jeudi 28 février 2013

Jacco Gardner


 
Un manège insolent tourne depuis quelques semaines sur les platines fauves. Le saphir psychédélique enivre les cerveaux pop comme savait le faire Syd Barrett en plus éloquent, le petit grain de folie en moins. Une multitude d'instruments transporte les arrangements vers des profondes vallées de chlorophylle roussâtre. Le dernier groupe a m'avoir troublé de la sorte s'est volatilisé depuis. The Coral et leur apparition éponyme en 2002 avait déclenché une danse follement poétique, féérique et pourtant pop, un tourbillon coloré, bariolé comme un Broadcast, ou un Pram.
Que sont devenus The Coral ? Jacco Gardner est là pour rappeler à l'ordre, l'épopée fleurie, la chanson parnassienne et cosmique, la féminité des accords aussi séduisante que Bardi Johansson (Bang Gang) ou Peter Von Poehl... et surtout l'extravagance artistique de « Chemistry is what we are » des Simian, aussi disparus.
Ce sont les couleurs qui fleurissent et les accords pollinisent sur « Cabinet of curiosities ». Une petite insolence du moment, un instant magique et en guise de synthèse, j'aurai pu juste mentionner le label : Trouble in mind.

Jacco Gardner 2013 « Cabinet ofcuriosities » label : trouble in mind.
http://troubleinmindrecs.com/bands/jaccogardner.html
http://www.jaccogardner.com/
http://open.spotify.com/artist/5RfKXXQQn2OhZiT5iSggZn
http://www.deezer.com/fr/artist/4325244

mardi 26 février 2013

XTC 82


Nan, vous ne rêvez pas, je vais bien m'atteler aux 80's le temps de quelques lignes et histoire reprendre l'idée des potos « Ne nous fâchons pas, mes années 80 ». Oui, il m'arrive d'écouter des albums de cette décennie impitoyable pour les groupes déjà sur les rails et qui veulent adapter leur matériel artistique à ce chamboulement organique de colère sombre (ma pire déception à l'époque, c'est le King Crimson 80's..jaune, bleu, rouge...).
Ceux qui sont nés de ce son et de cette politique ont pris le problème dans le sens inverse, avec un esprit différent. Il fallait du sexy, une riposte.

A 9 ans, j'ai vu tout se transformer et « mes » groupes imploser, toute en me ruant sur Police, Roxy Music et Eurythmics puis c'est tout (bizarrement j'étais fou du disque noir des Communards). Un peu fâché j'ai boudé, boycotté et je rageais même lorsque ce disque 82 est sorti et que j'ai découvert dans les 00's, alors que les 80's revenaient à la charge avec les Strokes. Il aura fallu que j'attende ce revival pour arrêter de bouder et commencer à explorer cette petite révolution culturelle.
The Smith, Wire, Cure, Joy Division et … XTC sont arrivés à moi sur le tard..et y'a encore du boulot. Bon, je vais pas vous dire non plus que je rentre en extase devant ce son de hangar un peu distant et froid, mais j'ai récupéré une bonne caisse de disques devenus « écoutables ».
Eh, je vais pas non plus vous faire un billet sur « Press to play » de Macca, mais le cerveau du groupe abordé ici est de la même texture, Andy Partridge est un génie absolu de la mélodie, à tel point que XTC est peut être le groupe le moins sombre de cette période là et le fmabeau de la Pop post-Beatles. Si les arrangements sonores sont froidement 80's, les rythmes eux sautillent et roulent leurs bosses, c'est gai comme du Joe Jackson.
Et puis finalement, y'a un paquet de disques à prendre, l'étagère s'alourdit, j'ai fait ma mauvaise tète en attendant des jours meilleurs, 2001 avec un raz de marée de groupe retro 80's, et le plus excitant à mes yeux, Interpol. Tout en faisant mon travelling arrière, je me dis finalement que les 90's , bah c'est peut être pire encore.

