mercredi 20 juillet 2011

King Crimson / Red




Pour le coup Peter Sinfield a quitté le groupe, emmenant avec lui sa poésie et ses illuminations.
Tendu, anxieux, le groupe réduit pour la première fois à un trio organise sa texture qui sera pour moi le début d'une longue période endurcie qui n'arrêtera pas de se structurer en rigueur motorisée .. aboutissant à Vrooom entre autre et passant par Beat ou Discipline, des disques décharnés de leur poésie initiale.

Un véritable tournant quand on a chéri les quartes premiers albums. D'ailleurs ici, McDonald ou Mel Collins ne sont que remercié, ainsi que David Cross qui est quand même co-auteur de deux chansons, et pas les moindres.. « providence » et « starless ».

« Starless ».. tout l'album pour arriver sur ce final dantesque. J'ai très longtemps écouter uniquement ce morceau qui rappelle à la poésie lunaire initiale. Comme une pièce rescapée où le mellotron et le sax deviennent outrageux, orageux, dans un final épique où tout prend de la hauteur dans une éruption superbe.
« starless » en boucle sur « Red », album 1975 sur lequel je reviens lentement, le considérant comme la fin d'une période.

King Crimson 1975 « Red » label : island
www.king-crimson.com


échelle de richter : 6,5
support cd
après 1000 fois 1/5 d'écoutes.



2 commentaires:

La Rouge a dit…

J.adore cette album. Crimson c'est de la musique pour la cervelle.

charlu a dit…

Pil poil exact, de la bonne cervelle bien trempée..et Robert Fripp était un cérébral. "Starless" est tellement Red.

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