jeudi 18 mai 2017

Woods 2017



Bingo, je tiens là MA chanson de l'année, ou plutôt MES 2, toute saison confondue, à moins que l'on puisse tous les partager ??

Un vent chaud est venu foutre le bordel dans mes cheveux qui se font la malle depuis quelques années, un hymne pour un globe anodin, pas n'importe lequel pour nous, puisque nous sommes dessus à tourner pareil, sur cette boule bleuie par les fonds océaniques avec de l'amour tout autour .. arrrf ça devient gênant là. Allez, « Love is Love », serrons nous dans les bras sur cet agrume cobalt.

Il s'agit en fait de deux hymnes terriblement ravageurs pour les airs dans la tète qui ne veulent plus en sortir, deux chansons sur un même album. Car il y a aussi « Bleeding blue » avec cette petite trompette répétitive qui souffle des idées belles à pleurer et me projettent sur la colline de Penny Lane. Plus hippie que psyché, cette pop promenade est une virée dansante charriant des tonnes d'espoir géostationnaire. Une fois de plus Woods fait tourner la planète.


Il faut quand même dire que ce groupe possède 15 pièces discographiques depuis 2005, et que la mèche blonde d'une Amérique qui s'écroule a failli stopper cet élan artistique. Mais la résistance se met en branle et les trompettes n'en finissent plus de résonner dans les crânes nuageux. A tout prix dire quelques chose, s'exprimer, rester debout, et comme un thème ou un concept, les p'tits gars de Brooklyn reviennent avec un album au format Ep, mais qui sonne Lp tellement je passe cette incantation rock en boucle, sans cesse, comme une ellipse planétaire incessante. En plus d'un instrumental de 10 min, « Love is Love » est repris à la fin sous un visage de Jerk endiablé comme pour insister sur la danse planétaire à partagée urgemment. La basse devient ensorceleuse, le solo guitare psychédélique, Let the sunshine pas loin, vous allez voir on va tous finir à poil dans les herbes folles.

Texas, le M à Mali avec Malouf, le soleil de Trower, Mac Demarco.. et Love is Love.. du jaune solaire, la couleur cette année ? La mèche outre-Atlantique a fait des ravages, va falloir la passer au cirage.

Faites passer, transmettez, donnez cette musique tant que possible.. ouaih, mais rhabillez vous un peu quand même avant, on va encore dire que c'est de ma faute.

Woods 2017 « Love is Love » label : woodist

6 commentaires:

Everett W. Gilles a dit…

Arfff, Love is Love ce morceau est vraiment génial mais c'est plus fort que moi la voix du chanteur j'y arrive pas, mais vraiment pas !
Si ça se trouve on en a déjà parlé.
Par contre leur ancien bassiste vient de sortir son petit dernier, et là ...


(Rien à voir mais chuis tombé sur un loustic, post à venir très vite chez Jimmy, tu me diras)

charlu a dit…

Le Kevin ?? sans dec, il sort pas mi juin?? je l'attends.

Tiens, en parlant de vocals décalées, je suis sur le nouveau The Black Angels..je comprends ce que tu veux dire.
Ouaih on en a parlé de sa voix à Woods, mais c'est pas grave, comme on est tous à walpé

Everett W. Gilles a dit…

C'est vrai, il est prévu mi-juin mais en passant là (presque) par hasard :
http://itsonlyrockandroll.info/?p=66696

Till, si tu nous lis ...

Till a dit…

Bah ouais je vous lis. Quand j'ai vu Woods sur le blog de Charlu je me suis pointé voir si on parlerait pas un peu de Little Kevin.

Mince, j'ai l'impression qu'il vient juste de sortir Singing Saw tellement je l'écoute encore. Mais ça fait déjà 6 mois qu'on l'a vu sur scène. Je suis en train de charger le ptit dernier, on verra pour l'achat plus tard.

Et Woods ? Ce que j'en avais entendu jusque-là ne m'avait pas franchement remué, je vais retenter.

charlu a dit…

Ah ..thx pour le tuyau l'Evrett.

C'est un printemps pas dégueux, Mulcahy, Morby et là je suis sur Demarco.. des mecs récurrents.

Everett W. Gilles a dit…

Bé oui, c'est certain
Je rajouterais Juliana Hatfield et le dernier chouchou Gallo !

Clogs 2003

  Près du Butin ensablé, la Seine s’emmanche. Du laiteux mou s’engouffre dans l’albâtre. La Manche n‘a que faire de l’océan, ici le bras l&...