Minimal et nu à exprimer son art Moujik de Taormina aux jardin d'acacias; organique à peaufiner une dentelle sonore sur les épaules de Dolorès; troquant sa tignasse contre une couronne de cheveux blanc pour mettre Baudelaire en musique; prince romantique d'un autre siècle, d'une autre histoire, de Moscou à l'antre de madame Deshoulière; errant barbu sur le chemin montagnard des poneys de l'oncle Tania; manteau de pluie en tournant radical; éclat automnal; barré en Muragostang expérimental; en rouge mou aveuglant la Venus ensommeillée; interprète en poire Jimenez; charnel ensorcelé en habit de Tristan; abondant, généreux et bavard quand il se met aux anges, ou fraichement vêtu des habits de Lambchop sur les mêmes terres du Tennessee, Murat est dans le tiercé de mes préférences hexagonales. Exception artistique, il est au dessus, « le cours ordinaire des choses » est un grand cru, d'une classe sauvage à l'enveloppe prestigieuse.
Jean-Louis Murat : "le cours ordinaire des choses" 2009 scarlett production
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire