jeudi 30 juin 2016

Barbara Keith / Rita Coolidge / Nicolette Larson






Retour au triptyque histoire d'oublier ce flot de nouveautés du premier semestre. Une envie d'être chouchouté, dorloté, amadoué, une envie de sépia et de son ancien, dès la première note chantée je fond.
Des disques du cru, des rééditions voir des éditions pour des albums rares jamais numérisés auparavant (?). Je m'installe dans l'histoire enfouie, la précieuse musique made in USA d'époque, une envie de me balader dans le temps avec à mes bras Nicolette, Rita et Barbara.
 

Barbara Keith, 1973, la folkeuse avec une énième reprise de « All Along the Watchtower » gravite au Greenwich Village et passe direct chez Warner pour une carrière très éphémère...

Rita Coolidge, rockeuse de Nashville compositrice, chanteuse, Kristofferson et la major A&M....

Nicolette Larson du Montana gravite autour de Neil Young avec sa reprise « Lotta Love ».. Warner aussi..
 

Je suis comme un âne en pâte , une trilogie délicieuse pour une après midi de soleil mouillé d'un mois de juin à l'agonie, avec des vieux disques couleur chair.

Barbara Keith 1973 « All Along the Watchtower » label : warner
Rita Coolidge 1972 « The Lady's not for Sale » label : A&M
Nicolette Larson 1979 « In the Nick of Time » label : Warner

mardi 28 juin 2016

Robin Trower 2016





Whouuuaaaahhhhlala la la... bim dans les doigts.. Je vous ai déjà parlé du meilleur album blues rock de l'année ?? pas eu le temps pour Tony Joe White, complètement oublié Jeff Healey et pourtant, Bonamassa c'est fait, Anders Rosell ah ouaih pourquoi pas, The Temperance Movement..énorme.. peut être le deuxième, Dylan Wickens ah celui là aussi... plus tard...

 
Le vieux briscard de Trotro est de retour une nouvelle fois avec un son et des morceaux impeccablement imparables. Je suis toujours épaté de découvrir après des décennies séculaires, ou des siècles intemporels, qu'il est encore possible de sortir des gros disques de blues qui interpellent la couenne et ravage le saloon... jusqu'à la dernière note.. « Delusion sweet delusion »... TROWERPOWER ….

Je vous ai déjà parlé du meilleur album blues rock 2016 ??


Robin Trower 2016 « Where you are going to » label : V-12


lundi 27 juin 2016

jeudi 23 juin 2016

Rival Sons 2016




Encore le meilleur album rock de plus cette année.

Cinglant, clair, limpide et rugueux, du rock dans la plus grande maîtrise sans nous ravager les esgourdes comme tant de groupes un peu partout là juste à côté. Ici nan, un son blues-biceps superbement produit, même la puissance du coffre du chanteur est calée juste là où il faut (imaginez un Bono qui aurait trouvé la puissance de Bellamy avec un bon groupe chantant un blues rock brûlant et ravageur..). C'est pas des peigne-culs les Rival Sons, pas la peine d'attendre une réformation des White Strippes, ou un nouvel album des Black Keys, « Hollow Bones » est là, tremblant de puissance sur nos étagères fébriles.
« Fade out » plus un poil de sec, « Thundering voice » intro LedZep.….

Combien de meilleurs albums rock de l'année j'ai dit déjà ?? et en plus je radote … ah oui, j'oubliais.. pochette inadéquate super belle.


Rival Sons 2016 « Hollow Bones » label : earache
 

mardi 21 juin 2016

Swans 2016

 Bruit d'images

 

Au commencement il y eut le pied.

Ensuite l'anus. Le ventre. Et les dents.

Et le reste de ce qui s'est écroulé.



Et j'ai peur que ça arrive encore : Que la lumière baisse à l’extrême, comme avec un dimmer, quand tu vas au plus bas. Cette sorte de picotement de l'espace vide qui groove de caquètements tristes en caquètements fluorescents.



Ta face d'enterrement quand ça arrive. Tes gestes de guenon qui a perdu ses petits.

Ton sourire mort sans rire.



Me rendre dans l'espace en empruntant un corridor d'asphalte.
Trouver une ampoule à cinq ou dix watts.



Boire assez d'eau pour survivre.


Swans 2016 « The Glowing Man » label : young gods records
 
 

 



  
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http://leschroniquesdecharlu.blogspot.fr/2012/09/swans-2012.html
http://leschroniquesdecharlu.blogspot.fr/2012/06/swans.html



 

samedi 18 juin 2016

The I Don't Cares



Une petite séance de zinc virtuel avec un pote cinglé de bonne zic rock, et je repars avec un disque rock sublime comme tombé de nulle part. Pas de campagne marketing autour de The I Don't Cares, le nom lui même ne guide vers aucune renommée. « Wild Stab », c'est pourtant Paul Westerberg et Juliana Hatfield.
Là comme ça, je me dit que si les Stones étaient restés potables, ça ressemblerait à ça, avec des airs de Tom Petty, les poils, la calvitie et le bide de Frank Black.


