lundi 24 janvier 2011

Wanda Jackson


Mon ainée de 15 ans découvre Elvis (via viva Elvis) dont elle est folle comme s'il aurait pu être un jour le beau père de Michael. Qu'à cela ne tienne, je riposte avec Wanda et pose sa résurection sur ma platine.
Bon d'accord, la moumoute est laquée, le dentier bien fixé, l'arthrose définitive, le CV au fond de la gaine, la niac d'Anny Cordy qui veut toujours y croire, les franges du king sous le bras qu'on dirait une descente de biceps, mais Wanda Jackson est là, debout, elle balance, mémère envoie le bois.
Ce disque est noir de monde, tout d'abord les conseils de Bob Dylan comme une injection de botox ou en soin palliatif, il y a le percussionniste des Morning Jacket, Carl Broemel, et surtout Jack White à la guitare et aux manettes (merde il les lui faut toutes ).
Quel disque, quelle fureur, la queen of rockabilly assure un max. On y croit, on est dedans, on s'amuse comme eux, et la voix d'Elvis rappelle à l'ordre des choses. Elle porte le string de Whinehouse et sa version est plus belle encore, plus alcoolisée. Il y a tout ça dedans, plein de cuivres, un lourd passé une tradition grasse et tenace. Les yeux sont toujours aussi beaux, la rockabilly attitude intacte, le son est très bon, un disque pour rien, mais très bon à passer à fond sur sa départementale défoncée, décapoté, Rayban et Stetson.... vivement le printemps.
Ménopausée ou pas, l'organe est là, rock, burné et buriné, la retraite à 60 ans dans les boots, et comme dirait l'autre « the party ain't over ».
N'ayez pas peur du cliché, c'est très très bon.. désolé.




Wanda Jackson 2011 "the party ain't over" . label: nonesuch





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