J'accroche donc le thème des 80's à celui des british où je suis à fond en ce moment, pour vous présenter un excellent disque de 1982, le cinquième du groupe et pas le plus défendu. Après le Tear for Fears du père Tonio, voici « English settlement » des XTC, déjà défendu par le gars Djimmy, plus acoustique, une touche de world, pop-rock- légèrement punk ska - un poil new-wave...... histoire de raviver le débat (au suivant :D ??).
XTC est un groupe majeur dans l'histoire de la british pop, j'aimerais énormément le relais qu'ils passeront à REM juste après ce disque qui marque la fin d'une première partie de carrière des XTC (Partridge subira un burn out sur la tournée 82, après qq années folles sur scène).

J'ai déjà fait allusion au phénomène Partridge, de 2002 à 2006, il a sorti en huit volumes des albums de démo/nouveautés, tous dévoilés dans le plus simple appareil, hallucinante collection de pépites pop, du matériel musical à l'état pur.

XTC 1982 « English setllement » label : virgin


dimanche 24 février 2013

Wings 78



Quoi ? Je m'applique à restituer un parcours touristique sans aucune obsession musicale particulière. Je suis fasciné par les architectures, les monuments, les pierres, les passages piétons....les vieux quartiers retirés, d'ailleurs si quelqu'un sait où se trouve la rue où des petites maisons anglaises typiques dans lesquelles hébergent les Beatles dans « Help » ..je suis preneur.

Oui, alors, les monuments, il en existe un extraordinairement perché au dessus de la Tamise, fier et flamboyant comme ma tour, dans le pool of London, le Tower Bridge. Un rempart, la porte qui donne accès aux contrées anglaises, les bocages, les vertes collines habitées de petits villages de briques cramoisies ou brunes.
La Tamise ici, tangue au gré de la marée, et Ian McCulloch se barre des Wings, ainsi que le batteur Joe English, juste après l'immense tube celtique « Mull of Kintyre ». Il y a bien longtemps que les Wings n'avaient pas été un trio. C'est chose faite, et pour l'occasion, ils partent enregistrer un album sur un bateau.

Marée haute, marée basse, une face ensoleillée, une grise, croisière ou fog.

« Mull of Kintyre » juste pendant que l'album se finit près des îles vierges à défaut de la Tamise (le disque devait s'appeler « Water wings »), une paternité de plus, une décennie lourde de musique pour le groupe qui arrive à sa fin, 79, comme en 69 .. « Abbey Road ».. une nouvelle fin se dessine.
L'enregistrement de ce disque là a commencé à Abbey Road et finit dans les eaux d'Hawaï donc. Vacances, boulot... un album très partagé sur trois bateaux remplis de matos.... l'étranger, le trio, comme la tourment exotique de « Band on the run ».

Paul quant au départ des deux membres des Wings : « Ils ont fait tout leur boulot avant de partir. Ils étaient sur le bateau et Denny et moi avons terminé l'album ensemble. Il y a quelques années, je me serais inquiété du départ de n'importe qui. Il n'y a plus de nécessité à le garder tout le temps. Je suis bien plus intéressé par la musique et si on peut le faire comme ça, peu importe comment ça doit se faire ».
Doutes, aigreurs, mais toujours l'obsession du travail musical.

Tout le monde sature de la discographie hyper tubes des Wings, la paternité, les vacances, l'hyper qualité pas trop aguicheuse du disque, les média vont zapper cet opus 78.
Clair-obscur... des claviers de brouillard, une décennie 80's terrible qui gronde et s'approche, des lassitudes, bingo, le disque s'offre librement, pas de francs succès, on peut se le garder pour soi sans rien dire à personne...parce que sérieusement, ce disque est de très haute qualité, juste avant (sans compter « Back to the egg ») la nouvelle carrière solo de Paul qui continue encore.
Soin extrême à la production, intelligence des arrangements...puis des chansons:
« I'm carrying », composé assis sur le pont arrière du bateau en pleine mer.. purement Macca.
« Café on the left bank » inspiré d'une escale rive gauche à Paris avec Lennon (j'adore cette chanson)
« Girlfriend » composé en pensant aux Jackson five, jamais il n'a chanté aussi haut, Michael Jackson le reprendra hyper facile qq temps après... avant la rencontre.
« With a little luck » le hit.
« Name and adress » en mode Elvis (chanson qu'il avoue avoir écrite avant la mort du King)
« Deliver your children », guitare aigüe que « Girl » ou comme le Ukélélé d'Rem.

