mardi 15 novembre 2022

Warhaus - 2022

 


La journée colle un peu aux cuisses, odeur d’échauffourée dans les sinus qui persiste, réunions plénières un peu partout, même dans la rue, des fatigues à pleuvoir qu'il faut récolter, y'a qu'à tendre les bras. Ce lundi va laisser des ecchymoses.

Ça bataille dans ce troupeau d'imbéciles. Faut un truc pour se faire du bien, éteindre le brouhaha, couper leur son, une pommade à la maussaderie. Se soustraire. Laisser les humeurs rager. Quelques cliques, une grande respiration, une vague idée, la récompense, on ouvre la fenêtre, on est kidnappé.

Des bouts de Baltazar viennent soulever le loquet. Il est pourtant question d'une rupture dans ce disque, c'est peut-être ça inconsciemment, cette rancœur avec le genre humain.

Rien pour le crâne en tout cas.. le corps et la cage thoracique réclame du groove, la chaloupe, beaucoup d'élégance. Warhaus comme une saignée .


Warhaus 2022 « Ah Ah Heartbreak » (PIAS)

3 commentaires:

RanxZeVox a dit…

l'intro m'évoque le walk on by d'isaac hayes, puis gainsbourg, puis plus grand chose ))) Non, sérieux c'est pas mal, on sent l'envie de faire un chouette truc, mais c'est long, d'autant plus que le final, pas très inspiré, ne décolle jamais. Je vais tenter l'album.

Charlu a dit…

Ah ah, j'adore ce 1er morceau pour cette étendu finale justement, cette insistance à vouloir que tous les objets tombent. Le reste est plus groove, même un poil disco par moment.. j'ai même imaginé Barry Gibb chanter sur un des morceaux.
J'ai entendu Gainsbourg aussi pour ce morceau.

Charlu a dit…

Attends.. avec mon cerveau qui plane je vais voir si j'ai pas causé de Warhaus avant :)))) Celui-là est vraiment bien.. je l'écoute en boucle. Le précédent a été ponctuel je crois. Tte façon moi j'adore Balthazar

Thomas Köner 1993

  La croûte gelée se ramollit, ventre flasque et tiède respiration. Le ciel se charge de l’halènes des Steppes, le silence gronde. Notre ...