Un petit bonhomme à chapeau s'est
baladé ce midi dans le parc de Choisy, il chantait « L’amour est
bleu » avec sa partition griffonnée, comme une répétition, une représentation imaginaire. Errant au milieu des allées de marronniers à
trépigner de la godasse il fredonnait cette mélodie enchantée au travers des oiseaux du jardin et
du brouhaha urbain des artères métropolitaines.
Un air léger entre deux averses
d’un petit bonhomme habité m’a amené vers Claudine Georgette Longet et la fin
des années 60. Fleur bleue, décalage intersidéral d’un romantisme à fleur
de peau, même la mélodie semble coller à l’air printanier.
J’ai entendu quelques badauds se moquer, je l’ai vu rager,
vociférer, secouer sa feuille comme on donne un soufflet, j’ai sifflotait la mélodie en
changeant d’époque assis au même endroit. Jazz pop, chansons.. j'ai découvert cette chanson officiellement grâce aux compilations "Dirty Diamonds", le 1er volume en 2003, une chanson que j’ai
du entendre gamin, à force d’être persuadé de la connaitre déjà.
C’est un OVNI délicat, une chanson d'époque pour une courte
carrière, un très bel album, c’est quelque chose de frais et de fou qui s’est passé ce midi dans
le parc de Choisy.
Claudine
Longet 1968 « Love is blue » label : A&M
https://www.discogs.com/fr/artist/260322-Claudine-Longet
2 commentaires:
Notre dame de la candeur sauf... qu'elle assassina son mari ! Les Stones lui ont rendu hommage, mais la chanson est restée une éternité dans les placards (la maison de disques refusant de la faire paraître à cause du fait divers évoqué plus haut) avant d'apparaître dans la version Deluxe de "Some Girls"...
A peine un peu de zonzon.. le cran de sécurité était défectueux :D
a pas compris chris :o
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