Mon ami nantais est-il supperstitieux ? Ses canaris préférés ont quand même retrouvé la ligue 2, 44 ans après leur première montée au top, à l'heure où sonnaient pour lui, ses 44 ans bien tapés. Rien qu'un symbole, une idée qui flotte et des coïncidences. A t-il eut peur de mourir à l'idée que les maillots jaune aient pu monter d'un cran à sa naissance et qu'il faille redescendre 44 ans après en Loire Atlantique ? Une histoire de 4, des idées qui passent, une espèce de religion liée au systématisme borné, à l'obsession du rituel, structurer la raison par des cycles.
Et si "la musique " venait conduire mes habitudes, du même effet que "Remué" dix ans auparavant. Un tic artistique ou une envie démissionnaire de se laisser aller à la même longueur d'onde diffusée par ce nouvel effort de Dominique A. Il est clair qu'à frissonner ainsi à chaque écoute des morceaux de l'album, (moi qui en général n'écoute un disque que 2 ou 3 fois de suite maximum), il doit bien avoir une explication à cette exacte assimilation de chaque note et chaque parole. Peut être est il possible de peindre de la même façon, lui qui cherche à confondre tous les arts dans une alchimie inspirée la plus complète. Trouver l'exacte concordance entre une couleur et un clocher; une note et un mot.
La superstition donc voudrait que je dérive et plonge aussi profondément qu'il y a dix ans, quand Remué avait fait de moi un recordman d'apnée sociale, un handicapé adulte, un pionner de mon cortex avec lequel j’ignorais beaucoup de sa texture. Remué est aussi sorti au printemps, l'aboutissement live en juin (une date de "la musique"est prévu pour le 10 de cette année), à l’époque déjà une décennie, la trentaine, venait de gifler mon insouciance....C'est la quarantaine cette fois-ci qui accompagne "la musique". Et puis ces petites coïncidences, l'année de naissance 1969, quelques addictions heurtant la raison, pour retrouver cette insouciance et l’inspiration puisque qu'il parait que tous les hommes sont hypocondriaques.
Et puis il faut bien avouer que, malgré les médias qui s'acharnent à le rapprocher de "la fossette", "La musique" rappelle à Remué de la façon la plus sincère et réaliste possible. Peu importe la façon, la forme, la boite à musique programmable, Dominique A est là et toute fringue d'une autre couleur que l'anthracite appuyé n'y changera rien... la peau est là, point de paysage, mais des hommes, des sentiments, des relations, de la vie, la vraie, du fort, pas du vide, de la violence froide et calme, de la sincérité meurtrie, du romantisme plaqué et subi, celui qu'on réclame parce que l'on souffre et qu'il n'est plus là à défaut de penser qu'il n'a jamais existé. Des hommes, des chimères, des déceptions, des blessures, acoustique ou organique, il est là....feinte à con, piège subtile.. il est là. Même si toutes les relations humaines sont vouées à l'échec, il est bon de rester avec eux, pour quelques moments de bien être, quelques secondes, pour ce bal relationnel infernal et lancinant.
A bah nan, j'suis con, pas possible de plonger dans la même dérive mélancolique, c'est un double album, Remué était simple. Aahhhh quel aubaine ce packaging élégant et généreux, un espoir pour rester la bouche hors de l'eau à happer l'air frais. D'autant plus que "la matière" est aussi relevé que "la musique", c’est bien un double album. Quelle belle idée de devenir prolixe, de bavarder ainsi la condition humaine des temps moderne.
La superstition tient à peu de chose. D'ailleurs mon amis n'est pas mort, Nantes est au plus mal, un sursis ?? nan, un fait récupéré qui fait vivre, comme les religions. D'ailleurs Dominique A est nantais lui aussi...... et si tout ça avait un lien....une connivence terrible qui fait de nous des êtres amoindris et abîmés d'angoisses ????
