Adrian Crowley est un vieux pote que je
n'ai jamais rencontré. Ou plutôt j'ai une telle intimité avec ses
créations que j'ai l'impression d'écouter les confidences d'un
proche plus ou moins éloigné, là juste à côté assis sur le même
canapé.
Matt Elliott avait aussi cette faculté
particulière à venir foudroyer mon spleen, côtoyer ma grisaille.
Callahan enfoui, des brumes à n'en
plus finir, pas de ciel, je tire un trait sur l'horizon.
Faire abstraction des repères.
C'est un fidèle ami musical qui vient
discrètement causer au creux de l'hiver des ligneux dénudés, il
chante la lumière à son plus bas.
2 commentaires:
Sublime.
Découvert chez toi avec le précédent. Un compagnon hivernal idéal.
A l'écoute, tu comptes davantage sur l'effet catharsis que sur l'identification ;-)
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