dimanche 14 juillet 2013

Jose Afonso



L'ongle coupé de lune orangée dégringole sur la Castilla y Leon pendant que le Grande Ours nait de la Siera de Sta Barbara. Sur le grand plateau de Salamanca, je vois le Portugal se dessiner au loin. 700m d'altitude, 4h du matin, les parfum changent, eucalyptus, figuier, terre rouge, la frontière est devant, la puissance et la fierté à quelques collines.
Jose Afonso (Zeca Fonse) et sa belle discographie identitaire, politique, la culture dans sa plus profonde revendication, les heures les plus noires de la Pide balayées par un œillet rouge, la dernière dictature en Europe, et un auteur que l'on brandit. Moi je l'écoute pour m'imprégner, comme j'aime écouter Branduardi en italien. Une voix, uma guitara portuguesa, un troubadour, un pays.

Jose Afonso « Baladas e cançoes » 1962





Aucun commentaire:

Eric Chenaux - 2022

  Juste quelques petites infidélités, un autre ciel discographique de temps en temps, moi je ne connais Chesnaux que sous un ciel constellé...