Il s’agit de savoir si on peut encore être un branleur la 60ène collée aux hanches !! La preuve que oui ici donc. Du jaune qui pète et le rose stabilo font suite au clown à l’huile chiadée et cramoisie que j’ai écouté en boucle des semaines entières. Aucune perte de charge, aucun pâlissement ici, bien au contraire, toutes les forces de frottement se sont répandues, ça glisse easy, c’est même devenu prévisible avec ce vieux lascar indécrottable. Le cap est maintenu, l’altitude tenue, John Parish est revenu souffler du chaud dans le E-Zeppelin, histoire de garder le niveau bien haut et monter plus encore.
Quelques opus me piquent à vouloir causer sur ces pages perdues, comme on revient depuis un bail dans sa cabane hors saison d’un littoral perdu où le sable est plus fidèle que la verve. Le vert tendre à nouveau sous les dents affame et le bourgeon poisseux titille l’hibernation.
Difficile de trouver les mots sous ce jaune énorme ensoleillé du 14ème album du E. La pêche l'habite, ce Mark Oliver..quel beau branleur.
Eels 2022 « Extreme Witchcraft » sur E Woks records.