Une classe musicale intersidérée, des
choses se sont passées depuis des semaines, il n'est pas impossible
ici de toucher le sommet.
Le cours ordinaire des choses semble
vouloir reprendre sa vitesse de croisière, le calendrier des sorties
s'ouvre à nouveau, tout s'accélère, aujourd'hui est une date
cochée, certes Biolay, mais surtout Burger.
Dans l'idée et l'impatience d'aller
vers les « Environs », j'ai revisité ces derniers jours
quelques opus de la Dernière Bande, son auberge artistique. J'ai
revu quelques Kat Onoma histoire d'appréhender l'approche et de
mieux atterrir juste ici.. aussi « Far From the Pictures ».
« Good », « No Sports » en plus et tellement
de collaborations.
« Environs » tombe, et je
suis le cul collé au sol, le crâne cloué au tronc, il pleut un
peu, l'air suffoquant est à l'orage, et si la foudre tombe ce sera
sur cet arbre là. Je dévisage les hauteurs de ses altitudes,
l'élégance de ses attitudes, la beauté est partout en haut en bas,
à l'Est et vers l'Ouest, dans tous les sens et les points cardinaux.
Sa façon de voir les choses et de nous les faire entendre comme il
les voit me convient à la perfection.
Il y a aussi des invités et des
reprises.. « Fuzzy » de Grant Lee Buffalo, quoiqu'il
arrive cette chanson me fait fondre. « La danse anglaise »
avec Bertrand Belin, une évidence, une rencontre naturelle.. Sarah
Murcia, Julia Dorner, Philippe Poirier .. et Christophe qui traîne
par là, pour l'Onoma.
C'est un climax d'une haute fidélité.
On est au sommet.. au Col du Bonhomme.
Rodolphe Burger 2020 « Environs »
label : dernière bande