Errer en terre très connue et revenir
avec des écritures musicales inspirées, c'est un peu le processus
insulaire de la dernière œuvre aventureuse d'Olafur Arnalds.
Son île à lui c'est l'Islande avec
des âmes locales à choper et qu'il a rencontrées tout au long de
ses sept semaines à rebondir sur sept lieux différents. Sept pièces
musicales au bout des bilans des lundi, un disque, un film comme un
clip.
Un album court, comme les nouveaux
jours peaux de chagrin. Une onde musicale pour consoler nos peaux
sans lumière. Des comptines cinématographiques pour l'hiver qui
descends lourdement des nuits étoilées. De la musique qui semble
provenir de toutes ces lucarnes éclairées posées au hasard sur un
fond noir sans horizon.
Rock'n'Folk fète ses 50 ans, Magic fait une pause avant de revenir très bientôt, Traxx et Tsugi sont toujours là, pointus, à revendiquer l'électro un peu partout dans les nouveautés, et je me souviens du label Output découvert chez eux il y a plus de 10 ans. Marc Nguyen Tan alias Colder sortait son premier album "Again" 2003 magnifique, "Heat" en 2005 et puis plus rien pour moi. Une decade de silence et Colder revient avec, comme un seul objet, deux grands disques d'electro-pop (le matériel de "Goodbye" date de 2009) ou pop-electro peu importe, qui auraient surement récoltés les lauriers des pages mensuelles de Magic.
Are We Fall; Echoboy; Poni Hoax et plein d'autres pensées aux côté de ce sombre son 80's tout neuf qui embellit le crépuscule. Le retour généreux de Colder est une cure de jouvence pour ce style musical que j'ai un peu délaissé depuis une décennie, c'est un obscur festin syncopé rempli de belles lumières acrimonieuses.
Le ciel est anticyclonique, je vais attendre les heures saturniennes pour me remettre ce double album en boucle.
Colder 2016 "Goodbye/The Rain" label : bataille music group
Jchui pas sourd d'avoir l'ibuprof à
proximité pour oser vous causer du grétal, la souris entourbée je
clique à qui vieux mieux pour sortir de cette dégueulasserie
absolue et jouissive.. ce son gingembre de tubercule affamée me
pompe le plexus pour resté poli.
Je ne m'aventure pas à travers les
méandres historique du serpent noir, la cuvée 91 la seule qui me
vaille à moi, piètre touriste amateur de la féraille, et quelques
âmes charitables me conseillent. J'essaye, je plonge, c'est comme
une nécessité par moment, pas souvent, par endroit, quelquefois, je
barfouille et scrache des riffs glaireux sur mon socle en branle, le
carrelage en eau, la rosée du rosé, inondé par les baffles qui me
grondent sur la gueule. L'infra basse a fait fuir les rongeurs,
l'odeur des menthes hibernantes et même les colonies d'araignées
planquées dans le coffre de ma sèche à nylon ont exilé.
La gorge et les pustules du parquet
menacent le grenier d'un soufflage sans précédent. BA13 fissuré,
la buche arrimée prête à partir..pourvue qu'elle soit bien dirigée
vers le haut..mon plafond m'emmerde et je voudrais pas la prendre en
pleine poire..quoique.
Impossible de sortir de ces murs, le
truc est trop bon et je suis pétrifié en bas, juste au dessus du
sous-sol qui happe et éjecte.
Me souviens plus si le métal a déjà
été aussi bon du début à la fin du pneu que j'ai écouté.. mais
quelque soit la température, l'ébullition, le surfusion, la
liquéfaction cavalent après cette oraison libérale.. cette
demoiselle menaçante qui aura raison de notre dégueulasserie à
nous.
Un petit dernier pour la route.. on
retraverse l'Atlantique pour atterrir chez les britons, des jeunots
turlupinés par Big Star. C'est un groupe rock un peu moins easy que
les deux précédents, plus Sonic, plus teenagers en mode
enregistrement live et je me souviens de Soft Parade..le groupe.
