Un
autre blues, pour un autre paysage, histoire d’épouser le ciel qui
dégringole sur nos bobines, celui de Warren Haynes. On garde les plaines du bayou et on se
rapproche du littoral. Warren propose un double Lp avec un banjo et
un violon façon Mellencamp péruiode "Big Daddy", juste
histoire de mettre un peu de sel sur les accords ancestraux.
C’est
presque acoustique, quasi folk, ça va pas chambouler la discothèque,
c'est tradi, mais ça va faire chanter les averses. Comme on sirote
un bon cru, « Ashes & dust » coule abondamment dans
les caniveaux et sur les bords des routes, le genre de musique bateau
avec laquelle la pluie battant nos fronts ne dérange plus.
Les
Railroad Earth sont venus embellir ses morceaux écrits depuis
plusieurs années. Imaginons un derby comme ça par exemple, un JLMurat avec un groupe pas loin pour un double album, The DelanoOrchestra. Même principe, sur un autre continent. Il ya même une
reprise des Fleetwood « Gold dust woman ». Ça passe tout
seul, c’est ouaté, classique, complètement évident.
Warren
Haynes 2015 "Ashes & Dust" label : provogue
2 commentaires:
Marrant avant ta chronique je trouvai la pochette moche. Lustucru? Reste à écouter, mais je vais avoir un week-end chargé de musique, ça se bouscule à mon portillon qui me sert de tête de passage d'écoute. Surtout que je me suis entiché de pop Italienne, de sonate au piano, d'envie de chroniquer The Smiths envie de... envie de... Pffff Il va y avoir du sacrifice en l'air, reste quand même à visiter les copains (sans oublier la tuerie de chronique chez Ranx avec son texan....)
Ah ouaih..m'avait pas choquée plus que ça la pochette.. Ceci dit, c'est assez bateau et pas "révolutionnaire".. fonce et garde celui là pour les jours plus calmes ;D
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