J'ai scarifié la croûte, il a beaucoup plu, le cou tendu luttant de la pâquerette sacrifiée a rangé ma ferraille. Il fallait bien un peu sacrifier. J'ai abdiqué. Ma sueur sur le lombric, le merle s'est régalé. Vers salés, vers quelle solitude la narcisse sort de la boue. La perce-neige fait la moue, révolue déjà et pourtant tout renaît. Le crocus et les crocs, l'impatience. Je suis rentré m'abriter.
Pas envie d'être zigouillé dans le Zigourrat, alors je zigzague et cherche. La musique est ma religion quand la plaine ne veut plus de moi. Je fouille et far-fouine. Je connais, c'est déjà entendu. C'est frais, j'adore, je réchauffe. Les étiquettes à la corbeille j’approfondis, ça me plaît. Les clichés oubliés.
Découverte sur des terres remâchées. C'est vachement bien ce disque. Des radios en tète, des ondes qu'on sait déjà et surtout ce tantôt à chercher du son à écouter, un truc nouveau pas très neuf. Assis sur mon lino, Bony brame et chante, il règne sur mon oisiveté.
The Bony King of Nowhere 2024 « Everybody Knows » sur Unday Records
3 commentaires:
Connais pas ce groupe de soft pop qui sonne bien. J'ai trouvé l'album précédent que je charge en attendant d'écouter celui ci.
Connaissais pas non plus.. y'a tellement de trucs !!! Et puis c'est encore un Belges .. j'étais sur Warhauss ces derniers temps. Belle surprise ce Bony, même si ça va pas m'emmener jusqu'à ma retraite
On part juste en éclaireur, pour l'instant tout va bien !
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