Perso, j'écoute ce disque paisiblement, en imaginant que je suis le seul (j'en connais un qui ne possède que celui là AH hahahahah il se reconnaitra). Mais à partir de « Famous groupies » inclue, je prends un pieds terrible, une transe, et bizarrement, c'est la face ensoleillée.. jusqu'à la dernière note du très Pogues-rock « Morse moose and the grey goose »... véritable monument rock-psyché-pop-disco-funk-sombre.

Une face grise, une face pastel... Patrick Coutin parlait de ce disque dans Rock'n'folk :
"Au pays d'Alice, le diable aurait-il fait une percée avec le temps et les rides ? Wings a voulu ( car ils sont trop fins musiciens pour que cela soit un hasard) briser la quiétude et la paix de sa musique. Cela reste du McCartney, oui, mais les lignes mélodiques sont imperceptiblement torturés, démolies par en dessous, comme si le trouble contenu devait quand même témoigner. Ecoutez et lisez le très simple « Deliver your children », vous y trouverez la marque d'un égarement qui fait plaisir à voir".

Le punk arrive, « Back to the egg » achèvera les ailes, le tracé n'est pas près de s'arrêter. Un disque à l'écart que l'on peut s'approprier en tant que fan de l'écossais.

Ça va passer, je vous promets, et puis faut que je garde des album de Paulo pour les jeux sans frontière :D.. en attendant, et puis j'arrète (sauf si vous hurlez pour que je continue !!! hein ??!!! rien entendu...) voici un album fétiche pour les fans de Macca, pour plein de raison. Des sentiments confus, un groupe bien huilé.. un des moins prisés de sa carrière. Un album très celtique.
Sur la pochette interne, les paroles, et en papier peint, des petites Tower bridge, turquoises d'un côté, rouge carmun de l'autre.... j'adore les monuments.



Wings 1978 "London town" label : mpl









vendredi 22 février 2013

Beatles 69 : Abbey road


 
Un vieux fantasme me turlupinait depuis quelques décennies: les fameuses bandes blanches étaient elles bien clouées sur notre planète, n'y avait il que la mer pour protéger ce temple ?
La chose est faite, en fakir, j'ai foulé les clous, marché sur la braise, surfé sur l'histoire.

A défaut d'enlever ses chaussures, mon fiston a pris une de mes clopes avant que je ne la respire, la gorge serrée par l'émotion. Je ne m'explique pas ce phénomène, du recul sur cette foule qui bloque la circulation tendue et je me dis que ça m'aurait bien plu à 15 ans de venir ici, époque où je dévorais les vinyls enregistrés à Abbey Road, et où les Beatles n'avaient pas la même vitrine marketing qu'aujourd'hui.

St John's Wood happe comme un trou noir planétaire, on n'y peut rien, et puisque j'aime déraisonnablement les Beatles, j'ai pris comme prétexte la passion sans borne de mon fils pour le quatuor, afin de m'y emmener, d'arpenter ce quartier résidentiel de Londres. C'est exactement le moment du séjour où nous nous sommes le moins parlé.

Ici, sur ce rond-point mythique, j'ai compris la texture de ma culture musicale.
Depuis que j'écoute MA musique, j'ai un pieds en France, l'autre en Angleterre et, les burnes qui trempent dans la manche, je yeute les states. Je crois que ça résume bien le bordel.

1969 (comme par hasard), les clous, la sérénité professionnelle, offrir au monde entier qui ne se doute de rien un ultime album dans toute sa splendeur. Personne alors n'imagine les souffrances intrinsèques, même « The end » ne suffit pas comme indice.

Quel formidable continent que cette île.

Une impression de grande qualité, de travail et de concentration, George Martin accepte de revenir une dernière fois, à condition que les esprits se calment. Une face contient un morceau de 20 min, la première fois dans l'histoire, mais les Beatles n'en sont pas à leur premier baptême, ils ont déjà inventé la world en incorporant la sitar, le hard avec « Helter Skelter », et mis des paroles sur la pochette avec St Peppers....

