tag:blogger.com,1999:blog-64581878585804612112024-03-15T11:18:41.714-07:00 Les chroniques de charlucharluhttp://www.blogger.com/profile/15540410003294443402noreply@blogger.comBlogger1960125tag:blogger.com,1999:blog-6458187858580461211.post-28620066189008951342024-03-14T12:46:00.000-07:002024-03-15T11:18:09.725-07:00Windsor for the Derby 2002<p></p><p>
</p><p style="margin-bottom: 0cm;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFjsmwv3SYVvJ33Mx3_HtjQGFYoig7rN-bG0cYdnu9hjCYoM-tkdcrXsUMKkUD9W1b-0GnrGufdsDVpq2swx1YTd-BEt4cfsSRzBw0v29ApVOGx1LE2MPCtaUfG6WgSSyqQmQrwXg5d5fYfcu2UZg9KVSqjdXjyTGsdLU99tyj_hQfpGRhGkxbXZhyv2EA/s500/98499637504ae445bd1bd420e870c52f.500x500x1.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFjsmwv3SYVvJ33Mx3_HtjQGFYoig7rN-bG0cYdnu9hjCYoM-tkdcrXsUMKkUD9W1b-0GnrGufdsDVpq2swx1YTd-BEt4cfsSRzBw0v29ApVOGx1LE2MPCtaUfG6WgSSyqQmQrwXg5d5fYfcu2UZg9KVSqjdXjyTGsdLU99tyj_hQfpGRhGkxbXZhyv2EA/w400-h400/98499637504ae445bd1bd420e870c52f.500x500x1.jpg" width="400" /></a></div><br /> <p></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Des jours entiers que le ciel nous
tombe sur la tète. Je suis imbibé, le cerveau moisi et les
articulations en mouillettes. Tempéré !! mes plaines en terre
d’Écosse, le désertique après demain.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Ceci dit, après des brouettes d'heures
à voir dégringoler des cordes raides, la fin d'après midi se
dégage, éclairant du coup les heures les plus belles d'un printemps
hypothétique. L'envie de me mettre bien du coup, et de me fondre
dans cette pâle lumière féconde, peut-être la nuit sera un autre
déluge.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">J'ai sous le coude, un album sorti pour
l'occasion. Et je pense à mon ami éclairé <a href="http://gaitapis.blogspot.com/">Le Toine</a> tapi dans ses
guet-apens fous et passionnés et qui dégaine son Magic ! à la
moindre occase. Cette pop moderne en lecture que moi j'ai lâché
depuis qu'ils ont quitté les promontoires.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Sans rien connaître de Dan Matz à
l'époque, j'ai embarqué cet album sans réfléchir. Quelques longs
temps après, il s'est incrusté. Pas emballé aux premières écoutes
donc, je l'ai mis de côté à plusieurs reprises, sans pour autant
boycotter son CV artistique. Birtdwathcher, puis son incursion chez
Young Gods Records, ses albums solo et le sublime «<i><b>Carry me over </b></i>»,
celui-là j'ai ramé pour l'avoir. J'ai fouillé, biné, pris du
recul, tout mangé, j'ai gravité autour de ce lancinant et doux
disque que je ressors depuis comme un trésor, une retrouvaille. Il
me reste certes la madeleine d'une certaine bouderie, mais la peau
burinée des ages accumulés, je le trouve indispensable et
fascinant. « The Same » et son injection vénale d'une
percée molle ensoleillée entre deux masses de gris intense
menaçant.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Du flou dans mes idées alors que
dehors la myopie semble se dissiper. La brume se lève, la pochette
familière respire.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Pas de refrain, une peinture, « <i>Now
I know the sea</i> ».. « <i>Emotional Rescue </i>»
pierreux pour les moteurs de recherche et un rythme qui s'accélère.
Et que dire de « <i>Fall of 68</i> »...
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Des ondes asiatiques que je m'explique
pas, des boucles, 2002..la grande époque de plein de choses, revival
ou pas. J'avais du Low, Notwist et Arab Strap en découverte plein la
tète. Celui-là je me le suis laissé de côté pour mieux
l’apprécier plus tard, ou plutôt le chérir enfin, maintenant.</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">La pluie a cessé, j'écoute un vieux
Windsor en feuilletant le numéro 62 du Magic ! de juin 2002.
Focus sur Piano Magic, Faultline, Sonic Youth ou Avril.. le disque du
mois : « The Emotional Rescue LP »</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><b><span style="font-size: medium;">Windsor for the Derby</span></b> 2002 « <b><i>The
Emotional Rescue LP</i></b>» sur Aesthetics</p>
<p style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="360" src="https://youtube.com/embed/yU7iWC_R8OM?si=110hgihXVZuuVzXX" width="480"></iframe></p>charluhttp://www.blogger.com/profile/15540410003294443402noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6458187858580461211.post-45706752857925441852024-03-07T03:37:00.000-08:002024-03-07T04:57:51.335-08:00Yann Tiersen 1999<p></p><p>
</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjSlFciXQreNNUEpOFTVYuYkNu_buipDE7Jal5wxZUlijoXkpoq7Z-vjdrFUIKuMf3y_0-Qj7nSiyNDsGx5E7_upZ4WuGQqgygslIAjUyMeyvnlPyBIrAid6YGwMXi9QlAeEkGVhHoKEFhxun4Vi5y1uu_sDzxdeiRO1upB7IoxLyfqkFTyjLnVWSEHj19/s600/R-664645-1618688003-1393.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="588" data-original-width="600" height="393" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjSlFciXQreNNUEpOFTVYuYkNu_buipDE7Jal5wxZUlijoXkpoq7Z-vjdrFUIKuMf3y_0-Qj7nSiyNDsGx5E7_upZ4WuGQqgygslIAjUyMeyvnlPyBIrAid6YGwMXi9QlAeEkGVhHoKEFhxun4Vi5y1uu_sDzxdeiRO1upB7IoxLyfqkFTyjLnVWSEHj19/w400-h393/R-664645-1618688003-1393.jpg" width="400" /></a></div><br /><p></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Des flots de café au lait ont envahi
tous les cours d'eau. Les sous-bois sans-soif prennent leur part.
Plus haut, là où ça capte, la horde d’hypnotisés rêvent d'un
autre monde, les crétins digitaux déambulent dans le tintamarre.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Sur le cobalt, de grosses meringues
flottent au dessus des arbres sans feuilles. L'horizon s'assombrit.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Clapotis laiteux, mes pas dans la terre
grasse, ici tout est calme.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;">Sublime petit album rempli de monde.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><b><span style="font-size: medium;">Yann Tiersen</span></b> 1999 «<i><b> (Tout est
calme)</b></i> » sur Label
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><br />
</p>
<p style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="360" src="https://youtube.com/embed/EqBo5u4lS4w?si=srFNkuEIw8i377y6" width="480"></iframe></p>charluhttp://www.blogger.com/profile/15540410003294443402noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6458187858580461211.post-50303674150370151102024-03-03T08:34:00.000-08:002024-03-03T08:34:22.978-08:00Melanie De Biasio - 2023<p></p><p>
</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgz1O-bkL4Ll00DAzwb1RsLMRe0Nk15qhwu8vfaaHnVSuJxNJxUuNJmP5oB-A3S3H4amVj-6657RUUfwzSkMPxCblVRUy9hybloqjQDx-QoZ9O8jeCUvgyARqDMKHJ4JsErkL5oGsoEbB-a8n5OPKdhXI4RvRY_VR8aYajBWUcu6oWNT_tgQLxdKKP0yyQx/s1000/81L2IaLTWpL._UF1000,1000_QL80_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="1000" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgz1O-bkL4Ll00DAzwb1RsLMRe0Nk15qhwu8vfaaHnVSuJxNJxUuNJmP5oB-A3S3H4amVj-6657RUUfwzSkMPxCblVRUy9hybloqjQDx-QoZ9O8jeCUvgyARqDMKHJ4JsErkL5oGsoEbB-a8n5OPKdhXI4RvRY_VR8aYajBWUcu6oWNT_tgQLxdKKP0yyQx/w400-h400/81L2IaLTWpL._UF1000,1000_QL80_.jpg" width="400" /></a></div><br /><p></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Au fil des couleurs, une obsession, une
en conducteur.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Ça a commencé avec la maison de Bill,
crépi fraise avec une idée de chair à vif cuite par le soleil.
L’inconscient tapé de teinte, une idée comme ça surgit, c'est
pas la première fois ce déclic. Et tout s’enchaîne. L'intérieur
pochette de Marion Rampal était rouge lumière nuancé,
l'inconscient faisait son chemin. My Bloddy Valenine, mes tubes de
couleurs, j'ai dû en rêver.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Au détour des berges du canal Louis
XIV juste en bas de chez moi j'ai vu avec intensité des cognassiers
du Japon, rives empourprées. Rien pour arranger mon obsession du
moment. Rétine impactée.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Juste avant d'entamer ce week-end de
printemps biologique, j'ai embarqué sans réfléchir le dernier opus
de Mélanie De Biassio. Je la connais, « <i><b>No Deal</b></i> »
et « <i><b>Lilies</b></i> », ses ensorcellements. Souvent
passé devant cet opus pourtant, et ce geste précis sans réfléchir,
je le prends sans regarder, cette pochette bourguignonne.</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">L'émotion fut la même. Ce rouge
laiteux enferme la lumière, la retient, la dévoile en pâle nuage
comme un souffle de lèvres fiévreuses.</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Mélanie ? Elle dépose à travers
ce double album improbable, le chemin migratoire et ses origines, de
l'Italie ses racines vers la Belgique son identité civile. C'est
troublant, introspectif, expérimental, une épopée que l'on suit,
l'histoire des siens susurrée. C'est un paysage sonore planant avec
sa sensualité, son émotion. Des clichés murmurés, des étendues à
peine chantées, « <b><i>Il Viaggio</i></b> » embarque, tout sauf
commercial, on pourrait lire son histoire, l'écouter et se laisser
happer. Enivrant comme un post-rock de bruyère, une belle Hellébore
de chair pourpre Mazzy Star .
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">C'est un beau voyage.</p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoPwVZ4j-yU-tkJQHKKmLDkzBuianDAvnImh5DqfD7jBCQl-MIzzJCxAeBRhMR3l514yBjBDLOyrLQ47ys3XqnhzVZKeiXq0HydDw-UdRFHdaTIFqyO1UGjYRC385lNU0xdbRhjKh97Bk-9y7NQMcuKuJUVB7QnfTPufMBklnKaFMHPeQp9816aFLQEtP7/s870/870x489_sc_melanie-de-biasio.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="489" data-original-width="870" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoPwVZ4j-yU-tkJQHKKmLDkzBuianDAvnImh5DqfD7jBCQl-MIzzJCxAeBRhMR3l514yBjBDLOyrLQ47ys3XqnhzVZKeiXq0HydDw-UdRFHdaTIFqyO1UGjYRC385lNU0xdbRhjKh97Bk-9y7NQMcuKuJUVB7QnfTPufMBklnKaFMHPeQp9816aFLQEtP7/s320/870x489_sc_melanie-de-biasio.jpg" width="320" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqx9_p_QU_49bskV5_meES4SVigV8Pijhf-3lFaNiuKJcKzSTGL1pYsZURgE-IzYJJ3mdQa4WnLn5kDVrHDox9B9oITkTSW2wvAzPpVGYgFzV4zMQrQ2_Dj6aQvQpipsMwG8exwrX6EEaruwsR9HSwKPhvb6YjDH_MtxnjyicGvSu-2pk-tsqZo-eKzfQs/s1200/1200x1197.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1197" data-original-width="1200" height="319" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqx9_p_QU_49bskV5_meES4SVigV8Pijhf-3lFaNiuKJcKzSTGL1pYsZURgE-IzYJJ3mdQa4WnLn5kDVrHDox9B9oITkTSW2wvAzPpVGYgFzV4zMQrQ2_Dj6aQvQpipsMwG8exwrX6EEaruwsR9HSwKPhvb6YjDH_MtxnjyicGvSu-2pk-tsqZo-eKzfQs/s320/1200x1197.jpg" width="320" /></a></div><br /><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><b><span style="font-size: medium;">Melanie De Biasio</span></b> 2023 « <b><i>Il
Viaggio</i></b> »
</p>
<p style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/8hSSaTqktc8?si=SIUmZvGD1PfL1SoJ" width="480"></iframe></p>charluhttp://www.blogger.com/profile/15540410003294443402noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6458187858580461211.post-81601804996341524852024-02-29T05:21:00.000-08:002024-02-29T05:21:03.630-08:00Marion Rampal 2024<p></p><p>
</p><p style="margin-bottom: 0cm;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjc1zp2HEKoWK_cAw8DhvhFdlPZl3-GWk1syFZXUCa6HXy9_mG0nYQEG-m0UEZvxsBPbN6RU8cNe9g3jOi6PdzNMKMd4FzBhFdzEE5oTfJcJoBjfSgDjGd3qNrF72BEpN3mPro6sf4P2tbb_n-ifuPXi815p3Q4nbQS1LvKEvX1oKGLN6C1CuDnDKI-D_5O/s340/Oizel.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="340" data-original-width="340" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjc1zp2HEKoWK_cAw8DhvhFdlPZl3-GWk1syFZXUCa6HXy9_mG0nYQEG-m0UEZvxsBPbN6RU8cNe9g3jOi6PdzNMKMd4FzBhFdzEE5oTfJcJoBjfSgDjGd3qNrF72BEpN3mPro6sf4P2tbb_n-ifuPXi815p3Q4nbQS1LvKEvX1oKGLN6C1CuDnDKI-D_5O/w400-h400/Oizel.jpg" width="400" /></a></div><br /> <p></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Elle tombera amoureuse de moi un jour,
c'est pas possible autrement. Ou alors l'amour gerbé sert à que
dalle.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Je le sais, c'est chanté, quitte à
qu'on me l'avoue sur mon lit de mort, l'aveu pour mettre un terme à
ses douteuses respirations. Les chœurs au fond, le chant à s'y
perdre, toutes ces mélodies qui planent, les douces notes de piano
comme des baisers discrets en rafales de petits oiseaux volages...
