Au détour d'un pavé sur des albums par forcément dans les plus répandus des piliers de l'histoire, je chope un article sur « Nation Time » de Joe McPhee. Aux heures profondes où je fripouille au sein de IARR et McCraven, le free jazz continue à me travailler le bulbe. Et je m'enlise.
Le bouquin, c'est « Musiques, Traverses & Horizons en 400 disques » de Philippe Robert (sur Le mot et le reste), des albums étouffés par d'autres, et qui méritent tout autant et même plus très souvent. Un peu comme « L'Anti-discothèque » de Christophe Conte.
Et tout l'univers de Joe s'ouvre à moi. John Coltrane, Ornette Coleman.. du free et plus encore. Pauline Oliveros, de l'expérimental, et je rejoins le fantastique bouquin de David TOPP mangé goulûment il y a quelques semaines.
« Nation Time » est son entrée très politique en discographie, 1970 sur CjRecords (1971 pour discogs). La transe, le gingembre dans le cortex, c'est un brûlot classique complètement dévergondé.
Coincé entre IARR et Coltrane ou Davis, je découvre au fil d'une belle lecture affamée un album « culte » à la pochette sublime, avec des morceaux qui collent à « la révolte de la communauté afro-américaine » d'alors. Le trompettiste saxophoniste fou en quête d'unité de peuple fait rugir son instrument.
Joe MCPHEE 1970 « Nation Time » sur CjRecord production
6 commentaires:
(Une réponse au précédent: pas une plaisanterie: Gin + concombre en lamelles fines + un peu de sucre au fond + Une Eau Gazeuse, je crois que cela a été baptisé, c'est bien simple quand je sens du concombre maintenant je sens le gin et vice versa)
J'adore tout ça séparé, Gin.. tonic, concombre.. j'ai vu sur le net qq coktail :) .. vais tenter ça ce week avec manman ..merci Toine ;D
Je me disais… Histoire de ne pas rester sur du concombre peu masqué, et puis cette chronique qui cette fois ci colle à l’univers musical, quelques livres à noter dès que je serai à ma sweet home (« le fantastique bouquin de David TOPP » c’est le quel que je ne cherche pas ?) Le Joe je l’avais pris sur les conseils d’un autre « Mots et restes » « Great Black Music » Pris mais pas écouté du TOUT.
Comme pour Pascal Georges, qui lui aussi m’a poussé à l’écoute d’un truc pris compulsivement, j’attaque ce matin « Shakey Jake » PUREEEEEE je me suis mis à danser comme sur le live de James Brown à Paris. Mon chien a tenté en aboyant de me dire que je n’étais pas dans le rythme, c’est vrai, mais quelle éclate. Chouette !! Comme l’écrit l’article QOBUZ (repris de AMG) un funk jazzy qui hélas sans héritier, comme si le Coltrane des début 60 avait pris le chemin du funk.
Pas ici pour commenter les cocktails ou cet album, je suis bloqué, sévèrement, tourne en boucle chez moi l'incroyable nouvel album de Patrick Eudeline "Comme Avant". Je suis sidéré. Une petite merveille d'un type qui me semblait trop défoncé et enterré pour produire une telle poésie et musicalité. une résurrection à la Darc avec Crève Coeur, ? Une synthèse à la Gainsbarre d'une jeune musique oldie, pour le coup un vrai electro cocktail revisité des années 70-80.
Vraiment le bouquin TOOP, je me répète, énorme dans le domaine. Je note Shakey Jake. Dans l'épisode, "je maitrise pas mes hanches"..j'ai maté un doc sur Fela Kuti ce matin.. "Zombie".. des souvenirs à peine assumés la dessus. Afro beat jazz.. bref je note tout.
Ah j'ai survolé.. j'ai tout de suite pensé à la défonce, puis je me suis dis..je vais attendre que la neige tombe. Et bah c'est pour ce soir ou demain :=. Moi dans le genre cramé en mode petite vieille, j'ai été époustouflé par Peter Perett. (en plus de Brigitte Fontaine ;D)
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