vendredi 30 mars 2012

Bowie 72./ Yom 2012




Une révolution aux cheveux rouges, extravagance pop, explosion glam du rock. Un concept injecté dans l'histoire de la musique.
Il y a eu des romans sur l'icône vairon, des pages entières sur Ziggy qui vient d'avoir 40 ans.
Tiens, quatre décennies aussi pour un blogueur. Un qui comme Rooster (autre décennie entamée) est tombé amoureux de Rover J'en suis fier.
Qu'à cela ne tienne, Rover avec des intonations de Bowie, la preuve inéluctable ici.
1972, quelques albums de haute tenue, je pense à « Ram », « Pink Moon », « Bare trees », « Transformer », « Harvest », « Honky chateau », « Obscured by clouds ».... mais c'est aussi « The rise and fall of Ziggy Stardust and the spiders from Mars ». Une rampe de lancement, avec un personnage qu'il suicidera deux ans après, pour mieux rebondir, pour ne jamais défaillir.
Une pierre pour l'édifice, 1972, un grand cru.




Bon anniversaire Yom.... Rover 2012 qui chante Bowie72, c'est pour toi. BIZZ













jeudi 29 mars 2012

And Also the Trees



Trente ans de carrière, une douzaine d'albums, et j'écoute un And Also the Trees pour la première fois. Groupe phare des 80/90's, les anglais pour la deuxième fois, se revisitent (« When the rains come » 2009). Une synthèse.
Quelle chose bizarre de découvrir un mythe de cette sorte, par le biais d'une exposition de leur propre matière, sous d'autres lumières.
80' s, c'est surement pour cela, la lacune.. du cold wave, du post punk..parait-il. J'ai pas essayé.

Ici, je ne vois que le romantisme noir, un folk gothique. Une messe rurale, celtique, slave, hispanisante, intemporelle. Le frimât plombé des treize reprises est à l'image de la pochette, une grande étendue huileuse, gris bleuté.
« my face is here in the wild fire » est un sommet de mélancolie, une chanson bouleversante. Le disque, des idées de Nick Cave, de Current 93, de Walkabout, des Hurleurs, Johnny Cash.. un disque solennel et puissant. Je me demande à quoi ressemble les originaux.
Il est tant de plonger dans la carrière d'And also the trees, ces versions acoustiques sont si belles..peut être je vais être déçu ???

And also the trees 2012 « Hunter not the hunted » label : AATT
http://www.andalsothetrees.co.uk/
échelle de richter : 7,2

support cd

après 2 écoutes

mercredi 28 mars 2012

Jour sombre (46x39) mardi 27mars 2012






Le ciel de mars est une transition, Cassiopée arbitrant la grand ours renversée et Orion qui se meurt. Le croissant de lune quant à lui joue au flipper avec Mars et Venus.

Le tout parfumé par les exaltations d'un sol lâchant sa résurection, sa nouvelle fécondité.
Une toile nocturne, un jour sombre....
La bande son idéale entre deux coups de spatule, une volute de fumée blanche aspirée par la miriade d'étoiles.

Il y a Akira Rabelais, Arve Henriksen, Christian Fennesz et David Sylvian. 70 minutes de field recordings, de drone sur une voûte de silence. Paysage mystèrieux chez Samadhisound



David Sylvian 2007 "When loud weather buffeted NAOSHIMA" label : samadhisound


lundi 26 mars 2012

Promenade (74x55) 25 mars 2012



Un label formidable, No format! créé par Nicolas Repac présent sur ce disque, Me'Shell Ndegeocello et Hugh Coltman prêtant leurs voix pour deux morceaux, Misja Fitzerald Michel à la guitare acoustic, un violon, celui d'Olivier Koundound... tout ce monde gravite autour de Nick Drake, pour une promenade divine, délicieusement jazz, ambiante, McLaughlin, beaucoup de lumières.

