Bill Callahan est une autre allégeance, pour des raisons différentes de Low, mais encrée dans mon identité culturelle qui rend immuable chacune des leurs sorties. Il sont quelques uns comme cela.
Bill Callahan, ça a commencé pour moi en 1997 avec « Red apple falls ». Un énorme coup de foudre qui n’a jamais cessé. Une créature idyllique au fond d’une rivière vous offre une pomme sans rien en échange, elle et il devaient m’embarquer dans les profondeurs pop underground : sa voix ténébreuse dans les mêmes profondeurs que Ian Stuart Staple, son Lo-fi minimal et lancinant particulièrement troublant à l’époque. Longue fidélité, les disques se sont enchaînés avec un autre pic sur « Rain on Lens ». Le brouillard enfumé s’est dissipé, Bill Callahan sans pseudo a signé, trois disques déjà depuis 2009. Le troisième est là depuis quelques jours.
Toujours son naturel glutineux, son country-folk bien à lui, répétitif, inventif, caverneux, avec les mêmes petits défauts qui font de ses disques des prises bruts et authentiques. Peut être le plus smog des trois, « Apocalyspe » en une seule écoute est incroyablement bon. Une grande maîtrise de son art. Peut être la découverte d’un nouvel album qui me fait sortir celui-là du lot. Avec le recul, sa discographie se nivellera sans doute. En attendant les sept morceaux dégoulinent dans mon casque avec un réel bonheur, une autre évidence plus douce que jamais. Sa discographie gonfle à vitesse régulière, sans aucun dérapage, chaque pièce est un élément indispensable pour son règne bien au dessus du lot.
Bill Callahan 2011 « Apocalyspe » label :drag city
échelle de richter : 8,85
support : mp3
après 1 écoute
Bill Callahan - Drover by FlatRat
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