mardi 16 mai 2017

Jane Weaver 2017



Oh le bel album, je la connaissais la Jane, adorable sur « Like an Aspen Leaf » en 2002, troublante sur « Cherlokalaté » en 2007 ou encore faramineuse sur l'épique « The Fallen by Watch Bird » en 2010, et j'ai dû manquer son virage electro « The Amber Light » en 2014 tellement il me reste parmi les herbes folles ses virées premières. 

Un décollage synthétique a dû mordre le cosmos mordorée, je découvre ces nouveaux papillons. Jane a quitté la houlque laineuse et, sans trop s'éloigner des étendues graminées, elle a cultivée ses convections flottant entre brume et cumulus. Quelle voix, quelle ambiance, j'ai lu quelque part Stereolab ou Broadcast et je comprends pourquoi à ramper sur les touffes d’épillets du pâturin je la regarde se répandre sur le cobalt. Naufragé dans le plantain j'ai vu la Jane planer , je me suis enivré de sa cosmologie moderne.

Je reprends le fil des albums de Jane Weaver avec un plaisir enivrant. C'est un petit chef d’œuvre.


Jane Weaver 2017 « Modern Kosmology » label : fire records

2 commentaires:

Carl a dit…

Tout simple, tout beau. Ça m'évoque un peu un autre truc découvert ici je crois: Wye Oak. Une teinte similaire.

charlu a dit…

Oui je me souviens de Wye, une palette comme la Jane.. bouge pas Carl, j'ai trouvé un ange pareil..Aldous de son prénom.

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