c'est de la petite bière peut-être ?
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Je n'ai pas couvert ma toile de lin
avec du orange vif et du rouge lumière pour rien quand même. Le
Prunus lui aussi s'est fardé du même rouge juste par delà de notre
chambranle.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Cette touche de cramoisie n'a rien à
voir avec mes doutes, c'est juste ma mélancolie empierrée, celle
que tu connais pourtant. Tu peignais tes ongles ainsi, tes paupières
pas loin, moi j'étais cramoisi. Tu le sais pourtant, que je ne suis
pas My Bloody Valentine plus que ça, c'est une coïncidence. Le
Shoegaze me fout dans le gaze, moi je voulais juste peindre le bout
de tes mains. Te dire que je te longe malgré toi, mais tu ne vois
rien.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Personne ne capte que dalle, c'est pas
faute de hurler à la mort, d'où elle sort la Marion qui me trouble
les artères depuis quelques jours ? Ça tangue au bord, je veux
bien danser tous les dimanches, un de ces dimanche de tendre jazz
folk chanté avec des mots d'ici, des canards, des zoiseaux, des
constellations.. « <i>Tangobor</i> » me tue.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Je rumine tout bas plein de petites
choses, entre les taies j'ai mêlé en boule nos pyjamas si jamais on
se faisait cambrioler, il y aura flagrant des lits. Il y aura des
traces absolument partout, comme cette musique que je badigeonne dans l'air.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">J'écoute en boucle Marion et je peins
comme on change de vie, de palette. Matthis Pascaud à la guitare
dans la plus lumineuse des délicatesse, aux manettes aussi. C'est une recette merveilleuse. <br /></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Je regarde son parcours, je visite,
j'écoute avec intensité et insistance, peut-être vais-je rendre
jaloux. Il y a quelques joyaux qui sortent en ce moment, je le garde
près de moi adossé à la Cabane brûlée. Les rivières
souterraines pour ne rien arranger. </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"> </p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMzxWnUZgFaQ7BC882pQ2ga7RlCMe-vH5Mqgetyaqzl5nwPYWARw6mO05H_pcJeNLePr-rCqIuaPeyJucvZ7ZbZ1a1LkhoXuvz5A0SSyJOhVpcSPN41uIPyrxTRlToQ2qixS3r6sUHosEX4J3VW0_WG9BmHfxIzartsrZoR5oTRuiRWfbtii1a5CSO4RC3/s1472/1160x1462_marionrampal_oizel_c_marierouge.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1472" data-original-width="1160" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMzxWnUZgFaQ7BC882pQ2ga7RlCMe-vH5Mqgetyaqzl5nwPYWARw6mO05H_pcJeNLePr-rCqIuaPeyJucvZ7ZbZ1a1LkhoXuvz5A0SSyJOhVpcSPN41uIPyrxTRlToQ2qixS3r6sUHosEX4J3VW0_WG9BmHfxIzartsrZoR5oTRuiRWfbtii1a5CSO4RC3/s320/1160x1462_marionrampal_oizel_c_marierouge.jpg" width="252" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjn4wFuIILBdp_DGEvakdlYns2EyQ1gN3yxs2Da79CCMZTocLejv_3a5aQ1_znbRWXnT8WlzPWr8-HxFaUTD2Gx2x49_Z6xwl5lx4uYLvsGLmSeeGJFoZKXz8e9AL2j9Fx_QlAU9dxQVx8kg9BtyEpyrV7UKb80YBRsbQhXepsfV6fHG72gP5ri2DNtBPBe/s4000/IMG_20240227_161816.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4000" data-original-width="2992" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjn4wFuIILBdp_DGEvakdlYns2EyQ1gN3yxs2Da79CCMZTocLejv_3a5aQ1_znbRWXnT8WlzPWr8-HxFaUTD2Gx2x49_Z6xwl5lx4uYLvsGLmSeeGJFoZKXz8e9AL2j9Fx_QlAU9dxQVx8kg9BtyEpyrV7UKb80YBRsbQhXepsfV6fHG72gP5ri2DNtBPBe/w149-h200/IMG_20240227_161816.jpg" width="149" /></a></div><br />
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><b>Marion Rampal</b></span> 2024 «<i><b> Oizel</b></i> »
sur Les Rivières Souterraines.
</p>
<p style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="360" src="https://youtube.com/embed/kKUyfDxyK8o?si=-nWcLlTiaKrv2y0M" width="480"></iframe></p>charluhttp://www.blogger.com/profile/15540410003294443402noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6458187858580461211.post-1185982727819738102024-02-16T08:44:00.000-08:002024-02-16T12:35:09.991-08:00Nick Wheeldon 2024<p></p><p>
</p><p style="margin-bottom: 0cm;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-b3Mv6bJzioCZm_hzMTB7K7Upa_jLHZpfso3aiddjOkeRIyrPI2ekSFv-k-4IrlQvA_PTKcf1ggSjI86aL02yANplwtBnK82hIqJi4IefuQFh6EWFwOeeSE764lLtzywRcEbvu2X4lhOjB52lEufvsy9U4YutSuVHBdc7K2drebNqdrUgFlIUoafAWlAA/s950/3700604752684.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="950" data-original-width="950" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-b3Mv6bJzioCZm_hzMTB7K7Upa_jLHZpfso3aiddjOkeRIyrPI2ekSFv-k-4IrlQvA_PTKcf1ggSjI86aL02yANplwtBnK82hIqJi4IefuQFh6EWFwOeeSE764lLtzywRcEbvu2X4lhOjB52lEufvsy9U4YutSuVHBdc7K2drebNqdrUgFlIUoafAWlAA/w400-h400/3700604752684.jpg" width="400" /></a></div><br /> <p></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Nick à pleurer, et tout commence dans
un chant de douleur.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Le premier pas dans ce jour nouveau à
peine allumé est tout chargé de pas grand chose. Il fallait bien
cette grâce sidérante au bord du désespoir pour en mettre un de
plus. Comment c'est possible de telles sublimes aurores, de douces
ténèbres à peine essuyées soutenant les lourdes premières
gorgées d'air. Moi qui voulais jouer les traînes-savates, c'est
gagné, je vais rester ainsi à danser sans toucher le sol, éviter
les tuiles essentielles.</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Chaque chanson est une nouvelle louchée
de larmes, « <i><b>Waiting for the Piano to Fall </b></i>»
me tient par les baloches. Aucune trêve, jusqu'au bout ce disque me
fige et « <i><b>Gift</b></i> » sonne encore dans mon
crane.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Hymne des matins miraculeux, le
fantastique dehors des paysages qui se dévoilent, je vous assure
qu'il est possible de ne faire qu'écouter et contempler. Emballement
des émotions, trémolo dans la voix, mélodies lacrymales, je vois
des douleurs, des blessures et milles rayons de soleil. Le pou
effiloché, prisonnier des routines je dévore la fragilité.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Les nacres ont disparus, quelques
ombres font de timides apparitions, seul un merle semble jouer avec.
J'entends un nuage de passereaux sans les voir, à quelques pâté de
fossés d'ici la nuée cherche un lopin de champs pour affronter le
vent toujours pas levé. Deux nuages rosis sortent de la brume, va
pas faire un temps radieux aujourd'hui. Peut-être que le ciel aussi
écoute cette musique qui enchante mon matin.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><b>Nick Wheeldon</b></span>
2024 « <i><b>Waiting for the Piano to Fall</b></i> » sur
Modular ecords</p>
<p style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="360" src="https://youtube.com/embed/PVSjM_FktQI?si=OUT3H1Di4hwIhUcW" width="480"></iframe></p>charluhttp://www.blogger.com/profile/15540410003294443402noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6458187858580461211.post-84390295872592911952024-02-13T08:06:00.000-08:002024-02-13T08:06:46.253-08:00Bill Rider-Jones 2024<p></p><p>
</p><p style="margin-bottom: 0cm;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_Auvm-slx2XkgkmcqnHDg-6c9y8cOVOkSy9IKARgX3tov6fykT-LFmlHplyk3bM8P4s8XUo5w_h4RC1-4eIw-6s7TveHdrE-RWCWv4EWi6nRVmgAVNAUqQAk-52Drrd9QOcbnFn9W63BDwz1R_ktj5jBEBI-yhQDcq_opuWe4rOG21deJEeoeA9Lr0tCS/s1200/Bill-Ryder-Jones-Iechyd-Da.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_Auvm-slx2XkgkmcqnHDg-6c9y8cOVOkSy9IKARgX3tov6fykT-LFmlHplyk3bM8P4s8XUo5w_h4RC1-4eIw-6s7TveHdrE-RWCWv4EWi6nRVmgAVNAUqQAk-52Drrd9QOcbnFn9W63BDwz1R_ktj5jBEBI-yhQDcq_opuWe4rOG21deJEeoeA9Lr0tCS/w400-h400/Bill-Ryder-Jones-Iechyd-Da.jpg" width="400" /></a></div><br /> <p></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Sûrement l’histoire d'une pochette.