« Clear Shot », leur
troisième bébé d'une discographie entrecoupée d'une tonne de Ep's et singles, est un
disque rock qui roule au diesel sur les routes humides et fraiches
d'Angleterre. Lourd, gras, gris, gracieux, un peu de graisse pour les
roulements à cordes et le jeu brute défile entre psyché et
shoegaze … « Fast Silver » un sommet.
Du lourd passé entre leurs racines,
Barrett, Logh, Sonic Youth, Big Star, Soft Parade, Stranglers
(« Dream Orchestrator »).....
Je découvre Toy ici sur un label
pourtant très répandu Heavenly, et boucle ainsi la trilogie rock du moment
de bons disques du genre... 2016.
Folk et indie rock, et puisque nous
sommes à partager quelques bons disques rock à la pochette grise de
cette année qu'on a déjà hâte que l'autre se termine aussi, voici du rock
neuf, un poil désuet, du son sépia de n'importe quelle année, des
quasi-yeuves qui ont le gros Feelies sous la Luna.. pas du Dinosaur
mais presque, en plus soft, made in New Jersey.
Ça paye pas d'mine, c'est juste un
super bon disque rock avec un bon son du cru de l'année malgré les heures d'hiver à venir.
East of Venus 2016 « Memory Box »
label : omnivore recordings
Lee in Sweden, les balades de Minor
Majority, le blues-rock d'Anders Osborne, la soul de Junius Meyvant, c'est
The Amazing qui une fois de plus fait briller la musique du côté de
la Suède.
Mélancolique et répétitif, une
filiation avec Dungen, j'entends à travers le coton pop de
« Ambulance » du The Czars, du Postal Service, Green
Pheasant.... du gris de grande envergure. La grande discrétion du
groupe malgré ses quatre albums embellit le cristal mou de leurs
arpèges rock éthérés. Guitare/basse/batterie du nord pour un
disque engourdissant très attachant, The Amazing est une très belle
découverte qui colle à la pochette.
The Amazing 2016 « Ambulance »
label : partisan records
Laisse tes ballerines et mocassins au
placard, j'adore quand tu fais tes lacets, je vois ta culotte entre
tes mollets. Ma rétine immolée, ta jupe en ballade, pas besoin de grand chose
pour décoller, juste là comme ça le monde s'arrête de tourner
quand tu fais tes lacets.
Arrête de dire qu'on a passé l'age,
de regarder ailleurs si tu y es, qu'un quadra c'est cadré tu as le même âge que moi. De toute
façon quoique je puisse regarder, partout tu y es. Mais quand tu
fais tes lacets mon cœur, mon âme fait des ricochets et mon cerveau
bidoche est ficelé, juste là entre tes mollets.
Faut pas grand chose pour passer une
belle journée Fa Si La Sol Lacet Ré, un air, un morceau, une
chanson qui entraine et fait adorer le gris passé le seuil. Un air
qui flotte, une béatitude bêtasse, j'en oublie tout ce qui
m'entoure, tout ce qui me fait regarder mes pompes quand j'y vais
sans y aller.
J'ai presque oublié toutes les autres
chansons du disque, je suis bloqué sur « Pas grand monde ».
Je suis à tes pied, à ton monde, je ne vois que le beau dehors se
dessiner entre tes mollets.
Un air innocent, comme un «Love qui peut », nous y allons, j'y suis depuis longtemps, l'art de
la chanson, la magie d'une mélodie et d'un son. Tout le disque est
super, l'horizon de l'autre côté de mon chambranle est beau, j'aime
beaucoup quand il n'y a pas grand monde, et que par dessus tout,
c'est en dessous que je me laisse doucement mourir entre tes
mollets.
Hisser haut Barbagallo.
Barnagallo 2016 « Grand Chien »
label : almost musique
Toute façon, la chape au dessus de nos
tètes est souvent à ras la casquette, tant qu'on nous laisse les
pâquerettes pour se poser le cul. Joe Purdy me Dylanne l'épiderme
et un conifère caduque m' acupuncture les flans.
