On se refait pas, il faut bien
l'avouer. Au début, dès la première chanson j'ai zappé, puis
écouté la deuxième à moitié. C'est au 2/3 de la troisième que
je me suis installé naturellement sur la quatrième. Et puis « A
la guerre comme à l'amour » que j'ai passé deux fois ce
coup-ci.. « Star triste », « Carte
postale ». J'éteins tout et je remets le disque à
l'envers, attachant, étonnant.. et on se refait pas, cette fille est
venue cueillir mon automnale et mon hortensia piqué d'ardoise, comme
à l'époque où j'ai découvert « La Déclaration »
1975, et surtout « Amoureuse » 1972.
Sur cet ancien age je me suis laissé
poser comme un bleu. Amoureuse, Juliette l'est aussi, de belle façon,
la comparaison vaut ce qu'elle vaut, mais elle a du Véronique et du
France des débuts. Les paroles valent ce qu'elles valent, c'est pas
plus neu neu qu'un Doré sur la plage, et je me suis laissé embarqué
par elle, sur un album qu'il était pas évident que j'aille écouter,
sans aller chercher vers ces temps anciens où j'ai fondu sur France
Gall 75 et Véronique Sanson 72. On se refait pas.
Voix, production, mélodies, piano,
« Petite Amie » repasse pour la deuxième
fois, à l'envers.
Juliette Armanet 2017 « Petite
Amie » label : barclay
2 commentaires:
Superbe album, certes très Sanson mais comment lui en vouloir quand on entend qu'elle en a retiré le meilleur et que c'est si bien réussi ?
eh, ça fait plaisir, je croyais me faire vilipender.. ;D
écouté une nouvelle fois.. tjrs à l'envers, c'est vraiment un bel album.
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