L’œil s'est posé et tout s'est enchaîné. Un moment précis, en biais sur
cette rue pavée, juste en face de ces murs chaleureux.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Je connais la chorale, Bill aussi, ici,
du Sparklehorse dans ses veines, du moelleux de Granddady, des frères
Nourrallah, un maquillage Elliott Smith... et cette petite fumée
blanche pour montrer au soleil d'hiver que les murs luttent.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">C'est un moment de plénitude cette
balade dans ce village perdu vanille fraise aux ombres épaisses. Je
vais faire le même tour en sens inverse, remettre l'album. L'oblique
aura changé, les pavés vont suer la journée et il faudra rentrer
avant que le vent mauvais nous grignote le naseau.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">La trouée cobalt a ravivé les
façades, et le chambranle ciel accueille.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Demain, ce sera pareil une nouvelle
fois, comme d'habitude. Je repasserai comme tous les soirs par cette
rue pavée avec en face les mitoyennes vanille fraise avant de
redescendre vers la maison cachée de "<i>Christinha</i>" que j'aime retrouver
quand elle le veut bien, quand elle m'invite pour prendre un café
chaud et parler de rien à perte de vue. Elle a le visage anglais, on
a dû valser sur « <i>How beautiful I am</i> », pas sûr. Déjà
pas mal d'albums solo, toujours aussi envoûtants.Cette fois-ci, je reste de longs moments devant la pochette. <br /></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><b><span style="font-size: medium;">Bill Ryder-Jones </span></b>2024 «<i><b><span style="font-size: small;"> Iechyd
Da</span></b></i> » sur Domino</p>
<p style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="360" src="https://youtube.com/embed/Lx9qmL-d0WY?si=Fp-RVROb7M4QW0PN" width="480"></iframe></p>charluhttp://www.blogger.com/profile/15540410003294443402noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-6458187858580461211.post-65179767046219186002024-02-11T07:43:00.000-08:002024-02-11T07:43:00.826-08:00Felicia Atkinson 2019<p></p><p>
</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi85fLFO73bdR8veVXdJe0k5AkqHgw0QSTvyhG3R14z6eYexBQu2hf2mIDNhpgudeC5aPqTVk4bxHWjBwXUHpcmMwInxgXGiZNlh8Aw4ek2Q_mDusOLBRIqxRGRYlODFmfm_D2lHWNmBEghPmyQEXjkB9TwM7hi1TtYp93NqMrnZQ6LFGDD3Lqo5fXwyUvw/s1200/a3253079313_10.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi85fLFO73bdR8veVXdJe0k5AkqHgw0QSTvyhG3R14z6eYexBQu2hf2mIDNhpgudeC5aPqTVk4bxHWjBwXUHpcmMwInxgXGiZNlh8Aw4ek2Q_mDusOLBRIqxRGRYlODFmfm_D2lHWNmBEghPmyQEXjkB9TwM7hi1TtYp93NqMrnZQ6LFGDD3Lqo5fXwyUvw/w400-h400/a3253079313_10.jpg" width="400" /></a></div><br /><p></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Des axes, juste un point de fuite, la
tronche qui batifole, une belle idée de mettre le quotidien en son.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Les cycles infinis et le rouge au flan
des cimes empourpre la joue des montagnes. Tout tourne, demain soir
l'accord aura pris du carmin sur la corde, une onde de cramoisie en
plus, et toujours les reliefs se fardent.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">La voûte cosmique de mon plafond bave
de résonance, la réverbération sur tous les matériaux, cellules
et minéraux me renvoie des voix fantomatiques, des soupirs agrippés
à l’ellipse. Je tourne en rond, le son me balade, je suis avalé
et j'écoute sans bouger.</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Je me souviens du « <i><b>Point
de côté</b></i> » de <a href="https://leschroniquesdecharlu.blogspot.com/search?q=petitgand">Dominique Petitgand</a>, des bouts de
phrases chapardées sur une marée de silence. Félicia aussi.
Prononcer, psalmodier, murmurer à peine, juste histoire de guider le
son, les effets et les nappes de notes lymphatiques comme des
plaquettes tectoniques. L’œuvre de Félicia Atkinson est un monde
parallèle, strictement réservé à l'écoute qu'on peut lui offrir
à un instant précis. Abstraction du corps, lucidité des
battements, contrôle des respirations, la veine en lombric et
l'artère palpite.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">C'est une amie qui s'invite dans vos
rêves les plus endolories. Une ambiance, une couleur, « <i>Un
ovale vert </i>» « <i>L'après-midi </i>»,
fermement ce coucher de soleil sur quelques chose qui perce
l'horizon.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Les roches chantent, je me souviens
aussi de la « <a href="https://leschroniquesdecharlu.blogspot.com/search?q=menhirs"><i><b>Musique pour Statues et Menhirs</b></i></a> »
d'Arbouse Recordings en 2009. Les ciels aussi causent, les horizons
bavassent, le jour qui tombe chuchote. Stephen O'Malley est venu avec
Félicia parler « <i>Des pierres</i> ». Tous ces conteurs
par le son.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><a href="http://lifesensationsinmusicii.blogspot.com/2024/02/felicia-atkinson.html">Pax vient de se fendre d'un billet
fantastique sur l'artiste</a>. Elle est de par chez nous, plongeons,
immisçons-nous dans l'univers de Félicia Atkinson. « <i><b>The
flower and the vessel </b></i>» tourne en rond sans cesse dans
mon acôlve et sur ces mots.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><b><span style="font-size: medium;">Felicia Atkinson</span></b> 2019 « <i><b>The
flower and the vessel</b></i> »
</p>
<p style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="360" src="https://youtube.com/embed/HfLD2dwegKg?si=JvsYR4eRX9vMCAra" width="480"></iframe></p>charluhttp://www.blogger.com/profile/15540410003294443402noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-6458187858580461211.post-47909554003079911912024-02-09T07:04:00.000-08:002024-02-09T07:04:56.904-08:00The Smile - Wall Of Eyes 2023<p></p><p>
</p><p style="margin-bottom: 0cm;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkFLdOem8n7E_TeqbxHry7-qd51ZcXBDBOC4IJr35CKx2pOtr_bkBd4MoV3MvJyZTMQnoSLQLs-zcLoXf-K_ZdXsXyxFKezPrxHIHNaQIyDZzy_tEq1AeLCllfmSvqIfDL2yBy-0z3oGsD4mN_iGJc225SpilW5CfHGS2UB04pT6_aGB2tYHBvQdFQKMBr/s1200/a1933083795_10.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkFLdOem8n7E_TeqbxHry7-qd51ZcXBDBOC4IJr35CKx2pOtr_bkBd4MoV3MvJyZTMQnoSLQLs-zcLoXf-K_ZdXsXyxFKezPrxHIHNaQIyDZzy_tEq1AeLCllfmSvqIfDL2yBy-0z3oGsD4mN_iGJc225SpilW5CfHGS2UB04pT6_aGB2tYHBvQdFQKMBr/w400-h400/a1933083795_10.jpg" width="400" /></a></div><br /> <p></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Mes touches de clavier tremblent, un
flot de paroles dégoulinent depuis des jours sur la toile, tout est
dit, débattu, dégluti et vomi, quoi écrire devant ce mur d'yeux
perplexes prêts à bondir. A qui le tour.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Le travail sur le premier The Smile
avait duré un moment avant que j'en devienne accroc. Cette fois-ci
tout me brûle instantanément, toutes ces belles ondes qu'on lui
connaît, qu'on leur sait, et même les guitares King Crimson de
« <i>Read the room</i> » ou de « <i>Under our
pillows</i> » m'attaquent le bulbe. Petit jazz en remugles
Radiohead jamais autant mélodieux, je me suis assis subjugué. Pour
écouter, puis déguster, subir et encaisser, adorer puis suffoquer
quand « <i>Bending hectic</i> » a vrombi. Éjecté de mon
siège, quand elle s'est arrêtée, je crois bien que je hurlais.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Recouvrer mes esprits sur « <i>You
know me</i> ! ».</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Quoi qu'il arrive, quoi qu'on en dise,
ne boudons pas, ne négligeons pas la boucle, fine ou vulgaire.. tout
ses yeux en abondance perpétuelle dans mes oreilles. Déjà tant de
débats, des flots dans l'eau. Cet album restera.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><b><span style="font-size: medium;">The Smile</span></b> 2024 « <i><b>Wall of Eyes</b></i> »
</p>
<p style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/IsqqjOxEuAg?si=21IjB3Uz828Sfu6-" width="480"></iframe></p>charluhttp://www.blogger.com/profile/15540410003294443402noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-6458187858580461211.post-60226779717339718632024-02-03T09:10:00.000-08:002024-02-03T09:10:41.615-08:00Cabane 2024<p></p><p>
</p><p style="margin-bottom: 0cm;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwPjXQpuSkT60nuFOCVwXFeL7m-dUJZudkPL5J9v_yt-dM5_ctD7MG-168crTg6dQfH2GA1KzU8MHwv9K9_mBKMNcT3gKyVpdW2Rw-PumtVeRFwMYOq26nRNjKhZhWyP6pAzAXHWjOktWqH1EvPmcvAefn3LXrpKtIzxnaxNXo_Zh4n_Qs8VqZlhdms6os/s768/cabane.webp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="768" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwPjXQpuSkT60nuFOCVwXFeL7m-dUJZudkPL5J9v_yt-dM5_ctD7MG-168crTg6dQfH2GA1KzU8MHwv9K9_mBKMNcT3gKyVpdW2Rw-PumtVeRFwMYOq26nRNjKhZhWyP6pAzAXHWjOktWqH1EvPmcvAefn3LXrpKtIzxnaxNXo_Zh4n_Qs8VqZlhdms6os/w400-h400/cabane.webp" width="400" /></a></div><br /> <p></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Je me farde au pollen blanc du
cyclamen. Un larsen grignote ma salive et le jour qui tombe embarque
avec lui l'odeur de ma vitesse. Les pâleurs s'installent avec les
ombres appuyées, j'ai dans l'idée la Soldanelle des hauteurs qui
fait pleurer la neige de ses chaudes cellules. Et si un disque
pouvait ainsi mettre minable une lamentable sauterie d'aigreurs. La
décrépitude des milliers de visages déglace les accotements gris
détrempés. À peine deux sourires tortueux et mon pas s'allonge.
Grand écart sur les gens, je me faufile robotique et imperméable.
Déjà la brûlure m'embrasse et la « Brûlée » me
chiale la respiration. Mon crane est un édicule de Cabane, tout
m'étrangle et plus je respire.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Plus aucune verdure, le noir a mangé
les épines et la chlorophylle des murs. Seules les giclures
d'électrons font briller des bouts de murs.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Tellement de promesses posées sur ces
pièces noires de monde, des artistes à tire-larigot, elles sont
tenues. « <i><b>Brûlée </b></i>» va me tenir des marées et des
lunes, et plus encore. Thomas Jean Henri commet son deuxième chef
d’œuvre. L'hyper beauté en rareté, un bijou à se procurer urgemment.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><a href="https://cabanemusic.bandcamp.com/album/br-l-e">https://cabanemusic.bandcamp.com/album/br-l-e </a><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><b><span style="font-size: medium;">Cabane</span></b> 2024 « <i><b>Brûlée</b></i> » sur Cabane Records<br /></p>
<p style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/MXcWbG6luDE?si=xYVflJ6DPYjc9G3C" width="480"></iframe></p>charluhttp://www.blogger.com/profile/15540410003294443402noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-6458187858580461211.post-33106867458347981542024-01-30T07:24:00.000-08:002024-01-30T07:25:29.436-08:00Pierre-Yves Macé - Sylvain Chauveau 2023<p></p><p>
</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSbagOxjB5nOvq0Nb4AtAVgzJc0yEwSdL3JD9-A7dV3OyCDSvhyphenhyphenamNUt6KRUjXyyBcd8W_BTbzbmbgaI4fdnsVtK-jXSiKrS2Yt3D2FnehdmsBqMjT7pbGNi8jzoCBDHWw8mEoMqOfg2NpSQBgQV5HkPan5d-h-OaoS29kbsNbFE3G1Ao0QXF88FDh7QrU/s1200/f.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1193" data-original-width="1200" height="398" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSbagOxjB5nOvq0Nb4AtAVgzJc0yEwSdL3JD9-A7dV3OyCDSvhyphenhyphenamNUt6KRUjXyyBcd8W_BTbzbmbgaI4fdnsVtK-jXSiKrS2Yt3D2FnehdmsBqMjT7pbGNi8jzoCBDHWw8mEoMqOfg2NpSQBgQV5HkPan5d-h-OaoS29kbsNbFE3G1Ao0QXF88FDh7QrU/w400-h398/f.jpg" width="400" /></a></div><br /><p></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Des lumières de toutes sortes font
briller l'aluminium et le platine. Des températures de part et
d'autre éloignées du point zéro, le mercure en balançoire. On ne
sait même plus si tout se dilate, si tout est polaire. Une petite
chose semble sautiller, sable ou neige, moineau magnétique sous
l’œil figé de la grande chouette.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">La résonance trouble des acoustiques
imprègne toute les émotions. La pointe d'une plume écrit
l'histoire des âmes sur le minéral. Un monde ancien pervers et
paradoxal fait écho sur quelques machines ondulantes. Le son est
extraordinaire. Les éléments chimiques se renvoient les atomes,
tout finit par fusionner.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Deux grands noms se percutent dans une
danse organique, Iridium et Silicium, Chauveau et Macé, architecte
et paysagiste sonores, l'échange s'étire à l'infini dans une
matrice de silence argenté. Cuivres et cordes se dandinent sur de
frêles ondes cybernétiques.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><b><span style="font-size: medium;">Sylvain Chauveau & Pierre-Yves Macé
</span></b>2023 «<i><b> L 'Effet rebond</b></i> » sur Sub Rosa</p>
<p style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/ZXbBbAumNcU?si=qoon1j9I4ed2Qldr" width="480"></iframe></p>charluhttp://www.blogger.com/profile/15540410003294443402noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-6458187858580461211.post-43580319101274712762024-01-23T06:08:00.000-08:002024-01-23T06:08:17.787-08:00Nits - 1998<p></p><p>
</p><p style="margin-bottom: 0cm;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEim81A3IN9W9rNiRSID6cwKOajdUIiLIzN99hbmK_J8bu2HCb1HtymWFKbb8c6DrFFi-otrNgD7Ze_pMY2aTFicpSHttEOonGyw7X-4P8HgCzVjhtcmfTIpR-f-KxqMHzXODWgk19ClQMFlYnR6kL5nzsNj02yBeXt1NFIDFYH24c6f_v8FFU4UfAHOv6N9/s1335/Alankomaat.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1335" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEim81A3IN9W9rNiRSID6cwKOajdUIiLIzN99hbmK_J8bu2HCb1HtymWFKbb8c6DrFFi-otrNgD7Ze_pMY2aTFicpSHttEOonGyw7X-4P8HgCzVjhtcmfTIpR-f-KxqMHzXODWgk19ClQMFlYnR6kL5nzsNj02yBeXt1NFIDFYH24c6f_v8FFU4UfAHOv6N9/w400-h360/Alankomaat.jpg" width="400" /></a></div><br /> <p></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"> Des éclats de rire au creux des dunes,
les enfants dansent dans le sépia. Certains disques sont rangés
comme des amulettes, juste adossés à de vieilles diapos.</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">L'oyat est foulée et le sable du temps
dégouline. J'écume les souvenirs dans un doux coma, tout se
recompose et Nits résonne en Alankomaat.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Le coucher de soleil est figé, des
joues rosées me sourient, le sablier est un con. Des images sont
punaisées sur la voûte, une vie en collage et des remugles à
déguster. Les enfants ont quittés nos murs. Plus que la boite à
chaussures en rétroviseur, ou le paquet de madeleines en douces
dunes dodues, quelques beaux albums d'alors envahissent mon huis clos
et du sable fin me coule sur les tempes.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Le blé d'hiver en petite houle de
janvier, je rebrousse en dansant sur le flamenco fou de « <i>Sister
Rosa</i> » avant de m'écrouler rassi et bercé par la mélancolique
basse des « <i>Three Sisters</i> ».
