samedi 1 avril 2017

Claudine Longet 68




Un petit bonhomme à chapeau s'est baladé ce midi dans le parc de Choisy, il chantait « L’amour est bleu » avec sa partition griffonnée, comme une répétition, une représentation imaginaire. Errant au milieu des allées de marronniers à trépigner de la godasse il fredonnait cette mélodie  enchantée au travers des oiseaux du jardin et du brouhaha urbain des artères métropolitaines. 

Un air léger entre deux averses d’un petit bonhomme habité m’a amené vers Claudine Georgette Longet et la fin des années 60.  Fleur bleue,  décalage intersidéral d’un romantisme à fleur de peau, même la mélodie semble coller à l’air printanier.  
J’ai entendu  quelques badauds se moquer, je l’ai vu rager, vociférer, secouer sa feuille comme on donne un soufflet, j’ai sifflotait la mélodie en changeant d’époque assis au même endroit. Jazz pop, chansons.. j'ai découvert cette chanson officiellement grâce aux compilations "Dirty Diamonds", le 1er volume en 2003, une chanson que j’ai du entendre gamin, à force d’être persuadé de la connaitre déjà.
C’est un OVNI délicat, une chanson d'époque pour une courte carrière, un très bel album, c’est quelque chose de frais et de fou qui s’est passé ce midi dans le parc de Choisy.

Claudine Longet 1968 « Love is blue » label : A&M  

https://www.discogs.com/fr/artist/260322-Claudine-Longet






2 commentaires:

Jimmy Jimi a dit…

Notre dame de la candeur sauf... qu'elle assassina son mari ! Les Stones lui ont rendu hommage, mais la chanson est restée une éternité dans les placards (la maison de disques refusant de la faire paraître à cause du fait divers évoqué plus haut) avant d'apparaître dans la version Deluxe de "Some Girls"...

charlu a dit…

A peine un peu de zonzon.. le cran de sécurité était défectueux :D

a pas compris chris :o

Thomas Köner 1993

  La croûte gelée se ramollit, ventre flasque et tiède respiration. Le ciel se charge de l’halènes des Steppes, le silence gronde. Notre ...