vendredi 30 décembre 2016

Nova LEGRANDMIX 2016



Une fois n'est pas coutume, n'étant pas compile ou single plus que ça, voici un superbe objet comme tous les ans chez eux. Un bilan, une synthèse, thème ou pas, la nouvelle boite Nova.

 
Je n'écoute jamais de radio, rarement sauf quand elles passent de la musique non-stop (FIP). Nova, plutôt que de me brancher et d'entendre causer (sauf peut-être Baer/Rolin le matin) je passe leurs condensés magnifiquement regroupés dans des coffrets avec dedans toute la musique qui me manque, ma séance de rattrapage, l'enduit de bouchage qui colmate mes lacunes. Leur éventail extraordinaire me donne le vertige et mon cerveau fixé sur les Lp me privent de certains artistes, certains sons comme ici, n'importe où en 2016, que du bon.

 
La boite jaune, bleu clair, ocre, Tunes2.1_3.0, le Danse 1930/2020 toutes indispensables... c'est sur la jaune et rose fluo stabilo de Legrandmix2016 que je vais arroser mes convives pour le dernier soir de l'année 2016, histoire de combler chaque goût des autres.
Pour la tète et le corps, de tout pour tout le monde, une boite Nova.. la planète musicale bouillonnante.


Tiens..pour preuve, par exemple :

Je vous embrasse tous.

lundi 26 décembre 2016

The Clean



Du psyché mou avec des guitares en baguenaude et un régulateur de vitesse pour démarrer le siècle. "Getaway" 2001, c'est un patchwork bariolé faussement fauve qui roule sur les sentiers d'un Velvet multicolore.
Les frères Kilgour, la Nlle Zélande, Yo La Tengo en invités, pas un album depuis 2009, The Clean fête les 15 ans de leur plus bel album. "Getaway" réédité, requinqué et gonflé à bloc sort ces jour-ci et me renvoie une fois encore aux découvertes Magic!. de la pop bravache doucement psychédélique, un super petit disque qu'il fait bon ressortir de derrière fagots. Merge s'y colle. Pas une ride.
 
The Clean 2001/2016 "Getaway" label : flying nun / merge
 

Low 2016 / 1999





Déjà en 1999 ils avaient fêté....

Moins « académique » que She & Him, plus proche de mes sentiments quant à cette période, Low déjà passé par cet exercice natal qui s’étend, a sorti un single à défaut d’un album entier sur le Christmas 2016.
Magique Mimi que je connais par chœur, boucle de guitare Sparhawk scintillante vrillant autour d’elle, vaporeux et élégiaque, ce single me ramène à 1999 avec le beau-sombre clair-obscur « Christmas ».
Les lendemains mélancoliques, des jours de latence, le soleil au plus bas qui commence sa remontée, rien de tel qu’un petit low pour se requinquer la moelle. 15 ans après le magnifique et discret album de Noël de Low, le single 2016 comme un rappel discographique.

 
Low 1999 « Christmas » label : tugboat / 2016 « Some Hearts (at christmas time » single.
 

vendredi 23 décembre 2016

She & Him... christmas


 
Déjà en 2011 ils avaient fêté.. 2016 tout aussi exact. On va laisser neiger, fêter et déguster.
Biz et joyeux Noël à tous.
 
She & Him 2011 "A very She & Him Christmas" lab: merge
She & Him 2016 "Christmas Party" label : Columbia
 
 


jeudi 22 décembre 2016

Kate Bush 1979



Surement j'ai du avoir des yeux émerveillés quand j'ai entendu « Wuthering heights » la première fois à la radio, l'étincelle. Du haut de mes 10 ans je venais de tomber amoureux, avec frissons pâmoison et chair de poule etc etc. Qu'est ce que c'est beau un amour improbable, virtuel et impossible à 10 ans. Je me suis bien rendu compte avec « Don't give up » qu'il fallait que je cède ma place gentillement sans lutter..ppffff.

 
Il n'empêche, ma première mission bibliothèque fut alors de me procurer cette chanson, ce vinyl pour lire et voir, pour répondre comme une lettre d'amour impossible posée là dans les bacs au beau milieu d'une foule insipide. Quel choc, en fait « Wuthering heights » n'était pas la plus belle chanson de l'album. « The man with the child in his eyes » à tomber, les envolées lyriques de « Oh to be in love », l'intro merveilleuse « Moving », l'étrangeté magnifique de « Strange phenomena », l'espièglerie délicate et reggae de « Them heavy people », le bouleversant finish « The kick inside ».....
 

