Un jam endiablé à la Thiefaine quand
« La terre tremble ». Une basse qui mitraille, des mots
qui enragent.. « on laisse mourir les gens », c'est
une vague ancestrale qui ne tarira jamais, les chacals sont toujours
parmi nous, déguisés autrement. Le capitalisme est un nouveau
génocide de sape, une lente injection létale qui ronge à long
terme. La vie psychotrope consumériste n'épargne plus. Et les solo
tranchent la carotide. « Mort les gens » est une tuerie
enragée, le tempo et les mots sont un corps à corps. Le batteur
marathone et la gratte ramone.
Les injustices ont des souffles
acoustiques; « Samantha ». Un maton, c'est un pompier
expert en psychanalyse. Infirmier des barreaux, c'est le métier du
leader de Spirit n'Kos. Djembe roots pour le labeur des sales
bouleaux. L'oppression fuse, les excès de vitesse montrés du doigt,
sauf pour les cadences de pointeuses. Le rock trempé de Spirit 'n
Kos gueule sans hurler, on est tous des voyous en sursis.
Remplir les caisses, on en a plein le dos, les gars, c'est pas des manchots, ils le jouent bien, ultra
indépendant, super underground, engagé et enregistré live. Du
zinc, ska, rock, punk pogo reggae, des balades et des hymnes à
boire, assis sur le trottoir d'une rue de la soif.
Si l'album commence illico dans le
vrombissement, la fin est une invitation à la fosse pour un concert
anarock et se jeter dans la foule.
Spirit n'Kos 2013 « Dans ma
mémoire »
1 commentaire:
Eh eh, le côté Thief c'est la première, y'a pas que ça, ça fuse un max, j'entends du Hurlement de Léo aussi, du zinc fouetté de punk..un groupe scénique quoi ;D
Enregistrer un commentaire