Le Deveron a eu raison de mon agitation. 10 ans d'age à la rescousse. Tout de suite le gras Trip Hop de Jay-Jay et les souvenirs, la découverte irréversible de « Whiskey » Portishead pas loin et ces longs tempo mous qui me vont comme de longs lents langoureux baisers abyssaux. « Backstage » m'embarque. Il y a du silence chez JJJ, celui du salon dont il vous en dépossède. Deux ou trois touches de piano pour la braise. C'est un doux poison le « Backstage », sa concoction habituelle, mon addiction crooneuse.
J'ai bien failli me fâcher avec sa tentative de coupe Aladin Sane dans les antennes. Il est revenu malter mes soirées avec « The long term physical effects are not yet known ». C'est de l'histoire ancienne, mon cristal à nouveau est un vitrail ambré, la lumière tourbée étreint mes glandes lacrymales. Ma nuque en cadence molle se laisse caresser par la glue.
Début juin automnale, ça tombe bien, la brique est trempée, je le garde pour calmer la prochaine canicule.
Jay-Jay Johanson 2025 « Backstage »
3 commentaires:
J'aime bien, avec lui c'est toujours langoureux je trouve et toujours son petit musique classique, un must.
Je ne me lasse pas de cet album, en boucle.
On est d'accord les p'its gars.. en boucle. La chaleur arrive, un p'tit coup d'fraicheur dans le salon.
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