« Who will be next » est
une virée country-folk délicieuse, un paysage désuet d'americana
magnifique à soupirer.
Le violon de la chanson éponyme
m'envoie direct à « Desire » mon préféré de Dylan.
« Maybe We'll All Get Along Someday » comme déjà une
contre culture qui bourgeonne et gronde.
Écouter le gris et reprendre le flegme
d'une respiration lustrale sous le clavier, bercé par les cordes
sèches d'une guitare en bois.
Je me suis mis Joe Purdy 2016 dans ma
perf et ma lourde morosité statique danse à travers la brume de nos
haleines.
Ce disque est un doux refuge comme on
va chez Townes Van Zandt, un soin boisé parce que dans l'absolu on
le vaut bien.
« Blues Suede Shoes » sent
le rance, la caisse qui pue, le mec bourré avant d'avoir bu, enfin
quand c'est enregistré en Floride avec 3 guitares, 2 batteurs et un
banjo à la Jojo, des mecs ravagés par la route sans feu rouge.
Nashville, Bâton-Rouge avec une fille en jeans comme une silhouette
qui bouge et qui rêve :( , yeah..une belle cure de wok'n'woll bouse.
Pourtant le soleil passe toujours dans le même sens... où ça ?? de
quel côté ??
« On va vous en donner du
rock ».
« Quand
ils auront fini leurs comédies Quand les sermons seront bel
et bien finis Parce que le type qui prêchait peut plus
redescendre Du dernier gratte-ciel qu'est plus qu'un tas
descendre
Je vais pouvoir enfin vivre vivre comme un
sauvage Et je vais pouvoir sortir sortir de ma cage.... »
Jean-Marie Pottier a oublié Johnny
comme prophétie, « une histoire musicale du 11 sptembre »..
« ..quand le gratte ciel ne sera qu'un tas de cendre »..
prêcheur, sermon, comédie... « On va finir par vivre comme
des sauvages » si ça continue. Il va falloir qu'on se fasse
greffer un plexus de plus si on veut continuer à ramer et passer les
péages. Et puis « Mon Amérique à moi » de
Philippe Labro.. et les oreilles prennent l'eau.
Mon Amérique à moi, c'est une
route sans feux rouges Depuis l'Hudson River jusqu'en
Californie Et dans ma mémoire, je conserve une silhouette qui
bouge Celle d'une fille en jean entre Nashville et Bâton-Rouge Qui
marchait en rêvant près du Mississippi
Mon Amérique à moi,
c'est jamais les gratte-ciel Ni les flics, ni les fusils, ni la
drogue, ni le sang C'est plutôt les enfants qui sur leurs vélos
rouges Distribuent les journaux aux portes des maisons Y a des
bouteilles de lait sur tous les paillassons
Y'a pas que Dassin dans la vie, y'a
plein d'autres trucs tout pourris sur le rêve outre atlantique .. et
pourtant qu'est ce que j'ai écouté ce disque en 1982, un de mes
préférés de Jojo alors, les paroles c'était pas mon truc, et je
m'en branlais de Reagan, des « durillons de comptoir »,
des « orages asexués ».. « Quelque part
un aigle ».. quelque part un chacal, un charognard, un
hyène.. quelque part quelque chose de Tennessee de tout pourri, puis
on repart ainsi font font font.... bientôt près de chez nous, les
liens et transitions sont faciles.
« L'hosto », « Cure
de Blues », « Montpellier ».... wok'n'woll....
quelque part quelque chose, un album rare, très méconnu.. 30 ans
que j'avais écouté.. je lis « Ground Zero », j'ai
entendu l'actualité..
ça craint, on titube avec nos
mauvaises habitudes.. perde la boule en écoutant un chanteur pas
cool.. grosse envie de s'en prendre une grosse grosse... une Caisse.