Y'a un paquet de groupes bicéphales qui jouent sous les lumières … celui là dans la discrétion la plus totale envoie sec et direct. Suis branché vieille branche ces derniers jours.. Willie Nile, Peter Wolf (un autre tuyau du Gillou des vagues), et puis ce Westerberg/Hatfield enfoui qui,sous sa pochette naïve, vient resplendir ma platine.

Comment dire, c'est sans fioriture, brut, quasi live, ça envoie, c'est jouissif et bandant. C'est un groupe quoi, pour un seul disque, un nom de groupe sans indice aucun, c'est un grand disque de rock que jager & co peut pleurer sa misère. Un brulot fulgurant qui pulse sans pause, du gimgembre pour les lombaires, de la taurine pour le slip, The I Don't Cares.

The I Don't Cares 2016 « Wild Cares » label : dry wood

lundi 13 juin 2016

Sturgill Simpson




Je commençais à désespérer de la pauvreté des nouveautés, ou plutôt de m'arrêter quelques écoutes appuyées sur l'une d'entre elles.
Elle tombe comme ça, juste un poil intrigué par la pochette, septique à force de ne plus y croire, via une importation Gibert inespérée. Quelle nouveauté, une véritable épopée musicale flottant sur du folk-soul quand la tempête semble être un apaisement en clair-obscur.
 

De prime abord, j'imaginais du progressif, du concept, et j'entends du Van Morisson chantant de la country avec orchestre et violons. C'est une rêverie chaloupée, une coque fantastique passant tous les caps pour aller rejoindre de nuit les mers chaudes. Impossible qu'un tel vaisseau puisse un jour faire naufrage.
 

Je découvre John Sturgill Simpson au fil de la première écoute.. Atlantic records, Kentucky, 3ème album... « A Sailor's guide to Earth » nouveauté magnifique.

Sturgill Simpson « A Sailor's Guide to Earth » label : Atlantic

jeudi 9 juin 2016

Santana 2016




S'il n'y avait pas toutes cette brume matinale et cette rosée généreuse, on pourrait ne pas croire à ses semaines de pluies.
Peu importe, il est 13h, tout semble sec, le soleil tape dur et nous cuit le jus. Comme un astre de plomb qui tombe d'un seul coup, la musique s'empare du bouton de volume et pulse dans le rouge. Je suis tombé sur une nouveauté vraiment bombasse. L'intemporalité du son, du jeu, l'envie de jouer en groupe comme il faut, bien fort, bien comme on aime, « IV » fait mouche.
 

Des petits jeunots, Gregg, Neal, David, Michael, et Carlos qui donne son nom au groupe Santana. Quatrième album donc, aussi bon que les trois premiers. Il est fort à parier que ces petits là ne vont pas se contenter de 4 opus, et que plus tard Santana fera inévitablement parti du paysage historique musical. Quatre disques, c'est peu, et pourtant un monde artistique cohérent bout derrière cette gratte en feu.
 
Le soleil est revenu, la chaleur aussi, viva Santana.

 

Santana 2016 « IV » label : santana IV records





mardi 7 juin 2016

Joe Bonamassa 2016




Absolument rien d'autre que ça en boucle, un volume suffoquant, en intraveineuse, en pilule d'extase énergie, encapsulé à s'en ravager les oreilles, le crane en bogue, la queue en vibrion, pour avancer sans y penser, comme un bélier.

Joe Bonamassa 2016 « Blues of desperation » label : J&R Adventures

mercredi 1 juin 2016

Blue States / Shack / Trashcan Sinatras / Cane 141 .. Magic! 2000

 
 

 
 
 

 



Trop de gris, trop vulnérable devant ce ciel qui nous tombe sur la tète, ce quotidien monochrome. Pourtant je serais bien resté là, à regarder la couleur des choses.
Qu'à cela ne tienne, je vais pleurer ma peine et comme il n'est pas envisageable de foutre un pieds dehors, je vais fouiller ses étagères, oublier le goût des collines et m'apitoyer.
 

Merde, je m'en remets pas du clash Magic. Je suis là à faire mon bilan des influences.. j'en sors des tonnes, une pile de disques. Va falloir que je retrouve le mensuel qui corresponde. Et puis les chansons tombent, avec leurs enveloppes, un album, mais surtout une chanson par album, quelque chose qui envoie planer ou qui cale sur une idée parfaite de la pop moderne.

 
J'ai beaucoup aimé ces trois albums découverts grâce aux pages du mensuel, des groupes presque éphémères, sauf peut être les Trashcan qui œuvrent encore, ou Shack et l'arborescence The Pale Fountains. Des labels aussi. D'ailleurs je vous laisse avec les mots de Magic ..

 
Ma préférée, « Across the wire » des Blue States, juste un poil derrière "Soldier man" de Shack.. quels morceaux, quelle basse bien gaulée, quelle pop planante simplement moderne.


Blue States 2004 « The Soundings » label : memphis indistries
Shack 2003 « ...Here's Tom with the Weather » label : north country
Cane 141 2001 « Garden Tiger Moth » label : secret recording
Trashcan Sinatras 2004 « Weightlifting » label : spinart




Thomas Köner 1993

  La croûte gelée se ramollit, ventre flasque et tiède respiration. Le ciel se charge de l’halènes des Steppes, le silence gronde. Notre ...