Dedans, quelques nouvelles compo, mais pas trop. Beaucoup de morceaux proviennent du retour des Indes en 68, des chansons qui sommeillent, les autres seront utilisés pour les carrières solo de chacun d'entre eux, en 1970. Tout le monde accepte l'invitation amicale et pacifiste de Paul McCartney qui bosse comme un fou pour faire un chef d'œuvre de clôture, qui boit et fume excessivement pendant une semaine pour se buriner la voix et offrir un « Oh darling » épique.
John est au sommet avec « Come Together » et « I want you ».. George lâche ses deux plus beaux morceaux, « Here come the sun » et « Something ». Même Yoko se tait (c'est pour dire) sur son lit de fortune aménagé spécialement pour elle... John, acceptera même cette chanson pour mémère typiquement Paulo, « Maxwuel's silver hammer ». Tout le monde prend sur lui parce que tout est fini.

Moi j'entends là un sommet de qualité musicale dans le son et le jeu. Ils sont tous très bons, ils ont enfin une gueule. Cet album final peut résumer l'effervescence contrôlée des quatre cerveaux.

Dans mes souvenirs, « Abbey road » c'est avant tout une pochette, une situation, un tableau, avant le son. J'ai plongé dedans, j'avais 15 ans, je n'ai rien fait pour que mon fils bassiste et guitariste gaucher me chipe cet album (ainsi que tous les autres) et tire la couverture à lui. Il n'empêche, c'est lui qui marche sur les clous à 15 ans, la clope à la main, la chaussure bien lassée, la basse Hofner en porte-clé.
Dans le présent, j'ai marché sur les clous d'Abbey Road, il y a quelques jours, comme un gosse, en louchant sur les studios blancs juste sur la gauche, et je reste là, à errer dans les rues alentours en badaud.



Beatles 1969 « Abbey road » label : apple






 
 
 
La photo qui me fascine ....
 
 
 

jeudi 21 février 2013

Endless Boogie




 
Ça chlingue dans la caverne, le glabre est prié de ne pas entrer, et tout au fond des échos des Stooges, Black Keys, ZZ Top. Des guitares cradingues montrent les crocs et diffusent leur sauvagerie molle à l'écorce rugueuse. Du Rock'n'Roll blues boisé gras comme on aime, avec une pointe de psychédélique wah-wah piqué de petites accélérations.
Un gros qui tâche pour le réveil traine savate, le volet à peine entrouvert..prendrai la douche un autre jour.



Endless Boogie 2013 « Long island » label : no quarter



dimanche 17 février 2013

Nick Cave 2013


 
Après avoir trier ses talents, assouvi tous ses projets ces dernières années, Nick Cave offre la maturité, musèle son extravagance avec « Push the sky away », une sagesse de gris lumineux. Dès la première écoute, les veines sont accaparées, paré au vénéneux, je me laisse prendre, on aime ce doux produit qui distille à l'intérieur, on en redemande à chaque fois. Les bad seeds sont chamboulés (Blixa et Mick absents), Warren Ellis est là, son formidable opposé avec son touché magique, un binôme artistiquement excitant. Du coup, ce disque prend des allures de Tindersticks.
Je retrouve la candeur de « No more shall we part » sans l'omniprésence du piano.
« Water's edge », à la basse « Echoes », du Johnny Cash cinématographique, un drame Cave dont lui seul à la recette.

Il n'y a jamais eu de fausse note dans la discographie de Nick Cave, juste quelques préférences, on prend ce que l'on ressent. A la première écoute de « Push the sky away », j'ai l'impression d'écouter un disque formidable, le coin de cerveau que j'aime le plus chez lui, un disque de crooner goth, country glauque touché par la grasse, des ballades meurtrières. La fulgurance est dans la mélodie, un recul et une synthèse de toutes les expériences précédentes. C'est un album qui va prendre en patine, devenir gigantesque au fil des ans et des écoutes. Une chose importante, la puissance d'une trace indélébile que l'on ressort juste pour se réajuster l'âme. A la première écoute, il se passe beaucoup de chose pour la suite, pour la récolte des fruits à venir.
Il y aura surement des tonnes de choses à dire sur cet opus crépusculaire, dans quelques années. Lumineux.


