lundi 10 juin 2019

Richard Youngs 2019



Richard, ça va ???

Depuis 30 ans, Richard Youngs possède une discographie faramineuse sur une multitude de labels, dont Jagjaguwar ou VHF par exemple. Impossible la synthèse sur ce fou musicien expérimental qui joue quelquefois avec sa voix. Sans cesse les voix sont brouillées, les directions libres, ce nouvel opus du britannique embrasse la même sensibilité que son "Sapphie" 98.

Aussi émouvant qu'une chanson trouble de Daniel Johnston, aussi mystique qu'une ballade de David Tibet, triste comme un Jason Molina ravagé par la schizophrénie, nu comme Lazarus, bancal comme U.N.P.O.C, claudiquant comme Supreme VagabondCraftsman... Fragile.
C'est une complainte vocale qui résonne, réfléchit et rebondit, l'écho du vide des murs en lambeaux. Que des murs en dehors, plus rien d'autre. Décrépitude. Si seulement il y avait des plafonds.

Inexactitude de la perfection, « Dissident » est tellement beau au réveil.

Richard Youngs 2019 « Dissident » label : Glass Modern

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Jamais entendu parler dis donc...je te fais confiance, la description est intéressante 😉

Anonyme a dit…

Chrispop c'est moi, Chris! ;)
J'ai émigré à cette adresse si ça t'intéresse: chrisispop.blogspot.com ;)

charlu a dit…

Ouiii, j'ai cliqué et j'ai vu ton profil et tes pages nouvelles ttes fraiches ;D Tu bouges pas mal..bravo

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