujours eut un
problème avec la galanterie, et surtout avec la parité.. Brassens,
Ferré, Brel, la liste peut s'allonger encore avant de voir
apparaître Barbara sur nos tablettes culturelles.
Monique Serf au destin unique est née
artiste, dès quatre ans elle voulait être pianiste chantante. Son
existence hors du commun n'avait que pour but de devenir la « longue
dame en noire ».
Je dévore sa vie, cette époque, dans
le casque j'écoute « La fleur d'amour » 72, c'est un
grand disque de chansons françaises à inscrire quelque part, tout
en haut.
Il y a des femmes qui changent le cours
d'un cerveau, le mien en tout cas.. Suzanne Valadon, Marguerite
Duras... Barbara. Je reste assez muet devant ce fleuve,
contemplatif..les histoires et l'histoire se diluent dans ce disque
difficile à décrire, comme plein d'autres dans la carrière de
Barbara.
Je me suis muni d'opus de la dame brune
pour lire cette vie fabuleuse, posé sur le sable, la gorge iodée,
immersion totale sur une plage de la côté d'émeraude. Sur le
chemin des douaniers, j'ai vu des rosiers sauvages, quelques
églantines en fleur au beau milieu des ajoncs craquants, sur le
sentiers où j'allais à mon rendez-vous avec Barbara.
Barbara 1972 « La fleur d'amour »