JSF 7 samedi 30
30 - FASTER PUSSYCAT
KILL KILL!
Des filles qui en
ont...
Cette fille en a pour sûr, elle qui ne
voulait pas chanter. Il aura fallu l'aura de son père pour qu'elle
plonge et pour que, quelques décennies plus tard, elle y retourne
sous les directives de Beck ou Air.
Elle en avait pour accepter un tel
projet, pour braver la timidité effrontée, sa voix que papa
adorait, pas si loin de sa mère ou d'Isabele (Adjani).
Cette fille, elle en a du Gainsbourg,
du paternel plein le disk, du Gainsbarre aussi, et surtout beaucoup
de cran. A reculons donc, elle s'est engouffrée dans ce projet que
Serge voulait à tout prix. Cette idée, c'est aussi un film en
parallèle, un tremplin pour sa carrière de comédienne... elle en a
la gamine, c'est sûr.
La voix, on aime ou pas, la période
« Love on the beat » de Serge aussi, c'est un grand
disque rare, une osmose totale, un abandon artistique d'une extrême
impudeur, même si quelque fois, au chant, elle lâche prise.. la
prise elle, reste.. « Zéro pointé vers l'infini », elle
en a pour accepter d'interpréter une telle amplitude. Elle accepte
la difficulté, la rudesse de l'épreuve, les chansons sont graves,
hautes, pas dégueuses. Elle accepte aussi le concept provoc, à
travers lequel une marée d'auditeurs ou pas ont plongé ou pas.
« Don't forget to forget me »,
c'est absolument un sommet de chanson d'ici 80's, remake de
« Souviens-toi de m'oublier »..avec Catherine Deneuvre en
duo avec Gainsbarre.
Les riff guitares, la basse chaude et
tortueuse, le sax torride..et les chœurs masculins de « Love
on the beat ».
Des chansons importantes, d'autres plus
légères, c'est un cadeau du père à sa fille..un grand album
jamais réédité en numérique, sauf dans quelques compiles: « Les
chanteuses de Gainsbourg ». Ouaih, là c'est pas une chanteuse
comme Anna Karina, c'est sa fille à lui..celle que portait Birkin
sur la pochette de « Melody Nelson ». Sur son torse nu,
alors qu'elle est enceinte de 4 mois, elle serrait une poupée de
singe qu'elle jettera sur la tombe de son amour absolu, Serge, un
certain jour de mars....
Il fallait qu'elle en ait pour suivre
cet amour filial et artistique, pour accepter les turbulences. Bon,
il faut bien l'avouer, j'étais complètement amoureux de Charlotte
Gainsbourg et ce disque à la pochette sublime, je l'ai aussi passé
en boucle dans ma chambre, en espérant qu'elle vienne me voir, me
chercher un jour.
PS, Remarque, NB..ou je sais pas quoi,
mais vous gardez ça pour vous. Je vous passe les détails, mais un
jour au mi-temps des 80's, ma mère a refusé la visite d'un ami de
mon père, sous prétexte qu'ils venaient à la dernière minute,
avec des invités surprises « pas dérangeants et très
sympas ». Serge, et sa Catherine d'alors. La "légende" dit que sa fille d'avec Jane serait aussi venue. Le fumeur de gitanes,
le buveur de jack a effrayé ma mère refermées comme une huitre.
Personne n'est venue grailler ce soir là, et mon paternel motivé, a
dû se descendre la caisse de bourbon comme une mélalcoolie sans
nom.
Et moi ?? bah, je parle encore à ma
mère, on en rigole encore, je suis toujours amoureux de Charlotte
Gainsbourg, et j'ai appelé ma grande Charlotte, juste pour que ma
mère que j'aime se souvienne... que j'aurai pu être Yvan Attal
merde... :D
Charlotte Gainsbourg en a, pas du Pussycat, mais du charme, du talent, des bollocks
depuis belle burette, de la tendresse.... piston, transmission, passation, génétique,
..un album un peu vert, moi je m'en fou, je suis sur les traces de Charlotte depuis mes …
1985.
Merci T, merci les potos.. comme d'hab
j'ai pris du plaisir, je me suis « dévoilé » ( la preuve).. des
chroniques qu'on ferait pas s'il n'y avait pas les thèmes ??? nan ??? J'ai quand même l'impression que je finis en beauté ?? J'avais en cachette "La louve" 73 de Barbara, la seule auteur-compositeur qui en a.. rock, chanson, classique.. ...
Je
vous biz tous.. vous croyez que c'est mort avec Charlotte Gainsbourg
???
Charlotte Gainsbourg 1985 "Charlotte forever" label : philipps