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">1998 en plein sente, des idées de
belles chansons toutes chargées d'amour et de manques me tournent la
tète. Sablier interminable en hélice folle, je vais rester encore
un peu suspendu avant d'atterrir.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Est-ce pour cela, que « <i><b>Alankomaat </b></i>»
est ma préférence des Nits ? Y'a de ça, c'est sûr.</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><b><span style="font-size: medium;">The Nits</span></b> 1998 « <i><b>Alankomaat </b></i>»
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><br />
</p>
<p style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="360" src="https://youtube.com/embed/CNrZ1uFbwgE?si=XKVeIshfQMNK1nWl" width="480"></iframe></p>charluhttp://www.blogger.com/profile/15540410003294443402noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-6458187858580461211.post-15822658749717838952024-01-20T06:36:00.000-08:002024-01-20T06:36:35.575-08:00Roger Eno, 2023<p></p><p>
</p><p style="margin-bottom: 0cm;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiK8eBQEFRRq-4ZCcjxtVB5wtUvJMbMlkgirqS1nxrl-YlFk9F_N-8p5_XmkCXq4NXwFalaQlk8glk4WYwLHJqZcWBzg5gCBsOteYjniKxKtHNc7eq869lI0cn0jeBMSriEbwR37kVYIEk4P3WRBvKBWWuiBNF5xQpGMGczRcjCdTOZrv2H_x4ma-tgwwr4/s720/roger-eno-the-skies-they-shift-like-chords.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="720" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiK8eBQEFRRq-4ZCcjxtVB5wtUvJMbMlkgirqS1nxrl-YlFk9F_N-8p5_XmkCXq4NXwFalaQlk8glk4WYwLHJqZcWBzg5gCBsOteYjniKxKtHNc7eq869lI0cn0jeBMSriEbwR37kVYIEk4P3WRBvKBWWuiBNF5xQpGMGczRcjCdTOZrv2H_x4ma-tgwwr4/w400-h400/roger-eno-the-skies-they-shift-like-chords.jpg" width="400" /></a></div><br /> <p></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Sur le cobalt pétrifié, un bouton sec
d'hibiscus s'est hérissé d'une délicate chevelure de gel. Le gris
détrempé a disparu, dehors la chambre froide ensoleillée parle de
patience. Rien ne bouge, pas même la plus hautes des fines branches
du bouleau. Les avions ne dessinent plus rien. Le glacis bleu se
dilue et tombe sur la ligne horizontale. Quelles autres nappes Eno
pour orchestrer cet instant.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Ces frangins là planent à 15 000,
flottent et insufflent, Roger pas moins que Brian. Deutsche
Grammophon s'est attendri depuis que les néoclassiques viennent
changer la palette et ajouter quelques machines délicates. Max
Richter et même Moby. Sous ces tuiles là, ils se sont à leur tour
fardés de grandiose, de son extraordinaire. « <b><i>The skies, they
shift like chords </i></b>» est un petit miracle matinal suspendu. La
terre est raide, les buissons pleurent la montée du soleil,
l’orchestre resplendit, c'est une grande et belle journée de
janvier.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><b><span style="font-size: medium;">Roger Eno</span></b> 2023 « <i><b>The skies, they
shift like chords</b></i> » sur Deutsche Grammophon
</p>
<p style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/TcFkEKcX_3Y?si=Qx2peo8qYSSS8gLh" width="480"></iframe></p>charluhttp://www.blogger.com/profile/15540410003294443402noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6458187858580461211.post-91180910487403769592024-01-16T11:02:00.000-08:002024-01-16T11:02:38.948-08:00Astrïd - 2023
<p style="margin-bottom: 0cm;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvtPx8SC0YI5b_L25eZMaB_isvilXS3ryLT20tHUU3fpJGT9In2QrPTtbUAugm20sJbaboBJRxUR0rJY28U2v_B6m3wDPl9wjJF4FEh7yisUCv_cYto8RBhEIaleLgA802GMnoi35Kh_qrXv6Mr815cE3UMF65ujCvPFz0IPwiKlj-zO8qdnw92IPfuaDx/s1200/a3204834384_10.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvtPx8SC0YI5b_L25eZMaB_isvilXS3ryLT20tHUU3fpJGT9In2QrPTtbUAugm20sJbaboBJRxUR0rJY28U2v_B6m3wDPl9wjJF4FEh7yisUCv_cYto8RBhEIaleLgA802GMnoi35Kh_qrXv6Mr815cE3UMF65ujCvPFz0IPwiKlj-zO8qdnw92IPfuaDx/w400-h400/a3204834384_10.jpg" width="400" /></a></div><br /><br /><p></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Derrière chez moi s'étend un arrière
pays infesté par le vide. De longues plaines dévastées dominent
quelques vallons courbes peu profonds, ils sont doux et silencieux.
Une orgueilleuse ceinture d'arbres les démasque. À quelques
buissons de chez moi l’étendue happe, il est possible à certaines
heures creuses de la journée de n'y croiser personne. Ce moment
précis où tout se met à chanter, sans voix aucune. Le paysage
sonore qu'il faut aller chercher.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">C'est la phénologie qui guide la
mélodie, le Celsius la tonalité, le vent peut être cuivré ou
argenté, qu'il glisse ou s'engouffre, les plumes d'or ou de
plaintes...la lumière mixe.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Ce matin la respiration est pastel, le
froid immobile a nacré les sons. Je suis allé fouler mon arrière
pays. Le drone ankylosé, le son des champs engourdi, je me suis
régalé de ce concert de cordes planantes et de nappes
mélancoliques, braves et pénétrantes. Je ne suis pas loin de mon
trou creusé quelques décennies déjà, à quelques charmilles
craquantes de là, que le gel fait chanter. Je sais que derrière moi
à bout de toits, Cyril Secq m'attend et qu'il a peint tout ça.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Astrïd chante mes paysages depuis que
le Ruthénois Arbouse Recordings a laissé s'évader.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><a href="https://musicforastrid.bandcamp.com/album/always-digging-the-same-hole">https://musicforastrid.bandcamp.com/album/always-digging-the-same-hole</a>
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><a href="https://www.facebook.com/astridmusique/">https://www.facebook.com/astridmusique/</a>
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><b>Astrïd</b></span> 2023 « <b><i>Always Digging the
Same Hole</i></b> » sur False Walls</p>
charluhttp://www.blogger.com/profile/15540410003294443402noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6458187858580461211.post-33820322815943878922023-12-31T01:24:00.000-08:002023-12-31T01:24:48.482-08:00Loverman - "Loversongs" 2023<p></p><p>
</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVWnwVAVv9DYCtaqzolSuGyuB0kOyBBEGzxJzfDBCFEUbhYdPkakRoH9VUh6lkm4G7qZXUFhXiUEjA88pRabJlAW3WQnSx2rd8v_Mer2JwcLFeXxKsApdbbyZ-hjV60FUOJGRXGsbU-aeO5SRkGpL8OElH-RYj7pf1n_vwlNYYMzJEF-QoLLrxWqvpB_rb/s1000/411595-1.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="1000" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVWnwVAVv9DYCtaqzolSuGyuB0kOyBBEGzxJzfDBCFEUbhYdPkakRoH9VUh6lkm4G7qZXUFhXiUEjA88pRabJlAW3WQnSx2rd8v_Mer2JwcLFeXxKsApdbbyZ-hjV60FUOJGRXGsbU-aeO5SRkGpL8OElH-RYj7pf1n_vwlNYYMzJEF-QoLLrxWqvpB_rb/w400-h400/411595-1.png" width="400" /></a></div><br /><p></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">La pimbêche cette rose blanche qui
s’épanouit quand le soleil anémié nous délaisse. Il reviendra
comme la Pomponette, en attendant on coupe le bois et l’Hellébore
se la ramène. Elle fait moins sa maline quand le soleil très haut
lui tape sur les feuilles, c'est une assoiffée, une amoureuse des
terres engorgées et ombragées, elle a beau nous dire que l'hiver
est beau, que l’abeille lui est indifférente, la belle affaire.