T'es comme une caisse qui s'traîne A
quatre-vingts de moyenne Sur une autoroute tout droit Tu vois
donc pas qu'tu t'noies ?
T'es comme une vie qui se mène De
semaine en semaine Tu sers à qui, tu sers à quoi ? T'es
qu'une mauvaise gueule de bois
T'es qu'un type qui titube T'es
qu'une mauvaise habitude T'es comme un film sans fin Tu vois
donc pas qu'tu crains ?
T'es comme un duel raté Un camion
déglingué Tu n'as rendez-vous avec rien T'es même pas le
dernier train
Johnny Hallyday 1982 « Quelque
part un aigle » label : phillips
Ce disque solennel touché par la grâce
était trop beau, trop bouleversant pour qu'il ne passe rien. Pas de
bilan précis, pas de recul ni de top approfondi pour cette très
belle année paradisiaque pleine de couleurs et d'harmonie. Muse,
enfant, artistes, du posthume anticipé, testament artistique... la
trinité.
Des boucles de piano, cascade saccadée « Entre
l'aurore et la nuit »,
écho des touches et tout résonne dans un paysage irréel,
un tableau hypnotique et surréaliste. Allegro, Ostinato, Espressivo,
Allegretto, des aurores.
Les notes aigües des cordes sont à
peine consolées par le chant grave du violoncelle sous le crachin
gris d'un xylophone trempé.
Répétitif, obsédant, tout est aux
ordres du piano, céleste, rebondissant sans cesse comme des billes
noires et blanches, cristallines et printanières. Une aubaine pour
le noir qui se dresse devant nos pas.
J'ai tellement soif de lire un piano.
Nicolas Bernier 2012 « Music for
a Piano/ Music for a Book » label : home normal
Ce n'est pas que le virage sonore de
« Dust Lane » m'ait laissé de marbre autant qu'ait pu me
refroidir « ∞ ».
Mais il me tardait de retrouver Yann Tiersen au piano.
C'est exactement le même sentiment que
j'ai avec la discographie de Sylvain Chauveau et ses escapades
electro-drones que j'aime écouter malgré tout.
Je suis pil poil raccord avec mes
émotions musicales lorsque je les retrouve strictement pianistes.
C'est de belle façon ici que « Eusa »
nous ramène à la chambre, aux murs intimes qui invitent à
l'évasion. Les murs de cet album sont ceux d'Abbey Road en plein
littoral. L'écriture et le jeu comme j'aime, magnifiquement troublés
par les interludes vaporeux légèrement field recordings de
« Hent ».
Ce n'est pas que je sois farouche à
l'idée qu'un artiste braque brutalement à 360 %, ou dévie
radicalement vers un autre mode d'expression, c'est juste que j'aime
beaucoup écouter Tiersen minimaliser son écriture.. lui, son piano,
le sel et Abbey Road.
Me suis acheté une cassette audio,
quel pied ce bruit quand on secoue le boitier. Les petits roulements
blancs qui embobinent la bande chrome. Désormais les vinyles
pullulent, à un prix exorbitant, à peine croyable, 30 boules pour
une galette, 30 comme à l'époque mais c'est pas les mêmes boules
qu'avant quand j'en ramassais des 33T. Ils n'ont rien compris, ils
continuent à cultiver l'agonie, personne n'a tiré les leçons du
naufrage physique de la musique.
Hier j'ai acheté une cassette à sept
euros, un groupe que j'avais perdu de vu, Intr-Version, un label à
l'époque très proche de Constellation, trois albums entre 2002 et
2005, une apparition chez Type-records pour le projet Letters
Letters, puis plus rien.
Le soir même où je vais saisir
quelques topinambour dans du beurre demi-sel pour accompagner ma
purée de céleri bien blottie auprès d'un lobe de jarret cocotte au
laurier, je vais écouter sur mon double cassettes Marantz
authentique une bande en auto reverse. Peut être je vais mettre une
légère cuillère de cancoillotte pour relever tout ça et cocher le
dolby pour un son chaud et fidèle.
