Il faut être absolument disponible pour prendre de plein fouet cet uppercut sonore trash. Une bonne dose de curiosité est aussi recommandée pour s’ouvrir aux ondes décadentes et luxuriantes. « Happy horse » (publié chez le label japonais « happy prince », habituellement sur vhf records), comme pas mal de production d’Astral Social Club emmené par Neil Campbell est une sorte de test, de mise à épreuve de sa tolérance, son endurance à pouvoir ingurgiter autant d’énergie, à affronter ce magma schizoïde féroce (la transition de « free wheels » légèrement plus trouble à « cloud war » hymne de rave party est dantesque).
ASC est monté d’un cran dans l’élaboration anarchique d’un flot sonore tétanisant par un virage techno comme un rouleau compresseur qui lamine l’auditeur sans lui laisser la moindre bouffée d’air. Toujours ambiant, ses disques précédents dessinaient des paysages plus contrastés, comme au temps où il fut membre du groupe Vibracathédral orchestra.
Une fois bien armé, fin prêt, il suffit de se laisser pénétrer par se désordre extatique syncopé et de se laisser engloutir par la vague transcendantale acide qui émane de ces plages toxiques.
Abstinent, on a l’impression alors qu’un venin d’extase diffuse dans tout le cerveau, puis dans le corps et on se laisse aller à ce voyage immobile fabuleux jusqu’à la dernière note.
Toutes ces qualités sont les conditions sine qua non pour endurer, au risque de rejeter en bloc ce kaléidoscope techno. Un grand moment de tension expérimental, une gigantesque rave cérébrale emballé dans un joli crépon jaune fluo cousu main.
ASC est monté d’un cran dans l’élaboration anarchique d’un flot sonore tétanisant par un virage techno comme un rouleau compresseur qui lamine l’auditeur sans lui laisser la moindre bouffée d’air. Toujours ambiant, ses disques précédents dessinaient des paysages plus contrastés, comme au temps où il fut membre du groupe Vibracathédral orchestra.
Une fois bien armé, fin prêt, il suffit de se laisser pénétrer par se désordre extatique syncopé et de se laisser engloutir par la vague transcendantale acide qui émane de ces plages toxiques.
Abstinent, on a l’impression alors qu’un venin d’extase diffuse dans tout le cerveau, puis dans le corps et on se laisse aller à ce voyage immobile fabuleux jusqu’à la dernière note.
Toutes ces qualités sont les conditions sine qua non pour endurer, au risque de rejeter en bloc ce kaléidoscope techno. Un grand moment de tension expérimental, une gigantesque rave cérébrale emballé dans un joli crépon jaune fluo cousu main.
Astral Social Club 2010 "happy horse" label : happy prince.
www.vhfrecords.com/catalog/100.htm
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