lundi 19 mai 2014

Spirit n'Kos



Un jam endiablé à la Thiefaine quand « La terre tremble ». Une basse qui mitraille, des mots qui enragent.. « on laisse mourir les gens », c'est une vague ancestrale qui ne tarira jamais, les chacals sont toujours parmi nous, déguisés autrement. Le capitalisme est un nouveau génocide de sape, une lente injection létale qui ronge à long terme. La vie psychotrope consumériste n'épargne plus. Et les solo tranchent la carotide. « Mort les gens » est une tuerie enragée, le tempo et les mots sont un corps à corps. Le batteur marathone et la gratte ramone.
Les injustices ont des souffles acoustiques; « Samantha ». Un maton, c'est un pompier expert en psychanalyse. Infirmier des barreaux, c'est le métier du leader de Spirit n'Kos. Djembe roots pour le labeur des sales bouleaux. L'oppression fuse, les excès de vitesse montrés du doigt, sauf pour les cadences de pointeuses. Le rock trempé de Spirit 'n Kos gueule sans hurler, on est tous des voyous en sursis.
Remplir les caisses, on en a plein le dos, les gars, c'est pas des manchots, ils le jouent bien, ultra indépendant, super underground, engagé et enregistré live. Du zinc, ska, rock, punk pogo reggae, des balades et des hymnes à boire, assis sur le trottoir d'une rue de la soif.
Si l'album commence illico dans le vrombissement, la fin est une invitation à la fosse pour un concert anarock et se jeter dans la foule.

Spirit n'Kos 2013 « Dans ma mémoire »



1 commentaire:

charlu a dit…

Eh eh, le côté Thief c'est la première, y'a pas que ça, ça fuse un max, j'entends du Hurlement de Léo aussi, du zinc fouetté de punk..un groupe scénique quoi ;D

Thomas Köner 1993

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