Au rayon légume à la pesée, j'ai
tapé « légume ancien », bientôt y seront les navets et
les poireaux. Hors de moi l'idée d'être rabat-joie, réac et
bougon, c'était pas mieux avant puisque ce soir je mange des
topinambours en écoutant ma cassette de Désormais, ce groupe
electro post-rock ambiant down tempo canadien (Mitchell Akiyama et
Tony Boggs), devenu ici expérimental et post rock abstrait.
Peut-être un jour les cassettes
envahiront aussi le marché et passeront à 30 boules, en attendant
celle-ci fraichement proposée sur un bord de pupitre disquaire loin
des rayons « officiels », tourne tranquille sur ma
vieille platine double bande.
Pour fuir le bassin parisien rempli par
la montée des eaux, je me suis laissé porter en zigzag dans le
courant de la Seine. Boulevard Charles V à Honfleur, j'ai ouvert les
yeux, et entendu la Gnossienne N°3. Tout est devenu lumineux,
« abajouré » et « phardé » de cobalt clair.
Soudain fardée l'apocalypse.
Je suis resté là à flotter en
apesanteur, ne sachant plus s'il s'agissait des fonds ou des
hauteurs.. abysses ou « géostationnement »...
Le métal vide des eaux vaporeuses a
résonné dans ma casserole crânienne.
Plein d'autre encore sont venus me
hanter Infiné.. Arvo Part, John Cage, Philipp Glass … et même les
visages distordues d'Aphex Twin.
Devant ma nuque se dressait un miroir
inversé, les tresses d'une vie en suspension, des strasses de styles
qui se sucent et fusionnent en mole mou.. Je crois bien que je me
suis dissous à travers cet alchimie fantomatique, toujours en
équilibre sur cette balance qui n'attends qu'une ampoule de plus ou
une note en moins pour basculer dans l'extinction.
Je flotte dans ce chaos aquatique et
stratosphérique, boulevard Charles V à revivre les notes de Satie
né en 1866, juste ici, là où je suis, où la montée des eaux m'a
menée. Incapable de dire l'endroit de l'horizon.
Quelle pure merveille ce mariage entre
la pianiste française Vanessa Wagner et l'électronicien mexicain
Fernando Corona, alias Murcof. Néo-classique en effet electro, en
boucle jusqu'à la décrue, si elle arrive.
A l'époque, le boss du label Smells like records était Steve Shelley, le batteur des Sonic Youth, les similitudes étaient bel et bien là. En 2016, c'est le sublime label Numero Group qui revient sur les débuts de Blonde Redhead, la genèse du groupe sonore rock-punk mythique expérimental de New York. Et les groupes ont désormais un numéro avec ce collectif qui travail à approfondir les albums enfouis, en les compilant, et surtout en faisant ressurgir les trésors inédits sortis autour des opus.
Ainsi, "Blonde Redhead" et "La Mia Vita Violenta" reviennent nous percuter sous une enveloppe et livret magnifiques.
Au tout début donc, les Blonde étaient quatre, deux japonaises en pinçaient pour deux italiens, tous de la côte Est. Maki Takahashi et Toko Yasuda se sont partagées la basse dans ces années 94/95 pour deux albums épiques et percutant. Elles seront remplacées plus tard par la définitive Kazu Makino.
Symétrie parfaite pour ces deux premiers albums avec les frères Pace, Maki et Toko.
Pour ma part, je vais attendre 1999 pour découvrir ce groupe puissant, sur la scène de l'Elysée Montmartre, la première partie de Dominique A "Remué". Rouge les lumières, sanguine la musique du trio alors. Leur mutation pop m'a immédiatement emballée, tout en gardant une excitation particulière pour leur début. Un superbe objet autour des Blonde vient de paraitre, une habitude chez NG.
Blonde Redhead 2016 "Masculin - Feminin" label : numero group NG205