Elle est du beau monde, de celles qu'on affiches avec des paillettes
et des candélabres de tables. Ou peut-être est elle des plus
discrètes, timide et solitaire à prendre les regards emmitouflés
qui la méritent, le peu de jour qui la dévoile. Elle aime skater
des jours entiers les vases emplis, au chaud, longtemps après la
fête terminée.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">J'ai un beau disque sous mon crane qui
chante les abeilles en dormance, l'impatience du vert, la douceur de
cet hiver-ci.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">La rose de Noël n'alertera aucune
ruche, elle est amoureuse des longues nuits, des temps de bouillasse
et des tables enjolivées, parées et clignotantes. Elle est juste de
l'autre côté, au pied de ma porte fenêtre. « <i>Into the
night</i> » aux allures Hazlewood imprègne tout l'espace,
Loverman hante. Hellébore frappe au carreau, me fait de l’œil
sous les chatons de noisetiers qui se réveillent impatients. Le
Solstice d'hiver se faisait attendre, il est derrière déjà, le
soleil a entamé sa lente remontée, tout redémarre, les merles à
l'aube sombre ont recouvré leurs gosiers, le pollen s'évade, des
cotillons pour un nouveau cycle.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Il aura fallu attendre les derniers
Saints pour me faire ramasser par cette pépite albe. « <i>Tinderly</i> »
pour un réveillon chamanique. Il peut faire gris à cendre tomber,
« <i><b>Loversongs </b></i>» insuffle une canicule
Sylvestre, comme ce bouquet de reines blanches qui fait la nique aux
<i>Rosacées</i> des jardiniers. James De Graef a 28 ans, il sort son
premier album sous des remugles Hazlewood, Cohen, Hawley... Sous la
basse voûte qui nous asphyxie, « <i>Candyman</i> » est
un miracle.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><b><span style="font-size: medium;">Loverman</span></b> 2023 « <b><i>Loversongs </i></b>»
chez PIAS</p>
<p style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/jURW98Q-CeE?si=SY_kaiKDOSKBKILP" width="480"></iframe></p>charluhttp://www.blogger.com/profile/15540410003294443402noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-6458187858580461211.post-84428966691895839702023-12-29T04:57:00.000-08:002023-12-29T04:57:38.909-08:00Nicolas Michaux 2020<p></p><p>
</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4zVkCyfOJCaoA-RIl1a6ZT2trGIhUahyeHa0qmYopSD8U_7AquOGGaMog5QfepVZ-NQnkpZBIS_E459ZHFPUdMCHu-YMgKpOiPe0WsVU2HwVUxwea4i8u_tufHl9k3guX-huOce1Z1dSxc2_V1sC9DiL6sWa36aM0G4bUp8-EIekKoj6pWlIg97pfKSFB/s1200/Nicolas-Michaux-Amour-Colere.webp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4zVkCyfOJCaoA-RIl1a6ZT2trGIhUahyeHa0qmYopSD8U_7AquOGGaMog5QfepVZ-NQnkpZBIS_E459ZHFPUdMCHu-YMgKpOiPe0WsVU2HwVUxwea4i8u_tufHl9k3guX-huOce1Z1dSxc2_V1sC9DiL6sWa36aM0G4bUp8-EIekKoj6pWlIg97pfKSFB/w400-h400/Nicolas-Michaux-Amour-Colere.webp" width="400" /></a></div><br /><p></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Dans la famille Nicolas, je demande le
Michaux. Plus aucune gène, on y va tout azimut, on amasse, ça
défile. Rassurez-vous je ne ferai pas de papier sur Indochine.</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Légèrement par delà la frontière,
cet artiste anglophone nous provient de Belgique. « <i><b>A la
vie, la mort</b></i> » depuis 2006 me turlupine, fallait-il
une confirmation pour en parler ? aucune idée, je l'ai gardé
secrètement et la suite est tombée.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">« <i><b>Amour colère</b></i> »
passe en boucle, basse moelleuse et chaloupée, guitare soporifique,
sensuelle rythmique quand on aime le lymphatisme, mélodies simples
et attachantes, quand aux claviers ils te prennent par l'épaule.
Pour donner une idée, « <i>Enemies</i> » pourrait être
un truc de Baxter Dury.</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Il est récurent chez moi, posé avec
toute cette famille que j'aime écouter dès que mon cerveau est en
manque de mots, quand j'ai envie qu'on me parle et m'explique deux ou
trois ressentiments. S'isoler avec des dessinateurs de son, des
conteurs contemporains.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">C'est « <i>Une seconde chance </i>»
pour Nicols Michaux, et en plus il y a des « <i><b>Chutes</b></i> ».
Cet opus date déjà de 2020, il était temps que je témoigne. 70's
easy, des chansons à balancer sur l'autoradio, la BO Hi-Fi pour une
virée vers quelques retrouvailles.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><b>Nicolas Michaux</b></span> 2020 « <i><b>Amour
Colère</b></i> » sur Capitane records.
</p>
<p style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="360" src="https://youtube.com/embed/5wyNnDJqjvM?si=k6MMGABQl6u3eFiZ" width="480"></iframe></p>charluhttp://www.blogger.com/profile/15540410003294443402noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6458187858580461211.post-88762512829835602202023-12-23T08:57:00.000-08:002023-12-24T02:03:22.277-08:00A Broken Consort - Crow Autumn<p></p><p>
</p><p style="margin-bottom: 0cm;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHJfObLpTAqs9Vl0gy6S4CDp8fjjnxWk-VXhwDNx7iCkVLKZAGblXWlWlPD5HrxyspKlYS9WhNTDHFW7nEk5rjf0jwdbOCezaktDL_AuChwCBc94EqCi0zKEzFwriWJFgwGgpPL1Yg8iGXYH1JUDTmgF19aBMugTHg1emG-J4OlR0KfBj7rP3NmaGwtpss/s640/ab67616d0000b273bd92a681faa1a8fe8c90c7e3.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="640" data-original-width="640" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHJfObLpTAqs9Vl0gy6S4CDp8fjjnxWk-VXhwDNx7iCkVLKZAGblXWlWlPD5HrxyspKlYS9WhNTDHFW7nEk5rjf0jwdbOCezaktDL_AuChwCBc94EqCi0zKEzFwriWJFgwGgpPL1Yg8iGXYH1JUDTmgF19aBMugTHg1emG-J4OlR0KfBj7rP3NmaGwtpss/w400-h400/ab67616d0000b273bd92a681faa1a8fe8c90c7e3.jpg" width="400" /></a></div><br /> <p></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">L’œil du ligneux comme celui du
cétacé fixe notre temps qui défile.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">De vieilles plumes chatouillent l'acier
d'une lourde clé posée près de quelques fioles remplies d'un jus
mousseux d'outre temps, poison ou élixir. Une envolée de feuilles
dentées du charme est venue décorer l'ocre sec et usé de la
lourde table en merisier. Des cordes vacillent, l'automne est révolu.
C'est un point de bascule, le tournent annuel des longues nuits qui
s'acharnent. Le soleil va rebondir, il a léché de près l'horizon
jauni par l'haleine des champs détrempés, il est punit. Le son en
drone flotte avec le vent, c'est la respiration des biotopes, molle
et ralentie, elle nous aspire et nous inspire.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Richard Skelton le cou embrassant le
bois des cordes de son violon fait chanter l'âme des plaines,
lancinantes, enivrantes. Le cerveau est brûlé des odeurs de boue à
perte de vue. Je suis face au vent comme les vanneaux qui me
scrutent, l'incantation plane de « <b>Crow Autumn</b> » et me
dégouline dans les oreilles.
</p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOeiUl-23w8HS6qpgEnqISOoYlpvyT6JufiOl1yAFv7EQz3m4iM-bTipVh-6T7SuKKxj-o6guM_B17wasV6ARfDf8OtqA6OiLtjteTzBI78HXYSHmUsCVoZZplYvqGn83PIJBLHxYVuF0uRk8qjiM99njtpAPG2bDxWxi3n7i-KWa2-z1p9-s1W2HFaX5z/s4000/IMG_20231224_110014.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4000" data-original-width="2992" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOeiUl-23w8HS6qpgEnqISOoYlpvyT6JufiOl1yAFv7EQz3m4iM-bTipVh-6T7SuKKxj-o6guM_B17wasV6ARfDf8OtqA6OiLtjteTzBI78HXYSHmUsCVoZZplYvqGn83PIJBLHxYVuF0uRk8qjiM99njtpAPG2bDxWxi3n7i-KWa2-z1p9-s1W2HFaX5z/s320/IMG_20231224_110014.jpg" width="239" /></a></div><br /><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><b><span style="font-size: medium;">A Broken Consort </span></b>2010 « <i><b>Crow
Autumn</b></i> » sur Tompkins Square</p>
<p style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/_BAfdmU-Rf8?si=zS9kqyJIw6HwKZdr" width="480"></iframe></p>charluhttp://www.blogger.com/profile/15540410003294443402noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6458187858580461211.post-87417580065346263872023-12-21T08:01:00.000-08:002023-12-22T01:24:35.771-08:00Nicolas PAUGAM 2023<p></p><p>
</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghSs0UVt70IAZzwO6JCUK6cDMA1a0n1D2p_NoT4plTvTHYbsSVUio-t161XD4WsDhcuJcoaN3lp0vgkECyETpJM-brW_UCvsvIA09vBQ2Jc9koFdV_D1eY2DikLBZyr82-sL0h99ag1mJTxd-4ipxuoeOHSd6cZvIqfA1-QD4ztOWc9rs7HpP9ZXe4anyX/s900/nicolas-paugam-recto_delicatesse-HD.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="810" data-original-width="900" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghSs0UVt70IAZzwO6JCUK6cDMA1a0n1D2p_NoT4plTvTHYbsSVUio-t161XD4WsDhcuJcoaN3lp0vgkECyETpJM-brW_UCvsvIA09vBQ2Jc9koFdV_D1eY2DikLBZyr82-sL0h99ag1mJTxd-4ipxuoeOHSd6cZvIqfA1-QD4ztOWc9rs7HpP9ZXe4anyX/w400-h360/nicolas-paugam-recto_delicatesse-HD.webp" width="400" /></a></div><br /><p></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">C’est quoi ces minuscules piqûres de
griserie qui viennent nous farder l’âme à l’écoute des
chansons de Nicolas Paugam ? Entêtantes comptines qui trottent
sans cesse, on rêvasse, on sifflote et fredonne à l’air libre, à
la merci de n’importe quel enivrement. Le cœur emberlificoté est
à la limite d’un petit pas de danse chassé, juste avant de
reprendre le cours ordinaire des sentes. J’ai mon brasero pour ce
solstice.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">C’est une
rechute, la récidive, je suis joliment retombé chez les Nicolas. Il
se passe un truc, les Nico s’entassent et s’amassent, astre
cobalt cette fois-ci, comme un Brassens chanté par Vanot, un Souchon
habité par Vigneault, un Sheller Nataf des parcs et hortillonnages. Et
puis tiens, « <i>La lumière est immense</i> » sur cette
folle inconscience poétique. Il en a sous le Capo le Nico, et des
tableaux bariolés, fauves et chaloupés, ses six cordes nylons aux
accords cassés virevoltent et nous invitent dans un autre chez nous.
