dimanche 11 août 2019

Escudero / Branduardi / Fanon





Bon, là ça rigole plus. Choses sérieuses, ou plutôt de l'écoutable dans toutes les profondeurs. Des artistes qui me tiennent à cœur. Il pleut, c'est gris, une nouvelle trilogie de vinyles de par ici, avec la pochette comme liant.

Grande passion pour Escudero, ce grand cabochard toujours droit debout, une passion sans concession qui vient du cerveau et du ventre. J'aime quand il chante les aberrations humaines, quand il dessine la planète des fous. Ce disque comme un autre me bouleverse, celui là pour la pochette.

Branduardi c'est moins la colère, plus la liberté d'aller chanter en ce baladant au creux d'un paysage, le mien très souvent. Baladin, malandrin, ménestrel et grand poète, c'est pas le disque dont on parle le plus par chez nous, mais j'y suis assez attaché. Musiques Angelo, paroles son épouse Luiza, les adaptations françaises Pierre Grosz. Délicieux.

Maurice Fanon, j'ai une petite tendresse pour ce gars là, comme on peut en avoir pour Reggiani par exemple. Il est du cru, de par chez moi, Lycée Marceau de Chartres comme moi, né à Auneau à quelques pas de mon village, il est enterré à Lucé à quelques allées de quelques proches. Une fois de plus, c'est pour la pochette, cet album n'a pas eu un réel succès. Fanon, c'est spécial, c'est surtout « L'écharpe » et « La fille de Rennes » pour moi, voici un album enfoui de Maurice Fanon.

Leny Escudero 1977 « La Planète des Fous » label : malypense
Angelo Branduardi 1988 « Du Pain et des Roses » label : ariola
Maurice Fanon 1975 « A l'Heure Blanche du Laitier » label : barclay

1 commentaire:

TonTonMusik a dit…

Fanon pour moi aussi c'est un souvenir d'une écharpe, Angelo était le fav de ma copine de l'époque, mais en italien et Escudero je le découvre quand même sur le tard et du coup je me suis chopé une bonne poignée de LP de lui, j'écoute entre deux posts pour mon blog.

Thomas Köner 1993

  La croûte gelée se ramollit, ventre flasque et tiède respiration. Le ciel se charge de l’halènes des Steppes, le silence gronde. Notre ...