L'omniprésence d'un soleil dominateur déclenche chez moi des envies de vieils albums nostalgiques. Aussi, pour mes deux groupes fétiches, deux opus jumeaux attirent toujours mon affection. « Atom heart mother » et « Meddle » pour les Floyd, « Crisis ? what crisis? » et « Even in the quietest moment » pour les Supertramp. Respectivement, ils auraient pu être des doubles albums, sortis à un ou deux ans d'intervalle, dans une période assez discrète pour les deux groupes... juste avant l'explosion « Dark side of the moon » et « Breakfast in America ». Bien à l'abri de ces chaos à venir, ces paires cohérentes, humbles, discrètes sont pour moi des valeurs sures sans extravagance planétaire. Une pure expression génétique pour des cerveaux libres à cet endroit discographique respectif. Les heures de gloire ne vont pas tarder, en attendant, ces quatre albums établissent un socle stable pour les deux entités.
Il fait hyper chaud, et c'est « Crisis ? What crisis ? » qui passe tranquillement au fil d'un après midi chargé de lumières outrageuses. La patine du groupe est bien là, sax, pop progressive, voix aiguës et piano wurlitzer, la touche sonore, la paraphe de Supertramp. Et toujours le rock musclé de Davis qui danse avec la poésie romantique de Hodgson.
Une canicule se dessine, un parasol, un piano sous la neige, une vache dans une prairie verdoyante, une oreille immergée....Rick/Roger..Roger/David.
http://supertramp.com/
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