Un certains modernisme s'est emparé d'Okkervil River au fil des albums, une montée en puissance. Cette nouvelle mouture 2011 appuie cette impression de perpétuelle évolution qui les éloigne de leur country folk rock alternative originelle.
Les pochettes quant à elles sont toujours aussi belles, particulières au groupe puisque William Shaff les réalise depuis le début. Art work fidèle depuis 2002.
Les pochettes quant à elles sont toujours aussi belles, particulières au groupe puisque William Shaff les réalise depuis le début. Art work fidèle depuis 2002.
Will Sheff se veut plus accrocheur, plus étrange et opte pour la complexité du son, un peu comme a pu le faire Destroyer dans le passé. La place distribuée aux instruments donne un son particulier et le disque murit à chaque écoute, car à la première il faut bien avouer qu'on à l'impression d'un énième disque fidèle d'Okkervil. Tout se dévoile à travers quelques écoutes attentives. Il a côtoyé le monde de 13th floor elevators, introduit le tuba, des chœurs féminins et sa voix falsetto apporte de l'amplitude.
« piratess » claque comme un tube pop sucré joliment associée à une voix exubérante à la Shearwater dérangée de Dexy'smidnight, quelquefois crooner « lay of the last survivor » ou « show yourself ». Shearwater, nous n'en sommes pas loin puisque Jonathan Meiburg chante sur « rise ». Il est un ex-membre d'Okkervil.
Grave et enjoué à la fois, cet opus de groupe rock américain s'oriente vers une pop moderne, confirmant la grande forme du label Jagjaguwar qui vient de mettre en circuit un autre virage cérébral, Bon Iver.
Okkervil River 2011 « I'm very far » label : jagjaguwar
www.jagjaguwar.com
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