Et puis l'aboutissement, la cassette audio en personne avec elle dedans et dessus accrochée à son cerf-volant asiatique. Quelle fille... !! .. Objet dégotté dans le supermarché du coin, avec l'étiquette du distributeur Fame.
Dans les crédits : « much thanks and love to Dave Gilmour.. ».. ah tiens donc, encore un concurrent...une trahison, moi j'adore son groupe à Gilmour. Qu'à cela ne tienne, mon walkman chauffera et tournera comme une élipse intergalactique, comme le saxophone fou de sa belle deuxième chanson « Saxophone song ». Jusqu'à pas d'heure je rêvais, et me demandais qui pouvait bien être cet homme aux yeux d'enfant.. trop d'amoureux autour de Kate Bush, je me suis isolé avec cette bande chrome que je possède encore, que je viens de ressortir après la découverte de son triple album live qui vient de sortir, extra, même si aucune chanson de « The Kick Inside » ne figure sur ce disque inattendu.

C'est surement du haut de mes 10 ans qu'est né cette affection sans borne pour ce premier album indétrônable.

Kate Bush 1979 « The Kick Inside » label : EMI
2016 "Before the Dawn"


mercredi 21 décembre 2016

Free Traffic Cream




Deux pochettes similaires me sont tombées dessus par hasard, des disques avec du chien, de la musique cabot à hurler le brut rock, qu'il soit mâtiné de soul, de jazz ou de blues. Les années 60 qui se meurent, Islands records qui cartonnent et envoie l'histoire à travers les écoutilles.
A l'écoute de ces deux bijoux, deux voix se dessinent, deux forces qui caractérisent le son des deux groupes. Combien d'autres groupes qu'eux ?
 

Free et ses deux Paulo, Kossof le guitariste brulé par sa passion pour Hendrix, et Rodgers pour le chant puissant et enraillé, « Fire and Water » du rock légèrement funky, nous sommes en 1970.

 
Traffic avec son rock plus blues-jazz, la puissance vocale, c'est Steve Winwood, ce qui n'enlève rien au charme du chant de Capaldi. Nous somme en 1968 et toujours au sommet de l'histoire musicale chez les british, en compagnie de Chris Wood et Dave Mason en plus.

 
Winwood si on se concentre uniquement sur le chant comme on pourrait le faire avec Blind Faith, impose un son unique et puissant dans un groupe rock.
 
Rodgers plus Bob Seger, plus râle, sale, crade, blues se laissant guider par la basse de Fraser et la gratte de Kossof.

Winwood, voix, Blind Faith, Clapton, Cream et je pars direct sur une autre voix énorme d'un autre groupe rock blues psyché faramineux. Jack Bruce qui tout comme Winwood possède une discographie conséquente de très haute volée ( avec de superbes concepts BLT, BBM).

Si deux quatuors et deux disques se côtoient pour la ressemblance des pochettes et de mes gouts musicaux, une voix se détache plus que les autres, le BBC'Cream avec Jack Bruce au coffre.

C'est pas The Voice, c'est juste un petit sondage des cordes vocales rocks.... Winwood, Rodgers ou Bruce ??.. Moi c'est Jack.

Free 1970 « Fire and Water »
Traffic 1968 « Traffic »
Cream 1968 « Disraeli Gears »








 

lundi 19 décembre 2016

Bertrand Betsch 2016



Une vieille mouche a jailli de son ardoise, la note était salée, l'accord mordorée encore un lundi à la con. Je l'ai vu se propulser nulle part où aller la mouche. A cette seconde même où je divaguais devant le charivari de mes pensées grises, j'ai vu l'insecte maigre déplorer ses aides, une demoiselle bleue d'eau croupie avec comme libellé « aimez-nous les uns les autres... ».
Je n'ai pas vu atterrir la mouche. Devant moi le couvreur à découvert a rougi devant mon attention, « y'a jamais de pépin avec la tuile » m'a t-il dit. Loin des hortensias qui bleuissent des bouts d'ardoises à ses pieds, je me suis arrêté quelques instants avec lui pour parler de la beauté du monde, de l'idée de le repeupler de solitude, histoire d'en finir avec ces courses en solitaires.

Depuis « La soupe à la grimace »..rien n'a changé.
Tout le monde s'en fout, mais Bertrand Betsch, peut être le Daniel Johnston hexagonal, est toujours là à œuvrer avec de beaux disques magnifiques de par ici. Une imprudence même de parler de la beauté du monde.



« La censure du soleil qui nous tire d'un long sommeil »....



Bertrand Betsch 2016 « La vie apprivoisée » lebel : les imprudences

James Yorkston and Friends 2025

  L'ombre pyramidale s'allonge sur les asters. L'aulne au dessus de ma tète a déjà montré ses chatons avant de pioncer pour quel...