J’ai mis quelques écoutes à pouvoir m’installer au sein des scénettes automnales d’ « Aventine », peut être a t-il fallu que je me débarrasse des prévisions appuyées et des éloges dithyrambiques avant même qu’il ne sorte, extraire les remugles Enya du clavier que j’eu préféré symphonique, ou encore retrouver l’effet de surprise qui avait fait de « Philharmonics » un des plus bel album de l’année 2010.
Au fil des écoutes, tout s’est dissipé et je suis resté avec ses notes, sa voix et la délicatesse de son acoustique sublimement composé. « Fuel to fire » est là, immédiatement pour happer de nouveau, avec cette petite nonchalance dans le timbre et ce murmure de folk néo-classique qui fait tout son charme. La suite est logique et divin, on s’amourache. J’ai eu peur un moment de ne pas pouvoir partager cette lumière orange tamisée, de ne pouvoir communier avec ses accords religieux.
« Aventine » est un grand disque.
Agnes Obel 2013 « Aventine » label : play it again sam
http://www.agnesobel.com/
5 commentaires:
Quel plaisir de la retrouver... même si celui-ci est moins immédiat. Pour moi ça toujours été comme ça avec les Tom Waits, PJ Harvey, N. Cave... toujours un temps d'adaptation.
Magnifique, je le trouve vraiment dans la continuité du premier. En moins immédiat et surprenant. Grand disque tout de même.
Je l'ai et m'en vais écouter... Un peu, ce lundi est repos + visite médecins, pour prendre de leurs nouvelles
Elle est belle la photo, la pochette, la jeune femme... tout quoi
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