"La musique" est aux nues, Très très haut.... tiens, bizarre, les ondes espionnes de mon ordi affiche à l'introduction du disque le track listing de "la fossette'".....mouchard fossé, lien dévié, journaliste bougon, internet brouillon, je ne comprends rien à tout ça... Remué, La fossette, peu importe ..Dominique A est là, puissant, ferme, crânant, au dessus de tout, beau et implacable.
Et si "la musique " venait conduire mes habitudes, du même effet que "Remué" dix ans auparavant. Un tic artistique ou une envie démissionnaire de se laisser aller à la même longueur d'onde diffusée par ce nouvel effort de Dominique A. Il est clair qu'à frissonner ainsi à chaque écoute des morceaux de l'album, (moi qui en général n'écoute un disque que 2 ou 3 fois de suite maximum), il doit bien avoir une explication à cette exacte assimilation de chaque note et chaque parole. Peut être est il possible de peindre de la même façon, lui qui cherche à confondre tous les arts dans une alchimie inspirée la plus complète. Trouver l'exacte concordance entre une couleur et un clocher; une note et un mot.
La superstition donc voudrait que je dérive et plonge aussi profondément qu'il y a dix ans, quand Remué avait fait de moi un recordman d'apnée sociale, un handicapé adulte, un pionner de mon cortex avec lequel j’ignorais beaucoup de sa texture. Remué est aussi sorti au printemps, l'aboutissement live en juin (une date de "la musique"est prévu pour le 10 de cette année), à l’époque déjà une décennie, la trentaine, venait de gifler mon insouciance....C'est la quarantaine cette fois-ci qui accompagne "la musique". Et puis ces petites coïncidences, l'année de naissance 1969, quelques addictions heurtant la raison, pour retrouver cette insouciance et l’inspiration puisque qu'il parait que tous les hommes sont hypocondriaques.
Et puis il faut bien avouer que, malgré les médias qui s'acharnent à le rapprocher de "la fossette", "La musique" rappelle à Remué de la façon la plus sincère et réaliste possible. Peu importe la façon, la forme, la boite à musique programmable, Dominique A est là et toute fringue d'une autre couleur que l'anthracite appuyé n'y changera rien... la peau est là, point de paysage, mais des hommes, des sentiments, des relations, de la vie, la vraie, du fort, pas du vide, de la violence froide et calme, de la sincérité meurtrie, du romantisme plaqué et subi, celui qu'on réclame parce que l'on souffre et qu'il n'est plus là à défaut de penser qu'il n'a jamais existé. Des hommes, des chimères, des déceptions, des blessures, acoustique ou organique, il est là....feinte à con, piège subtile.. il est là. Même si toutes les relations humaines sont vouées à l'échec, il est bon de rester avec eux, pour quelques moments de bien être, quelques secondes, pour ce bal relationnel infernal et lancinant.
A bah nan, j'suis con, pas possible de plonger dans la même dérive mélancolique, c'est un double album, Remué était simple. Aahhhh quel aubaine ce packaging élégant et généreux, un espoir pour rester la bouche hors de l'eau à happer l'air frais. D'autant plus que "la matière" est aussi relevé que "la musique", c’est bien un double album. Quelle belle idée de devenir prolixe, de bavarder ainsi la condition humaine des temps moderne.
La superstition tient à peu de chose. D'ailleurs mon amis n'est pas mort, Nantes est au plus mal, un sursis ?? nan, un fait récupéré qui fait vivre, comme les religions. D'ailleurs Dominique A est nantais lui aussi...... et si tout ça avait un lien....une connivence terrible qui fait de nous des êtres amoindris et abîmés d'angoisses ????
"La musique" est aux nues, Très très haut.... tiens, bizarre, les ondes espionnes de mon ordi affiche à l'introduction du disque le track listing de "la fossette'".....mouchard fossé, lien dévié, journaliste bougon, internet brouillon, je ne comprends rien à tout ça... Remué, La fossette, peu importe ..Dominique A est là, puissant, ferme, crânant, au dessus de tout, beau et implacable.
Dominique A : "la musique"-"la matière" 2009 label : cinq7