Ce mec est bourré de références. Une
fois de plus il est discutable de balancer les étiquettes pour
parler d'une œuvre, d'un opus, mais comment faire mieux pour cerner,
démontrer ou justifier ?
Quel bel album, noir de monde... on le
dit Lenonnien, et moi j'entends Elliott Smith qui chante du
McCartney.. c'est peut être la même chose. Du Randy Newman avec une
touche de Mercury Rev sur le troublant « Without you ».
Je lis Harry Nilsson, et je vois plein d'autre voix jouant avec leurs
touches noires et blanches. Des troubadours collé à leur piano.
Il n'empêche, « Can we still be
friends », c'est de la pure plume Macca...
Tobias Jesso est un jeune baladin en
herbe pas moderne pour un rond, c'est presque déjà un classique de
songwriting revival comme un grain de gène qui se dépose et chante
avec l'air du temps. Adam Green avait déjà procuré cette
impression intemporelle dans sa pop « Friends of mine ».
Ed Harcourt, Tom McRae,
Aqualung...Tobias Jesso, un petit coup de cœur, le petit nouveau des
enchanteurs à l'orée d'un piano. Totalement méconnu, avec cette
solide impression de tout connaître de lui. Un album sans âge.
Tobias Jesso JR. 2015 « Goon »
label : true panther sounds
4 commentaires:
J'adore les obsédés! Tu ne peux pas t'empêcher d'entre du Macca partout! Tu me fais penser à Jérôme Soligny qui ne sais pas écrire un article ou une chronique sans glisser le nom de Bowie ou des Beatles (parfois les deux)...
Mais grave.. et en plus j'en balance une autre là ds qq minutes.. c'est à cause du JSF .. j'ai plus mon alibi pour balancer Paulo ;D
Nan, mais franchement, Tobias..y fait plus Lennon ou Macca ??
J'espère Sir MacCartney
En fait, pas certains que je me serai jeté sur ce rapprochement, mais puisqu'il faut se décider, je dirai .... haaargghhhh... Non, non, pas la tête.
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