Comment ne pas être charmé par « <i>En pantalon qui va
bien</i> ». Il traîne dans ses sillons des personnages
décalés, un grand-père, des phrases truculentes, des vieux airs de
souveraines chansons d’un autre temps piquées de bossa hexagonale, un Gypsophile Belhomme solaire qui chante sous un ciel sans nuage à
peine.Pour ne rien assombrir au tableau, les manettes de mix sont tenues par Fabien Martin, un studio..une famille. <br /></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">C’est aussi des annonciations,
« l’homme, heureux en somme, est un con, au plus vite il doit
disparaître… » la patience qu’il va falloir. En attendant,
taquinons la paix qui clapote au creux de nos ruisseaux, foulons les
graviers et les humus, buvons la silice en se baguenaudant hébété
sous les airs malins du ménestrel trouvère Nicolas ….. Paugam.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><a href="https://nicopaugam.bandcamp.com/music">https://nicopaugam.bandcamp.com/music</a> <br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><b><span style="font-size: medium;">Nicolas PAUGAM</span></b> 2023 « <i><b>La
Délicatesse</b></i> » sur Syncop’s</p>
<p style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="360" src="https://youtube.com/embed/vn2EwmYGwk4?si=H1jwMeRi-o3ZyiZg" width="480"></iframe></p>charluhttp://www.blogger.com/profile/15540410003294443402noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6458187858580461211.post-79391717740893180342023-12-17T08:40:00.000-08:002023-12-17T08:40:51.132-08:00Blonde Redhead - 2023<p></p><p>
</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLRVUbthnThUvne1f7qlHBiZL0rP8FNfUOlKE8fVmu2IXQ_AWUaTn-Z6CK0-I9LfJtRxdlsprLPDuwPNgbeqForKTOafNfXYha0BPZhAF_Kba15vAJp7fok4N1AkDChV8c8Nd0xb80GiN_uT0utR01deMW4IQmJGVykvfXb6KfZJzGZaEFhQGlcEuC8VLj/s2560/BLONDE-REDHEAD-SIT-DOWN-FOR-DINNER-LP-1-scaled.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2560" data-original-width="2560" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLRVUbthnThUvne1f7qlHBiZL0rP8FNfUOlKE8fVmu2IXQ_AWUaTn-Z6CK0-I9LfJtRxdlsprLPDuwPNgbeqForKTOafNfXYha0BPZhAF_Kba15vAJp7fok4N1AkDChV8c8Nd0xb80GiN_uT0utR01deMW4IQmJGVykvfXb6KfZJzGZaEFhQGlcEuC8VLj/w400-h400/BLONDE-REDHEAD-SIT-DOWN-FOR-DINNER-LP-1-scaled.jpg" width="400" /></a></div><br /><p></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">La lumière incendiaire transperce la
maison, oblique elle vient enflammer la nappe rouge qui ensanglante
les murs. « <i><b>Sit Down for Dinner</b></i> » transporte mon réveil.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Le jour se lève sûr de lui, le soleil
dessine la flèche du bourg en ombre chinoise, tout est lumière ce
matin. « <i><b>Sucre de pastèque</b></i> » de Brautigan
résonne encore sur mon palais, ses nouvelles ont embellie mes heures
les plus creuses de la nuit.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Le livre est refermé sur la table du
salon, le soleil dehors fait fumer les branches du cyprès et le haut
de mon muret. Dessus, le Rouge-gorge malicieux vient s'y réchauffer
les pattes. Il contemple les prémisses de ce jour nouveau. Il aime l'hiver qui s'invite.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">« <i>Snowman</i> » finit sa
complainte, mon antre est clair, je vais prendre ma pelure, ma
grosse écharpe et aller faire croustiller les feuilles gelées. Tout
se mélange, le soleil pastèque, le sucre fraise des Blonde Redhead,
le goût du café dans ma bouche, mon ruisseau qui m'attend juste en
bas avec son doux débit mou imperturbable. J'ai hâte d'aller lui
parler. Le froid a fait virer les couleurs au pastel, quelle douce
matinée mauve.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Je n'ai aucun projet pour la suite,
qu'une vague idée de laisser couler ce ralenti. La mélancolie du
poêle qui redémarre me réclame une odeur de châtaigne. Elles sont là au pieds
du potimarron, dans la coupelle vert bouteille, posés sur la ronde nappe rouge qui s'éteint, une nature morte en sursis. Au retour, je vais sûrement croquer
des arbres à l'encre de Chine avec la voix encore de Kazu à peine
troublée par le frottement de la plume sur la cellulose assoiffée. Longer le
ligneux délicat du pinceau détrempé en laissant dégouliner « <i>Rest
of her life </i>», malicieuse anesthésie, jusqu'à ce que le
soleil aille incendier l'autre côté de l'horizon, sous l’œil
coquin du Rouge-gorge impassible. </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"> </p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtNbn_tnImI2ieQXcHTuXLG0hCtGE-_Zw1sbiUPeoUTee02d3YMuCxhTt7xz3srqgzlJlBxbxYKBbggjg9elE0Lt_iv0GbVBA8AKhL0IR2GdzSMgunmlH6a1nHD_NXr-LhME6BjXk6BSTMhvE9OCbbtKv8JPV8EJVi-bhhsSMlOrfm51UuHd3V90actREX/s4000/IMG_20231217_171124.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4000" data-original-width="2992" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtNbn_tnImI2ieQXcHTuXLG0hCtGE-_Zw1sbiUPeoUTee02d3YMuCxhTt7xz3srqgzlJlBxbxYKBbggjg9elE0Lt_iv0GbVBA8AKhL0IR2GdzSMgunmlH6a1nHD_NXr-LhME6BjXk6BSTMhvE9OCbbtKv8JPV8EJVi-bhhsSMlOrfm51UuHd3V90actREX/s320/IMG_20231217_171124.jpg" width="239" /></a></div><br />
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><b><span style="font-size: medium;">Blonde Redhead</span></b> 2023 « <i><b>Sit Down
for Dinner </b></i>» sur Section1</p>
<p style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/-ZdpbE5W4xo?si=3CIUhq-fzwiXAv1_" width="480"></iframe></p>charluhttp://www.blogger.com/profile/15540410003294443402noreply@blogger.com11tag:blogger.com,1999:blog-6458187858580461211.post-45497063632519967622023-12-01T02:42:00.000-08:002023-12-01T15:34:27.900-08:00Marcel Kanche 2023<p></p><p>
</p><p style="margin-bottom: 0cm;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpq_1i4TPym36BPCgGu5WYJU2g21gKfcwlr2aRoxD4KPdx3QP_XR82SWDfPFnXFvD4VtUf7FeUiOw-wIHGnwH2T1iJUIZ_tXcaQmh0KtpU6Ue8mRErKvME3rITmK3gGock8GX7PB4OgDCNoTfJ0iXGJ9aeucJtA40N3pwrfIbFL_1y8dHRL9N-URWaCw67/s400/Un-Nid.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="395" data-original-width="400" height="395" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpq_1i4TPym36BPCgGu5WYJU2g21gKfcwlr2aRoxD4KPdx3QP_XR82SWDfPFnXFvD4VtUf7FeUiOw-wIHGnwH2T1iJUIZ_tXcaQmh0KtpU6Ue8mRErKvME3rITmK3gGock8GX7PB4OgDCNoTfJ0iXGJ9aeucJtA40N3pwrfIbFL_1y8dHRL9N-URWaCw67/w400-h395/Un-Nid.jpg" width="400" /></a></div><br /> <p></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Il fallait palier à ces jours de
néant. Tellement de corps autour à gigoter, à brasser grave pour
que dalle, des artisans du chaos. L'envie de charger la mule j'ai
pris la tangente, je pars m'acheter des disques je me suis dit,
comme on va prendre des verres.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Je suis allé glaner du son et des
mots. J'ai pris mon temps, le disquaire, la priorité du moment.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">L'idée a mûri sur la ligne 27 orangée
direction Saint-Michel, la faim au cerveau, l'ordre des bacs à explorer. Aller acheter un disque comme un aguerri, la mission du jour et je me souviens de
cette addiction collée au cortex à batifoler tout azimut. Des
heures entières à fouiller partout les caisses et
les promontoires les esgourdes habitées, les mains nerveuses et les
phalanges affûtées.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">International, français, indie, jazz
ou prog, les jambes téléguidées et l’œil chasseur, je me vautrais en compulsif jamais rassasié. J'ai pesé
mon addiction, calmé mes ardeurs, l'achat est devenu sobre et
solennel. </p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Ce midi, j'ai pris la tangente, j'ai
élagué la routine pour aller perquisitionner Gibert.
Sans idée précise aucune je suis allé marcher sur la canopée des
arbres indigènes et j'ai pioché Séverin, Daniel
Darc par Frédéric Lo, « <i><b>Forêt</b></i> » d'Antoine Bataille,
Marc Delmas et sa « <i><b>Superficie du ciel </b></i>» .. Et puis je
suis tombé comme une certitude, sur ce diamant brut, un de ceux qu'on ne
contemple pas en streaming. Je l'avais dans les mains, je me suis
redressé, le reste de la visite ne fut que ronronnements et réflexes
.. j'ai barboté crâneur, compulser un peu dans le tout-venant,
suis reparti assouvi.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">« Elle dit regarde les arbres,
ils boivent toutes nos larmes... et les fleurs portent tous nos
drames ».
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">A peine exploré, « <i><b>Un nid</b></i> »
est devenu cellulaire, impacté d'emblée par la pochette, les
couleurs roussies de l'automne, un baume à
l'âme. Les titres lus, les textes bus, je n'avais plus qu'à
enclencher.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Ténébreux à balayer la mélancolie..
je vais me traîner des journées entières à cabotiner des vieilles
idées, à me ressourcer au Kanche qui me gifle depuis des années, deux décennies déjà. Sa bio s'épaissit, il est le vieil arbre noueux régnant dans mon jardin. <br /></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Cet album est tellurique, sombre et
vital, un banc brûlé à l’orée d'une forêt noire qui nous verra
disparaître, enchevêtré dans un soir enténébré, nous dansons
mou diaboliquement comme des fardeaux que nous sommes, que nous avons
toujours été. Et puis « <i>Figure</i> » de Bertrand
Belin ajoute à ma génuflexion crépusculaire. Le son de celui-ci
est magistral avec quelques fulgurance post-rock, « <i>Un
passage </i>» sur un texte de Despentes. « <i><b>Un
nid</b></i> », comme un Bashung avec des parfums de Ferré
Manset Burger .. à déguster à main nue, seul absolument.
</p><br /><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><a href="https://www.marcelkanche.com/">https://www.marcelkanche.com/</a>
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><b><span style="font-size: medium;">Marcel KANCHE</span></b> 2023 « <b><i>Un Nid</i></b> »
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><br />
</p>
<p style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="360" src="https://youtube.com/embed/-8D2Prt0UTc?si=Bypz6HNgKXInGsW_" width="480"></iframe></p>charluhttp://www.blogger.com/profile/15540410003294443402noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-6458187858580461211.post-63463284378266002982023-11-18T01:56:00.000-08:002023-11-18T03:35:29.383-08:00Fabien Martin - 2023<p></p><p>
</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3iZYIlg_mno3Jeo9c39zCNw4F5isc2r5GDJBRC64OYzaXcyWikK8mLuJMFSUeUWN_qvGOJr0n5BaqLniofNjmiumMJQkjCESvPqUpXX1xD_RfF1wFDKyYaqxu-xx6ZtPhKXRQNa6bWZP6hw8s0b6Qz4F5-IHeNRLfcFoA84Tpgqk2ycecxDg4WLJQfSPg/s400/Je-ne-fais-que-marcher-dans-la-montagne.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="400" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3iZYIlg_mno3Jeo9c39zCNw4F5isc2r5GDJBRC64OYzaXcyWikK8mLuJMFSUeUWN_qvGOJr0n5BaqLniofNjmiumMJQkjCESvPqUpXX1xD_RfF1wFDKyYaqxu-xx6ZtPhKXRQNa6bWZP6hw8s0b6Qz4F5-IHeNRLfcFoA84Tpgqk2ycecxDg4WLJQfSPg/w400-h400/Je-ne-fais-que-marcher-dans-la-montagne.jpg" width="400" /></a></div><br /><p></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Je vais finir par ne parler qu'avec des
gens qui me parlent. Mes chroniques parsemées deviennent strictement
hexagonales. J'aurais bien tenté un truc sur les Stones ou les
Beatles de Noël 2023 mais je trouve pas les mots, l'envie est à des
lustres. Des bords de mer, sur le chemin au creux de la campagne ou à
flan de montagne, plein de chansons où l'on se cherche nous
soulèvent.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Et puis, il se passe quoi avec les
Nicolas ? Laureau (Don Nino), Falez (Signal Faible), Contant (grande
révélation), Paugam (touchante découverte) et j'écoute le Comment
en ce moment avec son « Blason », et le Michaux aussi,
cet artiste discret dont il va falloir absolument que j'en cause un
moment. Le syndrome doit cesser.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Alors dans la gamme des chansons
tristes qui nous construisent et nous guérissent, j'ai mon Fabien.
Je me permets de dire « mon », car il m'est tombé dessus
en 2004, ajoutant à l’arborescence des artistes de par ici sa
branche ligneuse belle et fébrile. Des fils conducteurs torsadés du
câble qui s’épaissit, il est dedans.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Son « <b>.aMour(s)</b> »
flamboyant aurait dû être couronner, mais je sais où je vis. La
neige est tombée sur le rouge rose orangé des amours exaltés. Du
coup, comme un texte de Tesson blanc, un autre paradis se dessine.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Le flan sous les cimes donne sur
l'estacade, rien de tel pour cogiter. Peu importe le relief, mont,
colline ou rocher, tout de nous remue dans les remouds, grimper un
arpent, ne plus avoir pied, ou tout contempler de la jetée. Pour
savoir qui on est, hauteur ou profondeur.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">La surface est un naufrage.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Auprès de Fabien une fois de plus des
gens que l'on aime, Ours, Jil Caplan (je pense encore à son livre
délicieux), le dansant des cordes graves Jeff Hallam (découvert pour
moi avec Dominique A), et les cordes de piano dont on entend les os
dans la « <i>Boite noire</i> ».
