Une chanson au bord du monde. De beaux
habits sur un charisme bien écrit. De Rodolphe Burger à Dick
Rivers, tout est magnifique.
« C'est Nickel »,
pépite Moriconnienne, façon Sammy Decoster, en plus rock.
Dimoné aime collaborer. Carte Noire.
Jean-Christophe Sirven. Cette fois-ci, localement, tel un derby entre
rock et chanson du même patelin, il a convoqué Kursed, des
Montpelliérains comme lui. Et je me souviens de Murat s'alliant à
Delano Orchestra d'une même contrée.
Dimoné c'est le cuir, Kursed le temps
qu'il fait. Météo volcanique soudaine sur une peau burinée.
La basse de « La grande
allée », il « Faudra s'y tenir ».
50 ans il paraît. Dimoné, pas les
Kursed. Une nouvelle amorce ?? Pour moi aussi 50 dans quelques
jours. Propulsion fantastique, ça donne de l'espoir, accords bruts,
suaves et rugueux, secs et fins. Ils ronronnent et hurlent.
« Mon Amorce »
est un grand disque de rock-chansons de par ici, tel Ultra Orange ou
Hushpuppies, mais avec les mots d'ici, sa langue tourne dans sa
bouche.
50 piges et voilà « La
Fuite » qui m’éjecte à 100 à l'heure. 50 parce que tu
crois que ça me fait peur ? Bah du coup presque plus,
« L'amorce », une fin volcanique. Y'a encore plein
de trucs à faire, à amorcer.
Dimoné & Kursed 2019 « Mon
Amorce » label : estampe
2 commentaires:
Intéressant. ça évoque aussi Liminanas non ?
Ah ouaih, y'en a dedans..
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