Deep Purple sur un iPod de récupe dans
un TER grande ligne, ça craint un max, c'est pourtant hype et
vachement swag, pourtant les yeux se dirigent sur moi, dubitatifs,
comme si ma bite avait un goût, heureusement que j'ai pas sorti ma
galette blanche « 100 seconds magic esp » qui lit les CD
mais aussi les CD MP3 s'il vous plaît. Mon casque fonctionne encore
avec des fils qui rentre dans ma besace, branché sur quoi ? Un
jour ils vont me taper ou me foutre en zonzon à la peine pour les
ringards, c'est bientôt demain la veille. Dedans, quitte à en
rajouter, il y a le nouveau Deep Purple.
Quelle est jolie cette journée de
silence politique. Profitons jusqu'à plus soif, du silence des
porcheries.
Le cockpit en caveau, j'ai l'éphémère
impression que « Infinite » me jette une pelletée de
charbon pour que cette loquasse loco ne s’arrête un jour, dans
quelques instants. Trajet quotidien, cette routine musicale, l'espace
d'une heure a délayé l'espace temps, oh, juste à l'entre de deux
gares. En boucle « Johnny's Band » revient comme ça à
l'unisson et je suis sur le quai comme un con, empourpré à me
demander ce que je fous déjà ici à la perpendiculaire d'un bleu
cobalt en transe, et à la verticale d'un ciel outremer sans fond
alors que tout le monde s'affaire. Ça va passer, je prends quelques
poignées de minutes pour me purger la chaudière avec ce heavy prog et je reviens,
repars, j'arrive.
Deep Purple 2017 « Infinite »
label : ear music
3 commentaires:
Les immortels !
grave, y tiennent la route les ieuves
Quid du der des ders... Pas si évident.
Enregistrer un commentaire