dimanche 3 février 2019

Miles Davis 69/71/74




Le ciel a laissé de côté ses talents artistiques, le vent celui de sculpteur. La voûte grise est de retour, le feu est à l'intérieur, l'art sur les pochettes. Le menton baissé sur la platine, le week end sera Davis. 1Er février c'était hier, tremplin Miles, mon séjour est noir de monde, Dejohnette, Hancock, Jarett, Mclaughlin, Corea, Henderson...... nous sommes en 1971, « Live - Evil » est démoniaque. Moitié live, moitié studio, il existe pour les affamés accrocs à l'infernal, un coffret 6CD « The Cellar Door Sessions » qui montre absolument tout.

Quatre ans plus tard, des remugles et des restes de « Bitches Brew » et « A Silent Way » reviennent sur « Big Fun ». Du 69 à fond donc, du matériel à profusion. La dream Team Evil est à peu près la même, la pochette toujours aussi fantastique.. le ciel est de plus en plus gris, le cul est entré entre mes murs. Tabla, tambura et sitar y sont invités. « Recollections », les veines me brûlent, je plane.

Juste en bonus, pour finir la journée sur un triptyque avec comme fil conducteur des morceaux très longs et des pochettes sublimes, le grand « Bithes Brew ». 



Miles Davis 1971 « Live-Evil » / 1974 « Big Fun » / 1969 « Bitches Brew ».




5 commentaires:

Chico a dit…

On peut le nommer l'auteur de ces pochettes psychédéliques:MAti Klarwein qui a réalisé aussi la pochette Abraxas de Santana ou l'on voit peint le petit port de Deia de Majorca,là ou il vivait avec comme voisin Daevid Allen fondateur de GONG.

charlu a dit…

Yes Chico, tu as raison, c'est en plus le thème de mon billet entre autre ;D J'avais fait qq recherches de pochettes de lui, c'est terrible.

Alex De La Pop a dit…

J'ai pas encore fait le tour de cette période mais Bitche's Brew est un des disques que j'ai le plus écouté ever

DevantF a dit…

J'avoue que "Bitches.." est l'album dont je pense beaucoup de bien, davantage convaincu par les autres que conquis par mes écoutes qui ont été rares.

charlu a dit…

69/71 est un sumani de matériel.. à tout écouter en 1 journée, je me suis perdu à travers les pochettes

Thomas Köner 1993

  La croûte gelée se ramollit, ventre flasque et tiède respiration. Le ciel se charge de l’halènes des Steppes, le silence gronde. Notre ...