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">« Les radios qui ne passent
pas ».... je sais où je vis définitivement. Fabien psalmodie
et met à plat, les ailes un peu voilées. Des gros trucs se
détachent en permanence, roche ou glace, ville ou calotte, falaise
ou façade, un bout de plafond ou une étoile. En attendant, Fabien
Martin continue son chemin, compose et chante sur nos cerveaux
abîmés. « <i>Comment devenir qui je suis</i> » danse dans ma
tète depuis des jours, il sera au Café de la Danse le 9 janvier
(avec Nicols Contant en 1ère partie). Hâte de vivre tout ça
littéralement.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">https://www.fabienmartin.fr/ </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">https://www.cafedeladanse.com/event/fabien-martin/ </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">https://www.facebook.com/fabien.martin.77<br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><b>Fabien Martin</b></span> 2023 « <i><b>Je ne fais
que marcher dans la montagne</b></i> »
</p>
<p style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/xgpqNG1a-e0?si=PBCnpGDz1KIXwq2X" width="480"></iframe></p>charluhttp://www.blogger.com/profile/15540410003294443402noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-6458187858580461211.post-66030830161994574862023-11-10T07:27:00.002-08:002023-11-10T07:27:36.165-08:00Signal Faible - 2023<p></p><p>
</p><p style="margin-bottom: 0.5cm;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOy-zQ7fWQiIYdIRbWHUTPZWm_Ual9NfD3U9BA_CWJgcy3_iVm3SevH-nvKYdDQlk-El3yMEl2FXX7ArhipA2g43Fcrl-ZqI1EuGzEW_J1DEFZGQfYW7yOicLz1hVFDGVMd1h-5U_9zh2RcghQChhcYpzvdhvW2MfRlPpmD5edxX-vI_hq8xSoAOf-Gffs/s1200/a1246132403_10.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOy-zQ7fWQiIYdIRbWHUTPZWm_Ual9NfD3U9BA_CWJgcy3_iVm3SevH-nvKYdDQlk-El3yMEl2FXX7ArhipA2g43Fcrl-ZqI1EuGzEW_J1DEFZGQfYW7yOicLz1hVFDGVMd1h-5U_9zh2RcghQChhcYpzvdhvW2MfRlPpmD5edxX-vI_hq8xSoAOf-Gffs/w400-h400/a1246132403_10.jpg" width="400" /></a></div><br /><p></p><p style="margin-bottom: 0.5cm; text-align: justify;">A point nommé, un faible signal où
tout semble vouloir se soustraire vient me cueillir.
</p>
<p style="margin-bottom: 0.5cm; text-align: justify;">Dehors, rien n'est à retenir, et
pourtant le vert des arbres semble s'accrocher. Les vents coléreux
peuvent bien s'époumoner, le gris demi-jour épouse cette
résistance, la feuille et son vert messidor ne lâche rien. J'ai
bien vu un con en tee-shirt dans la rue, pas plus tard qu'hier,
juste avant une énième trombe de novembre. Tongs dans les
caniveaux, sandales dans la marmelade, on nage dans le superflu
déboussolé.
</p>
<p style="margin-bottom: 0.5cm; text-align: justify;">La chlorophylle persiste et
s'accroche, comment lui dire que c'est mort, de descendre le vaillant
drapeau, qu'il faut se soustraire et laisser le « <i><b>Nom du
Domaine</b></i> » nous parler de l'hiver, de dire au brouhaha de mourir
un peu. Sans frimât, comment se réfugier dans les cœurs chauds.
Des petites tètes s'agitent partout, des petites idées en feux
follets, rien n'y fait. Comment ils vont faire si personne leur dit
que l'été n'est plus ?</p>
<p style="margin-bottom: 0.5cm; text-align: justify;">Le vent chante encore dans le
peuplier.</p>
<p style="margin-bottom: 0.5cm; text-align: justify;">« <i><b>Nom de Domaine</b></i> » arrive
à point nommé, tellement de souvenirs superflus collés sur cette
voix, cette mélancolie recroquevillée, ces accords, cette nonchalance chantant la beauté du silence
des bocages et des prairies, des champs et de mes huis clos quand
l'automne se la pète. D'autres voix s'ajoutent sur cette
« <i>Soustraction </i>», la liste est longue, de Julien Orso Jesenska à
Quermalet, en passant par Betsch, Vanot et Cabane, des Julie et un Gontard....puis des noms de frères qui font du bien, Dardenne, Podalydès. J'aime cette
idée musicale et chaude de s'accrocher mes cœurs à ces endroits
sensibles et permanents pour secrètement passer l'hiver vert avec nos
âmes blanchies. Nicolas Falez est de retour et n'oublions pas que « rien ne
guérit comme les chansons tristes.. ».
</p>
<p style="margin-bottom: 0.5cm;"><br /><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0.5cm; text-align: center;"><b><span style="font-size: medium;">Signal Faible</span></b> 2023 « <i><b>Nom du
Domaine</b></i> »
</p>
<p style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/72L6SW310NA?si=3ibz9jeCdbosKTgN" style="background-image: url(https://i.ytimg.com/vi/72L6SW310NA/hqdefault.jpg);" width="480"></iframe></p>charluhttp://www.blogger.com/profile/15540410003294443402noreply@blogger.com17tag:blogger.com,1999:blog-6458187858580461211.post-304549166466579172023-09-23T11:47:00.002-07:002023-09-23T11:47:19.726-07:00Don & Françoiz <p></p><p>
</p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifZ3ZWhS6vKMSqW9D23-b03Q4fwIJdK-PJU1BxvSimteKMBN35eFH2UEdJiTh8BGegQf-opqjV0en957_tIIPC54-4cb4qTQsxEqboJHq_r__ubSNaEawngh5vJCuXAjXbrHfE9hthOqsh12h3IN70EYwROu7G6AnfPPvJxCOYPV_kgYbuBhwAJvOEXyVa/s1200/a1913211530_10.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1200" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifZ3ZWhS6vKMSqW9D23-b03Q4fwIJdK-PJU1BxvSimteKMBN35eFH2UEdJiTh8BGegQf-opqjV0en957_tIIPC54-4cb4qTQsxEqboJHq_r__ubSNaEawngh5vJCuXAjXbrHfE9hthOqsh12h3IN70EYwROu7G6AnfPPvJxCOYPV_kgYbuBhwAJvOEXyVa/w400-h400/a1913211530_10.jpg" width="400" /></a></div><br /> <p></p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">On m’avait prévenu,
avec un nom pareil, la P’tite Annick, tu fonces vers le naufrage.
Autant, j’ai toujours eu une attirance pour la petite agitation,
l’ondulation facile, la tendre houle et les embruns sur les yeux,
autant je fuis la tempête. La bave aux lèvres et la mousse fouettée
sur les rochers c’est pas pour moi.
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">La P’tite Annick en
laissait de l’écume sur la chaloupe. Ça éclaboussait par gros
coefficient, lunatique, lunaire, c’était ma petite fontaine d’ici,
ma sirène punk aux gros postillons, sauf que voilà, ça finissait
toujours par cabaner, des tasses à prendre, et moi comme Jack dans
l’eau gelée je m’accrochais au bat-flanc qui flotte.</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Dès le début les gars
m’avaient prévenu, « <i>laisse ficher le camp cette jolie
carlingue, tu vas finir au fond. Cette agace-pissette c’est pas
pour toi</i> ». Sauf que les p’tits gars, ils ne savaient pas
que ma P’tite Annick il fallait lui mettre du son, des belles
chansons d’un peu partout. Sa spécialité, les reprises, ça la
calmait direct. Ça tanguait encore dur sur sa frimousse, mais je
mettais calmement des chansons dans la tempête, un peu comme Roger
Bricoux qui s’acharne à jouer avec son trio sur l’épave en
devenir, et hop, elle se laissait happer. Le vent cessait, les
moutons des vagues du grand large se barraient, l’huile sur la mer
au fil des chansons. « <i>Tiens, je suis sûr que tu l’as pas
celle-là.. hein.. vas-y..c’est quoi ?? … ‘ouahh
t’es trop forte</i> ». Le ciel s’éclaircissait.
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Ce soir-là, un gros vent
entamait l’océan, un truc trainait comme un solstice divers en
plein été, des creux mes aïeux comme dans un parc d’attraction,
moi qui déteste les grands 8, sauf quand il s’agit d’écouter un
disque Prog. Nous voilà bringuebalés comme de vieux pécheurs
burinés, je vieillissais à vue d’œil, j’étais le vieil homme
et sa mémère. In petto, j’ai sorti cet album tout neuf avec
dedans mes chouchous de bien longtemps déjà, Françoiz Breut et Don
Nino (Nicolas Laureau qui aimait l’idée de Domino pour son alias).
Je n’avais qu’une idée en tête depuis mon retour ce tantôt,
écouter « Cover Songs in Inferno ». L’aubaine.
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">C’est quand même
vachement bien foutu la musique, elle a adouci les heurts en quelques
minutes. Annick prise au piège dans sa phase descendante, moi
confiant avec le livret dans les mains .. « <i>Oh la vache
celle-là, je l’adore.</i> <i>Jefferson Airplane… tu te souviens,
ce sublime lapin blanc, folk celtique habité, et Grace Slick foutre
Dieu, et Françoiz…. si nous partions sur la côte, je prends tous
les Jefferson et quelques Breut.. nous dormirons dans la bagnole</i> ».
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Nous avons fini la nuit
blottis partagés entre le calme retrouvé et l’excitation du blind
test retournant des cartons de disques à la recherche de l’original.
Le naufrage n’est pas pour aujourd’hui. Nous irons chez le
disquaire demain, nous partirons nous deux, à la recherche des
originaux. </p><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"> </p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhO-a9C4nMmwAyRwO2XPs61FnLRD07Huwdq8usnNZz_Xbm1YFzxpdE4Ba8uvPP90kcxKqPqEiwS0a0HywF7krSrsfLjKiujSm_J5reTr7WGrylB-6WWNf5qp7uLZQzD1HU7RYxLRaiAjjYdXdvI5XsnaVIkaYSRJjIwL_VylAfWHM6LrzRc5PpEZh0kQbgm/s1200/1200x680_sc_don-francoiz.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="680" data-original-width="1200" height="226" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhO-a9C4nMmwAyRwO2XPs61FnLRD07Huwdq8usnNZz_Xbm1YFzxpdE4Ba8uvPP90kcxKqPqEiwS0a0HywF7krSrsfLjKiujSm_J5reTr7WGrylB-6WWNf5qp7uLZQzD1HU7RYxLRaiAjjYdXdvI5XsnaVIkaYSRJjIwL_VylAfWHM6LrzRc5PpEZh0kQbgm/w400-h226/1200x680_sc_don-francoiz.jpg" width="400" /></a></div><br /><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><b><span style="font-size: medium;">Don & Françoiz </span></b>2023
«<i><b> Cover songs in inferno</b></i> » sur Prohibited Records</p>
<p style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="360" src="https://youtube.com/embed/VbCfnJ6WiLk?si=lG2NepcbUVXILFaG" width="480"></iframe></p>charluhttp://www.blogger.com/profile/15540410003294443402noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-6458187858580461211.post-59307884245799324922023-08-14T04:36:00.000-07:002023-08-14T04:36:56.372-07:00Casagrande <p></p><p>
</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4IZcwR9lGt5OsZ1x6frYd0scHqpY--HPXnBsePlbrKJZdlMfay4ubK5OZn46enqLB8t-UBT80XITdjsY5xjMS7WDvCZmDj01-V-3nZAlCkpbxlx1rrzWK6jJOPXttc5uDPAvrDW4vtOEPSlM8Zjqr8Q9lz94EXpa-JvZXiQZoJJpJyduL-8kQSOP4hlfb/s2560/71F1EA83-C75D-4005-AFAD-210A44224208-scaled.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2536" data-original-width="2560" height="396" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4IZcwR9lGt5OsZ1x6frYd0scHqpY--HPXnBsePlbrKJZdlMfay4ubK5OZn46enqLB8t-UBT80XITdjsY5xjMS7WDvCZmDj01-V-3nZAlCkpbxlx1rrzWK6jJOPXttc5uDPAvrDW4vtOEPSlM8Zjqr8Q9lz94EXpa-JvZXiQZoJJpJyduL-8kQSOP4hlfb/w400-h396/71F1EA83-C75D-4005-AFAD-210A44224208-scaled.jpeg" width="400" /></a></div><br /><p></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Chaque instant est posé sur Kodachrome,
une pochette diapo, on gardera cet instant des « Villes
sauvages » comme la photographie d’un moment de doux bonheur
mélancolique. Un album délicieux défile, une soirée photo, des
gens que l’on aime dessus, devant de beaux paysages nostalgiques.
