Quel étrange album, de l'intemporel
plein le pif, les suédois en sont déjà à leur huitième opus et
semblent au fil du temps s'enfoncer magnifiquement dans le son 70's.
Des remugles King Floyd périodes in the court of saucerful sans les
voix.
Mellotron, flûte, claviers vintage,
son psychédélique tantôt mou tantôt abrasif, du jazz progressif
dilaté, guitare-basse-batterie en plein délire rétro, des percus
Santana et une traversière Tull qui déboule entre deux morceaux
planant, le tout débouchant sur un épilogue dantesque, acide et
ravageur.
Ce disque a tout pour me plaire, il
paraît que c'est un travail cinématographique, un hommage façon BO
strictement instrumental. Huit albums depuis 2001 ma découverte avec
leur pièce éponyme, je les ai lâchés sur « 4 » en
2008. « Haxan » est le grand retour pour moi, mais avant
de poster, je vérifie la date de sortie... il s'agit bien d'une
nouveauté 2016, les nouveaux Pink Crimson.
Dungen 2016 « Haxan » label
: smaltown supersound »
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