jeudi 2 août 2012

Pink Floyd 67



Chaque concert des Floyd de cette époque était une formidable communion entre le publique sous emprise et la musique fauve du groupe. Il y avait pourtant un contraste appuyé entre le travail acharné de Waters/Mason/Wright et cette recherche de partance extasiée d’une musique que l’auditeur croyait totalement improvisée. Loin d’être défoncé comme l’était le publique, les trois musiciens s’acharnaient avec de petits moyens pour construire le psychédélisme sur une architecture cohérente. Seul Syd Barrett était en osmose avec la fausse. Complètement incontrôlable, il vivait sa musique et s’infligeait le même pH. Les trois autres devaient alors lui trouver un remplaçant définitif pour le restant de leur carrière et un virage plus progressif, un nouvel équilibre.

« Interstellar Overdrive » et « Nick’s Boogie » sont les deux morceaux uniques enregistrés pour le film « Tonite let’s all make love in London ». La couleur est annoncée, les albums studio des Floyd période Barrett auront la même radiation. Un tremplin, un moment crucial pour le groupe.

Pink Floyd 1967 « London 66/67 » label : see for miles (support CD/DVD)

www.pinkfloyd.com





3 commentaires:

Pascal GEORGES a dit…

Le premier Floyd...
Mythique, inoubliable...
As tu lu la bio de Nick Mason ?
Il en parle avec tellement de réalisme que tu touches au mythe du doigt, de la pensée.
merci.

charlu a dit…

Oui Pax, je l'ai et c'est là d'ailleurs que j'ai appris qu'ils bossaient dur et étaient décalés avec le public défoncé... sauf Syd. Beau bouquin d'ailleurs..au coeur du mastodonte.
J'ai rien contre Barrett, mais le contraste avait été pour moi une surprise.
A++

Anonyme a dit…

Vous me donnez envie, je l'ajoute à ma liste pour un futur proche

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