mardi 6 janvier 2015

Fredda



On reste sur le territoire, avec une visibilité plus franche..ou presque.

Elle flirte avec Pascal Parisot, Samy Decoster a pris en charge la réalisation de ce deuxième album, j'entends une certaine Helena chez Calexico.. et même si Fredda est bien entourée et évoque, elle dessine doucement son univers à elle, étourdissant.
Des petites ondes désuètes de chansons cinématographiques soufflent sur une chaleur sensuelle au bord de la mél'Ancolie'. L'écriture est parfaite et racoleuse, tellement évidente que Feist, Françoise Hardy ou Fred Weyrid revisités viennent s'interposer sans qu'on puisse déceler la moindre différence.

Ça sautille, ça valse, c'est beau et envoûtant quand on aime la chanson de par ici, les petites histoires diluées dans les grands espaces. Le romantisme western. Le déclic est venu du Texas cher à Decoster, du coup l'inspiration folk et country s'invite dans cet heureux mélodrame hexagonal, cette sensibilité intime des grands espaces antiques et authentiques de quelque part.

« L'amour antique ».. un peu comme si Dominique A faisait chanter Françoiz Breut.

Fredda 2014 « Le chant des murmures » label : traffix

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