jeudi 18 juillet 2013

José Mauro


 
Toujours un endroit qui projette, une contrée qui s'exporte, une culture qui va se poser comme un grain de pollen un peu plus loin, caravelle chargée d'épices, soute de saumure cabillaud.... Un océan plus loin, la langue lusitanienne est venue cultiver une civilisation, pour revenir dans toute sa splendeur, boomerang culturel qui arrose un continent, des terres, l'exotisme qui vient pimenter l'art musical.
Une autre danse, des guitares plus jazz, des violons en plus, des cuivres, des peaux tendues, une époque. Le Brésil. José Moauro, une pièce rare offerte par Tonio.
Mon cerveau décante, le floc vient se déposer dans les caves de mon organisme, la chaleur tape et le vent assèche, laisser reposer, se laisser envahir. Un album de pure tradition brésilienne, les traditions, y'a toujours un air mélancolique qui raconte l'histoire, qui exulte la terre.
Le soleil a fait du mal aujourd'hui, il se couche rieur, il a fait son travail, c'est à nous maintenant de lui rendre hommage, sortir les poissons à griller, les bouteilles glacées, de faire rejaillir nos âmes comme la chaleur sourde de la terre brûlante. Le vent est tiède, musclé, il vient de l'Atlantique, du Brésil peut être.

José Mauro « Obnoxius» label : quartim
http://www.youtube.com/watch?v=HIYGAlEUL2E
http://www.youtube.com/watch?v=0WRbaEZOka0


3 commentaires:

Pascal GEORGES a dit…

bah dis donc t'es en verve en ces temps (verve d'ailleurs le label, ah la la...).
Bon un tantinet brésilien latino, signe que les vacances te titillent.
Alors je t'imagine mettant sur CD, clé USB, Iphone toutes ces merveilles que tu chroniques au fil de ces dernières semaines.
José Mauro m'a été révélé récemment par Devant, il a fait quelques belles heures ensoleillées (et écrasantes de chaleur) dans la voiture, en embouteillages successifs...
En ce moment il faut environ compter 1h entre Sainte Maxime et Cogolin par bord de mer là où, le reste de l'année en à peine dix mn c'est réglé, alors heureusement que j'ai un stock USB de ces merveilles que tu partages.
J'ai réussi à me faire le Wings public en entier sur une journée de bouchons, j'ai plané sur Frahm, à nouveau, l'autre soir en rentrant d'une soirée de jeu jazz en duo, je découvre progressivement l'ensemble de tes albums chroniqués et c'est un régal.
Bref, l'été...
En attendant si tu passes par ici... tu me dis.
à + et merci de tenir toujours le cap.

Anonyme a dit…

qu'il est beau le texte, je suis en télétravail, je dirai bien écrasé par la chaleur ... mais, vous lire entre deux inter, ça me réchauffe positivement, les amis.
Et pour la peine.
Je te dispense de ma blagounette
Mauro? Vache! Qu'il est bon

charlu a dit…

Eh eh, merci les p'tis gars...pas trop le temps de vous répondre.. je proite du point wiifi pour diffuser :D Pis y'a des mojitos glacés sur la table ....

merci encore Dev pour ce trésor..

Thomas Köner 1993

  La croûte gelée se ramollit, ventre flasque et tiède respiration. Le ciel se charge de l’halènes des Steppes, le silence gronde. Notre ...