Le grand retour de Girls in Hawaii a
des couleur d'un voyage extraordinairement mélancolique, entre
Sébastien Shuller et Granddady.
Une petite envergure sonore pourrait
les transposer vers quelque scènes d'envergures, s'il n'avaient pas
en eux, cette moue grise maussade qui les rend plus beaux que
n'importe quel Coldplay.
J'aime avant tout cet intimité des
grands espaces vides, cette proximité du planant. « Misses »
est venu comme une complainte d'un carquois anodin qui finit par
transpercer, l'acupuncture du vague à l'âme, une ballade chienne
comme sait les écrire Syd Matters.
Ils ont pris un coup de cendre les
Girls, c'est pas pour me déplaire, du Jason Lytle labyrinthique sans
issue. Ça sent le laisser aller, la flemme inspirée, et une grosse
envie de s'envoler en pleurant.
Ça pique, c'est beau, nous sommes dans
un paysage de collines brumeuses, le ciel s'est couvert à jamais.
« Here i belong », on dirait du Lou Reed et le final
« War » est superbe, il achève.
Cinq ans de silence, « Everest »
déboule au pieds de l'automne.
Girls in Hawaii 2013 « Everest »
label : naïve
3 commentaires:
Je ne connaissais pas et j'aime.
C'est aussi simple que ça.
Très beau texte... Entièrement d'accord.
Un peu trop écouté leurs précédents albums... Je ne m'attendais pas à un si bel album.
ils ont eu des malheurs en perdant leur jeune batteur. Ils ont pris 2 ans de retraite avant de revenir et c'est tant mieux. J'aime beaucoup ce groupe dont je fais à chaque fois que c'est possible la promotion dans ma médiathèque. En général, les groupes venus de Belgique sont vraiment bons et ce, dans des styles variés.
Je te suis à donf' sur ce coup là amigo Charlu
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