Nick Cave and the bad seeds 2013 « push the sky away » label : bad seed ltd


vendredi 15 février 2013

Pink Floyd 67


 
« Le monstre rose se tord vers le monstre fluide en le happant au cou. Le monstre fluide, comme il a l'habitude de le faire dans ces occasions, enfonce tous ses ongles dans le dos du conjoint, lacérant sa chair en profondeur. Et un sang clair coule copieusement le long de leur corps unique frémissant, un sang rose qui, tombé par terre, coule et flue, et flue. »

Abbey Road N°1, juste en face du Sergent poivre N°2. La nouvelle mode en 67, c'était de passer beaucoup de temps en studio. Quatre mois pour un jeune groupe, c'est énorme à l'époque.
Le joueur de pipeau aux portes de l'aube et le sergent poivre avec son groupe des cœurs solitaires, Joe Boyd/Norman Smith et George Martin, John Lennon et Syd Barrett.. des diamants fous....... la légende se dessine.
Syd chez les Roses, du Pink Floyd rouge pour la dernière fois, des histoires dans l'espace ou en contes de fées.. un grand besoin de liberté au sein d'une entité déjà avortée, mais inéluctablement lancée.
On attendait tout de lui, sauf de lui permettre sa liberté. On voulais sucer sa moelle, lui faire vendre des disques, alors que le petit Roger Barrett était juste « beau, joyeux, aimé de tous, débordant de talent »... et libre.

 
Syd Barrett au sein des Pink Floyd, c'est une certaine idée de beauté, un grand guitariste post-blues côtoyant les astres psychédéliques, un monde d'artistes étudiants underground, de la musique froide et cérébrale. Là, tout le monde s'affole, dont une myriade de fans comme Bowie ou Bolan. De l'acide à foison, mais uniquement pour Syd, les autres déclineront toute responsabilité culturelle du mouvement. Un mythe, celui de la quintessence adolescente, la légende de la bicyclette avec dans le bidon, l'ergot du seigle. Du blues électrique cosmique, acoustique, une intimité, un pays, l'Angleterre intersidérale.
Aucune contrainte possible pour lui... le mot « avant-garde » vient d'être inventé.
Juste peu de temps après, l'appartement de Douglas Field qui héberge Syd à Earl's Court Square, sera repeint en bandes rouges et bleues, une autre histoire qui coule et flue.
« Lucifer Sam »... riff implacable euphorique, « Can't get satisfaction » peut s'aligner. Des couleurs que l'on découvre. « Flaming », « Matilda mother » beaux à crever, puis le jazz collectif de « Pow R. Toc H » qui part en couille, déjà planant, déjà zoologiquement barré. Les Beach Boys auraient dû s'inspirer de « Take up thy stethoscope and walk » et auraient peut être pu niquer les Doorsb (nan je déconne)...du grand blues LSD. Et les gnomes respirent le bien être avec les « r » que l'on roule sous la langue au chapitre 24.
 
A l'heure du retour des musiques psychédéliques, le socle ici de sang claire qui coule le long de nos corps... coule et flue, et flue.....
Et dire qu'à l'époque de ma première écoute, je fut éberlué par cette location de Lp, je n'avais dans les esgourdes que Dark et Wall.
« Avant garde » ça veut dire quoi ?? qu'on imaginais pas à l'époque ce que serait un simple 33T ?... je dis ça, j'ai repris aujourd'hui mon vélo, avec dans le sang une giclée de ventoline, un caché de paracétamol, du powerade, et du pain de seigle sans huitre, et je respire à plein poumon l'ergostérol des cellules végétales multicolores et j'ai vu des choses extraordinaires. .


Pink Floyd 1967 « The piper at the gates of dawn » label : EMI

2011 « Pink Floyd rouge » édition : seuil (merci Djeep)

James Yorkston and Friends 2025

  L'ombre pyramidale s'allonge sur les asters. L'aulne au dessus de ma tète a déjà montré ses chatons avant de pioncer pour quel...