Toujours un endroit qui projette, une
contrée qui s'exporte, une culture qui va se poser comme un grain de
pollen un peu plus loin, caravelle chargée d'épices, soute de
saumure cabillaud.... Un océan plus loin, la langue lusitanienne est
venue cultiver une civilisation, pour revenir dans toute sa
splendeur, boomerang culturel qui arrose un continent, des terres,
l'exotisme qui vient pimenter l'art musical.
Une autre danse, des guitares plus
jazz, des violons en plus, des cuivres, des peaux tendues, une
époque. Le Brésil. José Moauro, une pièce rare offerte
par Tonio.
Mon cerveau décante, le floc vient se
déposer dans les caves de mon organisme, la chaleur tape et le vent
assèche, laisser reposer, se laisser envahir. Un album de pure
tradition brésilienne, les traditions, y'a toujours un air
mélancolique qui raconte l'histoire, qui exulte la terre.
Le soleil a fait du mal aujourd'hui, il
se couche rieur, il a fait son travail, c'est à nous maintenant de
lui rendre hommage, sortir les poissons à griller, les bouteilles
glacées, de faire rejaillir nos âmes comme la chaleur sourde de la
terre brûlante. Le vent est tiède, musclé, il vient de
l'Atlantique, du Brésil peut être.
José Mauro « Obnoxius» label : quartim
http://www.youtube.com/watch?v=HIYGAlEUL2E
http://www.youtube.com/watch?v=0WRbaEZOka0http://www.youtube.com/watch?v=HIYGAlEUL2E
3 commentaires:
bah dis donc t'es en verve en ces temps (verve d'ailleurs le label, ah la la...).
Bon un tantinet brésilien latino, signe que les vacances te titillent.
Alors je t'imagine mettant sur CD, clé USB, Iphone toutes ces merveilles que tu chroniques au fil de ces dernières semaines.
José Mauro m'a été révélé récemment par Devant, il a fait quelques belles heures ensoleillées (et écrasantes de chaleur) dans la voiture, en embouteillages successifs...
En ce moment il faut environ compter 1h entre Sainte Maxime et Cogolin par bord de mer là où, le reste de l'année en à peine dix mn c'est réglé, alors heureusement que j'ai un stock USB de ces merveilles que tu partages.
J'ai réussi à me faire le Wings public en entier sur une journée de bouchons, j'ai plané sur Frahm, à nouveau, l'autre soir en rentrant d'une soirée de jeu jazz en duo, je découvre progressivement l'ensemble de tes albums chroniqués et c'est un régal.
Bref, l'été...
En attendant si tu passes par ici... tu me dis.
à + et merci de tenir toujours le cap.
qu'il est beau le texte, je suis en télétravail, je dirai bien écrasé par la chaleur ... mais, vous lire entre deux inter, ça me réchauffe positivement, les amis.
Et pour la peine.
Je te dispense de ma blagounette
Mauro? Vache! Qu'il est bon
Eh eh, merci les p'tis gars...pas trop le temps de vous répondre.. je proite du point wiifi pour diffuser :D Pis y'a des mojitos glacés sur la table ....
merci encore Dev pour ce trésor..
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