Notre enfance est déposée au pied d’un arbre, le vent se lève,
les oiseaux laissent chanter les herbes.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Tout ce que j’aime cette discrète
apparition, ces touchantes ballades. Sur la même étagère que
Franck Monet, Albin De La Simone, JP Nataf, Bertrand Louis, Fabien
Martin, Thierry Stremler, je déposerai Casagrande. Se poser et
écouter le sépia sur l’écran de projection blanc déroulé. De
belles personnes sont là, des sourires, de grandes respirations, des
paumes qui se touchent, des joues qui se collent, quelques éclats,
une larme, des moites odeurs sur un silence rempli de prunelles.
L’histoire défile, les anecdotes reposent.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">C’est cuivré, c’est l’hyper
intimité déposé, les sentiments ondulent douillets. Les cordes
graves dansent et se déhanchent comme Jeff Halam, les claviers sont
légers, Fabien Martin colle sont papier peint. Armelle Pioline est
là, Zoé Colotis aussi. Oh les belles chansons de par ici.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><a name="_GoBack"></a>Tous confinés à
s’aimer, un puzzle de 8000 pièces, des baraquements à s’isoler, mes murs sont pleins de « <i><b>Villes
sauvages </b></i>».
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Noir de souvenirs, gorgé de campagne,
l’ensauvagement des villes nous ramène à l’humus. Et dire que
je suis né sous Pompidou… ah mais nan, sous De Gaulle, à qq jours
près. </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><b><span style="font-size: medium;">Casagrande</span></b> 2023 "<i><b>Villes sauvages</b></i>" label : Littoral records </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">https://casagrandemusic.fr/<br /></p>
<p style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/JUQXKRmYg5w" style="background-image: url(https://i.ytimg.com/vi/JUQXKRmYg5w/hqdefault.jpg);" width="480"></iframe></p>charluhttp://www.blogger.com/profile/15540410003294443402noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-6458187858580461211.post-87508782371085816252023-08-03T12:03:00.004-07:002023-08-05T04:56:05.955-07:00PJ Harvey - 2023<p></p><p>
</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEip4aD7cgT3dnDzZU2K-AWWtjyPhofJAaYakLN5nuew35wt94uVqLlvYMk8OFl_6_GHSVC0oVaM-d-AoePx3NBadEvfhWzcTEZ43ZNRs_2_YCtOyNQX16yUW5nzBSHEA5wwJlchKszOXnTzyrIXZAd4B7MAkrIWqtQtnVW2BD6_-2xMlfLQdofY1F9stmNN/s1280/PJ-Harvey.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1280" data-original-width="1280" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEip4aD7cgT3dnDzZU2K-AWWtjyPhofJAaYakLN5nuew35wt94uVqLlvYMk8OFl_6_GHSVC0oVaM-d-AoePx3NBadEvfhWzcTEZ43ZNRs_2_YCtOyNQX16yUW5nzBSHEA5wwJlchKszOXnTzyrIXZAd4B7MAkrIWqtQtnVW2BD6_-2xMlfLQdofY1F9stmNN/w400-h400/PJ-Harvey.webp" width="400" /></a></div><br /><p></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">La table de coupe a mangé l'horizon.
Les moissonneuses ont quadrillé. Tout alentour chuinte couine et
rechigne. La chaume est étendue. Un malingre coquelicot semble avoir
été épargné. Il est là à danser debout jaillissant de la paille
allongée.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Il n'est pas fier plus que ça, d'avoir
échappé aux dents du mastodonte. Il est juste là, à danser,
entier sans être altier.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Tous les cœurs palpitent encore, le
gibier s'affole, la terre rasée, tout est à nue.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">L'acier a ébarbé. Sous un sirocco de
poussières de blé l'ocre s'est allongé. Tremblez bromes et pavots,
les grosses machines à dents grondent.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br /></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br /></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Une branche érodée sous un soleil
cuisant, albédo sur sable blanc, sol de titane bouillant, tous les
enfants questionnent. Des sons sourdent, des acoustiques lancinants
luttent. Un coquelicot survit, sauvé des faux. Orphelin des
euphorbes et des bleuets, sans aucune fierté, il tangue lucide, le
rouge aux joues, tous les jours suivant seront des contentements. Et
Août chante.</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Août imbibé plante son automne,
vermillon Papaver se dandine plus encore. Il repeuplera la prochaine
saison de ses graines noires tombées sur la terre d'une année qui
dépérit.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Qui d'autre que Polly Jean pour crâner
humblement devant les dents de la table de coupe des grandes
élagueuses.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Tranquille ce soir entre les murs
blancs, les parfums vont revenir à nouveau, un genou à terre sur le
ponton. PJ23 sera mon code de flottaison sur les grands horizons ras
de paille, le divin coquelicot.</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><b>PJ Harvey</b> 2023 «<i><b> I Inside the
Oldyear Dying</b></i> » sur Partisan records.
</p>
<p style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/MZDfM6bhKMc" width="480"></iframe></p>charluhttp://www.blogger.com/profile/15540410003294443402noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-6458187858580461211.post-4355166626968727202023-06-17T07:50:00.001-07:002023-06-19T10:51:52.760-07:00Jean-Louis Murat <p></p><p style="margin-bottom: 0cm;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTcsdFN63X5HIJVvTK4y9kw7Tpk3hNBlao4F90nHHnEO_XiMbrhnoCYwqJ09OisMutd0afeWgaapMikB3dtjAYm-qU8nJCTgO7dnW1oVydEHqSAqpVvO7FFr5MGzCtlmNQOuBAmh9pju1whNzPk5QhYaxaL9y5FJaZ93RjUEdnpCsqFMRgvwSp9W84QQ/s3500/OVSRLJ6TNRDH3ANALCVW5MWESI.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="3500" data-original-width="3500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTcsdFN63X5HIJVvTK4y9kw7Tpk3hNBlao4F90nHHnEO_XiMbrhnoCYwqJ09OisMutd0afeWgaapMikB3dtjAYm-qU8nJCTgO7dnW1oVydEHqSAqpVvO7FFr5MGzCtlmNQOuBAmh9pju1whNzPk5QhYaxaL9y5FJaZ93RjUEdnpCsqFMRgvwSp9W84QQ/w400-h400/OVSRLJ6TNRDH3ANALCVW5MWESI.jpg" width="400" /></a></div><br /> <p></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">« <i>Si je m'attendais </i>».. il
était pourtant question de « <i>Rester dans le monde</i> »</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;">Ce blog est parti d'une idée de
partage avec comme parrain virtuel Dominique A. Je me disais il va
longer ma motivation, me tenir par la menotte, me guider. Il fallait
à tout prix que je divulgue et partage le monticule discographique.
Toujours il me faut un point de fuite.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;">Plein d'autres ont déboulé.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;">Des artistes à tire-larigot.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;">Jamais trop, je me suis senti happé,
tout s'est bâti autour d'eux.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;">Au fil des billets, le paysage en outil
s'est installé, il a pris les commandes. Tout s'est lentement
habillé d'horizon, de matinées nacrées en crépuscule vallonné.
C'est un socle fertile d'être au service des beaux artistes. Le
vertige labyrinthique d'ouvrir les vannes, de se laisser porter. Tout
convergeait vers le motif.. j'écoute imbibé de nature quelque soit
la saison. Une approche météorologique des écoutes est devenue une
obsession, une sorte de phénologie musicale.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;">J'ai une confiance absolue en mes
paysages irréversibles foudroyant notre anecdotique passage. Le
globe n'est pas en danger, c'est juste le bipède dessus qui flippe sa race pataugeant dans ses glaires. Il croit tout maîtriser, et la patience
des arbres devant la panique des ânes est la chose la plus
rassurante que je connaisse.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;">Un jour, tout reprendra sa place, à
son échelle, sans le nuisible bipède. L'équilibre biologique
inébranlable perdu l'espace d’à peine quelques siècles,
reviendra. Des molécules nouvelles et transformées subsisteront en
nano stigmates, un poil de cul dans l’Amazonie, une vulgaire trace
balayée d'une simple éruption. Nous, sur la planète, juste une petite gène.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;">L'infiniment petit préoccupe, une
prise de conscience tardive. Il reste encore à se retourner, et
prendre quelques minutes la considération du cosmos. On va encore
rester quelques instants, puis on laisse tranquille. Désolé pour la
gène occasionnée. L'être humain ne sera qu'une anecdote.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;">Un jour le paysage nous accueillera.
Quelle idée rassurante que nos cellules éphémères aillent
rejoindre tôt ou tard le moléculaire de la croûte. Un risible
passage, une petite gène que notre déambulation énervée.
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<p style="margin-bottom: 0cm;">Dans tout ça, il reste l'amour et la
poésie. Depuis quelques mois j'étais dans une très forte vague du
gars qui nous parle de l'ancien monde réel. J'ai été cueilli par
celui qui est allé rejoindre les cailloux. Je crois que c'est ça la principale différence entre Dominique et Jean-Louis, l'un peint les
êtres humains, l'autre les paysages.
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<p style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;">Un de mes récidivistes, un autre
récurent, ils partent et sonnent le glas. Je me disais, Dominique A
pourrait clore ce blog un jour, s'il arrêtait de me suivre, s'il
venait à démissionner. Je marchais sur deux pattes, me voilà
unijambiste. Ça va pas être facile de continuer à cloche-pieds
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><br />
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<p style="margin-bottom: 0cm;">Une cime de poésie se fige. La foule
s'ankylose de son plain gré.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;">Je suis tombé de vélo, abasourdi de
gnons, brinquebalé et abattu. Je ressasse plein d'idées
larmoyantes. Quel autre endroit ici pour causer de ça ? La
disparition de Jean-Louis Murat. Je me suis bâti une vague idée
d’idéale autour de son art, un refuge qui marie à merveille
l'artiste et l'humain d'un même individu. J'ai beau me dire qu'il
faut à tout pris rester dans ce coin de campagne qui jute toute les
musiques que j'aime, mais les remontées inévitables à la surface
médiatique me giflent l'âme, il faut voir tout ce qu'on nous donne
à écouter.</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;">Si je m'attendais. La marge de sa
fraîche plaie à peine coagulée est à nouveau flanquée de dédain.
Replongeons.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;">Voilà, c'est la fin du parcours pour
lui, on n'imagine pas l'impact de certaines choses. L'architecture
fragilisée d'un blog déjà anémié. Toujours quelque chose me
laissait la foi, des albums à brandir comme on gravit un col. Il en
reste combien des artistes fondamentaux . J'ai l'impression d'avoir
fait le tour, que tout est dit, d'être devenu une momie mentalement.
Quelles idées pour rester, quelle étincelle pour continuer, ne pas
se laisser bouffer. Lutter.Comment le peuple a t-il pu passer à côté du "<i><b>Grand lièvre</b></i>", "de "<i><b>Toboggan</b></i>", de "<i><b>Morituri</b></i>"..... <br /></p>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><br />
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<p style="margin-bottom: 0cm;">«<i> Enfin démissionnaire</i> »
disait Dominique A, continuer à s'exprimer dans le vide, celui
abyssal qui gangrène le quotidien, un déclic pour continuer à
nager dans cette fausse à purin qu'est devenue la culture chez nous,
je parle de musique, de poésie là où il n'y en a plus, dans un
paysage qui se ride. Tiens donc... « <i>Suicidez-vous le peuple
est mort</i> »..
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;">Pour le moment, je laisse glisser et
s'agiter les alentours, je me recueille dans un sirop carmin, juste
s'engluer dans un sommeil mou, des rêves rouge .. sous la lampe. Je
me recroqueville à écouter solennellement, rattraper toutes ces
années bâclées.
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;">Accueille-nous paysage</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</p>
<p style="text-align: center;"><iframe frameborder="0" height="270" src="https://youtube.com/embed/BiSUOmtiUa4" width="480"></iframe></p>charluhttp://www.blogger.com/profile/15540410003294443402noreply@blogger.com17