mercredi 8 août 2012

Miles Davis 59



Décidemment je ne décolle pas de la péninsule ibérique. J’ai beau avoir retrouvé mes horizons plats, je fouille le son d’un autre pays d'où je viens. L’Espagne, comme si j’étais encore sur le chemin du retour. J’ai loué l’intégral des albums de Miles Davis, je prends le rouge et jaune en dégustant un Montecastro 2007, du sang de taureau que le Duero (Douro espagnol) a encensé. 1959 avec Gil Evans, respect des musiques traditionnelles restreignant l’improvisation, facile d’écoute, une autre pause près d’une hacienda de Valladolid.
C’est pourtant sur le tajo (Tage espagnol) qu’est accroché le palais d’Aranjuez, juste sous Madrid, le fameux concerto pour guitare et orchestre repris ici par Miles Davis. Il est clair que je suis perdu dans mes repères géographiques et biologiques. J’écoute « Sketches of Spain » et je m’égare un peu plus encore.

Miles Davis 1960 « Sketches of Spain » label : columbia
http://www.milesdavis.com/us/home







7 commentaires:

Anonyme a dit…

??!! Je suis passé à côté de celui ci... Mais pire, je me balade chez les copains blogueurs et dès que je lis un enthousiasme comme le tien j'ai envie d'écouter.. Mais au boulot pas facile et j'ai oublié mon casque... La frustration à peut-être du bon?
Miles et le concerto D'Ajanjuez!!

Anonyme a dit…

Youpla ... Casque retrouvé!!

charlu a dit…

En fait j'aurai pu passer outre aussi sans problème.. j'ai chopé un l'intégral en bibli avec pochettes d'origine, j'ai plongé sur celui là en premier.. et pris du plaisir, vu que pour moi y'avait que nefertiti, kilimanjaro et bitches brew !!!! un grand plaisir estival que ce disk... Moi hier j'ai paumé mon tire-bouchon :D

Anonyme a dit…

J'avoue que ... BITCH ... Je ne suis toujours pas entré dedans (Pas question de dire que c'est une Daube, ou bien faut assurer ... dans l'art d'éviter les tomates pourries)
Mais j'ai du mal avec le son Jazz-Rock.
Je change lentement, grâce surtout à PascalGeorges qui baigne dedans...

Pascal GEORGES a dit…

Dev' tu vas changer...
sur.
Charlu, merci de cette chronique.
Que dire... ???
Je suis plus qu'un inconditionnel de Miles - sa musique est pour moi une addiction...
Tout chez moi respire et est imprégné de Miles à tel point que si je ne l'ai pas encore abordé (ou juste sur une mini chronique) dans mon blog c'est que, dès que je vais m'y mettre le blog risque de ne plus parler que de lui.
J'ai tous ses albums, je connais sa vie par coeur et sa musique dite électrique dès l'époque où elle était décriée ma fascinait - je crois même avoir su aimer Hendrix par Miles et sa trompette wha wha dans Live Evil...
Puis grâce à cet album j'ai découvert Gil Evans et la fascination hispanisante à tel poitn que j'ai enregistré un titre en hommage à ces deux maîtres "Spanimiles", tu imagines...
Je n'ai pas un Miles préféré ou une seule période... cela m'est impossible, mais si je devais en citer un révolutionnaire ce serait : "On the corner"...
merci, régale toi du prince noir.
Je vais attendre un peu avant de m'y remettre car, si je repars pour un tour c'e'st fichu, je repasse tout...
à +

charlu a dit…

C'est l'effet Pax ça.. je suis tjrs resté bloqué sur son côté électrique et attendu qu'on me procure l'envie d'aller plus loin. J'ai tout loué et je suis pas déçu !! J'ai même découvert "king of blue" que je connaissais uniquement via la version électro de Rony Jordan. J'y viens doucement, mais surement, comme Chet Baker il y a qq mois (grace à Jimmy)
Tes pages sont comme cela, elles nourrissent et rendent affamé :D

Pascal GEORGES a dit…

Hmmerci !
Allez je lance deux trois albums de Miles que j'ai usé, comme ça....
- Black Beauty : plus à l'image de l'urbain de NY, y'a pas, à mon sens. Miles est coincé dans un embouteillage sonore et finira par en sortir en prenant la bonne "direction" (si tu connais Miles tu comprendras...
- In a Silent Way : La charley de Tony qui ondule et ce long, très long développement.
- Jack Johnson : Mais, quel est ce fantastique groupe de rock blues ? pff ça joue énorme là dis donc, oh p... ce gratteux... et tout d'un coup la pression monte d'un gros cran, d'un très gros cran, hé oui, Miles en pousse une (de note bleue) et on s'aperçoit que ce qui était un truc de tueurs en séries n'était qu'un ... simple accompagnement...
- Water Babies où l'on se demande ce qui a incité Miles à considérer de tels chefs d'oeuvres comme des "chutes" de studio inexploitables...
- In person... hé oui, Miles en personne, live, jouant les standards, la quintessence du phrasé, du swing, de la fausse simplicité. Comme ses costards italiens... la CLASSE !
Vous en voulez d'autres ???
Ben non, ils seront bientôt sur le blog... tiens, ça m'a motivé cette affaire Davisienne...
L'heure de songer à une petite Siesta, passé l'âge de la Tutu, faire gaffe de pas se faire arrest (céquikainspirésergenational?), même avec Sting en cop, pas choper une amende là...
Bon j'arrête mes conn...
On peut s'amuser à se faire l'intégrale quand tu veux charlu...
je m'y remets dès demain.

Thomas Köner 1993

  La croûte gelée se ramollit, ventre flasque et tiède respiration. Le ciel se charge de l’halènes des Steppes, le silence gronde. Notre ...