Puisque nous sommes dans le progressif, il faut quand même, puisque j'ai avoué ma faiblesse, vous lâcher quelques mots sur King Crimson et la réédition 2009 de « In the court of the crimson king » que je viens d'acquérir et dont l'original vinyl, bouleversa mon adolescence. C'est aussi un aveu, celui des limites de ce style rebondissant d’autres groupes beaucoup moins accessibles pour moi qui venais de sombrer littéralement sur les très apaisés « I talk to the wind » et « Moonchild ». Le mellotron remplaçait le symphonique et les nappes n'en finissaient plus de s'étendre à l'infini. Laissant donc les grands 8 tonitruants (passage du "coq à l'âne") à la gloire de ce mouvement musical et de la pléthore de groupes qui surgirent alors, je gardais de cet œuvre à la pochette improbable, le planant, l'engourdissement et me dirigeais alors vers Barclay James Harvest, groupe qui fut progressif jusqu'à Octoberon avec les morceaux symphoniques de Wolly Wolstenhome, et Pink Floyd (atom herat mother & medley). Ce « chef d’œuvre troublant » et les rêves poétiques illuminés de Peter Sinfield, sont la première pierre jetée à l'histoire du rock pour une évolution musicale radicale, dont Porcupine tree par exemple garde le flambeau.
Toute cette retenue sur le style n'enlève rien à la passion que je voue à King Crimson dans son ensemble, sauf que « In the court of the Crimson King » a hypnotisé mes treize ans bien au dessus de n'importe quel autre disque. Aussi, le trouble est une nouvelle fois très présent avec des versions alternatives, étendues et instrumentales de « Moonchild » et « I talk to the wind » justement, et un DVD contenant 5 versions différentes de l'album intégral. Ce n’est pas une pub, juste un petit moment à moi que je dissèque, triture, passe et repasse, un rendez-vous intime pour un disque universel qui mériterait un roman à lui seul.
Toute cette retenue sur le style n'enlève rien à la passion que je voue à King Crimson dans son ensemble, sauf que « In the court of the Crimson King » a hypnotisé mes treize ans bien au dessus de n'importe quel autre disque. Aussi, le trouble est une nouvelle fois très présent avec des versions alternatives, étendues et instrumentales de « Moonchild » et « I talk to the wind » justement, et un DVD contenant 5 versions différentes de l'album intégral. Ce n’est pas une pub, juste un petit moment à moi que je dissèque, triture, passe et repasse, un rendez-vous intime pour un disque universel qui mériterait un roman à lui seul.
King Crimson 1969 "In the court of the crimson king " label : island
quand on aime : barclay james harvest; moody blues; procol harum; les grands disques...
2 commentaires:
King Crimson et "In the court of the Crimson king" : C'est tout d'abord un premier disque, de la trempe très rare des "chef d'oeuvre dès le premier effort discographique", comme le first Velvet (indépassable et pierre angulaire pour tout le rock indé), The Clash, Sex Pistols, mais aussi Tindersticks, Arcade Fire, Spiritualized et quelque autres que j'oublie. Même mon idôle suprême Neil Young n'a pas réussi le bijou dès le premier disque !!!
Comme j'aime à dire, de la gueule orifiée de cet album est sorti TOUT le rock prog', la matrice du genre en quelque sorte !!!
A + + Francky 01 blog Muziks et Cultures........
Bien beau billet sur cet album mythique et légendaire.
King Crimson l'archétype du groupe qui "progresse" en permanence, sachant s'autodétruire à l'infini.
Se stabilisant parfois...
Après ça (qui m'a également plus que marqué...), le rock a changé...
Certains ont eu d'autres aspirations musicales.
Pour un premier, effectivement la matrice du rock dit prog, c'était évident que ça ferait des émules... Comment faire autrement après un tel choc ?
Comment ne pas s'engouffrer dans ce voyage ?...
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