Misja Fitzerald Michel 2011 "Time of no reply" label : no format









MISJA FITZGERALD MICHEL - Way to blue (by Nick... par No_format

MISJA FITZGERALD MICHEL - Pink Moon (by Nick... par No_format

MISJA FITZGERALD MICHEL - Time of no reply (by... par No_format

samedi 24 mars 2012

Dominique A 2012




Bah voilà, il est là.. deux mois à attendre, à me souvenir, jour pour jour, si une fnac de province n'avait pas anticipé les sorties du lundi. Ma mie en embuscade, chargée de mission, comme pour m'offrir le délit malgré l'antagonisme sentimental. Partance artistique puisque tout est ici.
Je savais, pour l'avoir reçu violemment sur scène il y a deux mois, j'étais certains et alors impatient...et la route s'ouvrait comme une plaie.
Pourtant 2009, une opulence de titres aurait suffit pour un repos. « Vers les lueurs » est là, et je connais tout sur le bout des lèvres pour l'avoir déjà bu outrageusement. Les 15 titres, ce lyrisme bien à lui, l'oxygène claustrophobe et l'envergure de proximité.
Quelle sensation bizarre de voir ressurgir l'épiderme intacte, le souffle des cuivres, le lyrisme des accords, l'élan, la violence douce, cette hargne d'uppercut délicieux, ce tango poulpe fou à balancer son inspiration saccadée en accords bouleversants et au phrasé ravagé.
Je parie ici, devant vous que « Vers les lueurs » est celui-là, il serait tant. Faut juste se laisser transpercer par cet autre altitude, ce nouveau palier vertigineux.
Quelques heures avant la sortie officielle, je prends biologiquement ma dose d'inspiration, j'absorbe ma longueur d'onde, et tout me parle.




« Ostinato » me remue, « quelques lumières » m'embarque …..
Et si l'on imaginais la force du douanier Rousseau plongé dans l'anthracite...

Merci à ce disquaire impatient, et à cette preuve d'amour, pendant que moi, je restais près de ma pépinière à ébouter, au soleil, en pleine lumière à boire l'éclosion de l'horloge biologique... « toi tu prends la parole par le col, tu donnes des envies de plongées; les grands fonds me sont refusés et tu m'ouvres des parasols...oh même en plein soleil, on est toujours loin du soleil... tu sais que je veux te garder ».
« je ne demande pas la lumière, quelques lumières seulement, longeant le bord de la rivière jusqu'à la rue que rien n'éclaire ».

Cet album est une somme, un absolu artistique.

Dominique A 2012 « Vers les lueurs » label : cinq7
http://www.commentcertainsvivent.com/
http://www.dominiquea.com/
http://www.cinq7.com/
échelle de richter : 9
support cd
après 4 écoutes et 1000 souvenirs













vendredi 23 mars 2012

Carlos Santana / Mahavishnu John McLaughlin




Une épave reprend la mer, une âme accueil mon abandon, j'écoute « Love devotion surrender » et le train défile aux rythme fou des accords de Santana/McLaughin, reprenant Coltrane. Une belle rencontre.
Un air caniculaire de printemps impatient brûle la peau et les poumons, des traces d'épices sur le palais, un exotisme immobile, prendre la tangente des façades puis repartir en surfant sur l'asphalte.


J'ai dans mon étui à cd la même plénitude chaleureuse, la bande son d'une onde amicale virtuelle qui se cristallise, un bon disque emprunté Place d'Italie.
McLaughlin en pleine flottaison Mahavishnu orchestra, Santana sur le Caravanserai..deux plaques se percutent.
Inspiration Jazz, incarnation rock, modulation psychédélique, vibrations habitées, un condensé d'émotions, ce disque enflamme un bel hommage. Un grand moment.

Carlos Santana / Mahavishnu John McLaughlin 1973 « Love devotion surrender » label : columbia
http://www.santana.com/Sights-And-Sounds-Discography















jeudi 22 mars 2012

Lee Ranaldo




Un nouveau coup de tonnerre 70's vient aggraver ma tendance actuelle. Décidément, ce son m'injecte une transe, me colle à la peau. A l'écoute de « Between the times and the tides », j'ai l'impression de déguster un bon Fleetwood Mac période « Bare trees » ou « Future game », aussi bien pour le son que pour la voix, avec évidemment en plus la touche Sonic Youth en bonus.
Lee Ranaldo, comme pour fuir la déchirure du divorce d'un mythe et d'un couple, lâche un album de rock bitume éclatant et méchamment bon. Une basse embraye tonique et avale les kilomètres, cool et à grande vitesse.
« fire islands (phases) » comme l'indique le titre est un brûlot de blues-pop-rock-rider-jam-prog...morceau déphasé épique qui entame la face B comme on a rarement vu depuis cette décennie là. Seul petit hic, l'album s'essouffle un poil juste après ce sommet ample et psychédélique. Ou alors c'est moi, je suis resté collé comme une mouche sur le scotch marron 70's à glu.
Pochette sobre, en noir et blanc mate, à l'intérieur des clichés instantanés de l'enregistrement sur carton glacé, comme dans beaucoup de bons disques rock de l'époque.



Lee Ranaldo 2012 « Between the times and the tides » label : matador
échelle de richter : 7,2
support cd
après 3 écoutes

http://www.leeranaldo.com/











James Yorkston and Friends 2025

  L'ombre pyramidale s'allonge sur les asters. L'aulne au dessus de ma tète a déjà montré ses chatons avant de pioncer pour quel...