Lui je le connais bien. Jamais eu envie de le perdre de vue. Depuis le sel du Jubilee je le suis. Toujours quelque chose en plus, un air de littoral, un souffle iodé dans la poussière, l'océan malgré l'aride, une idée romantique, une odeur de houblon plus que de bourbon, une mélodie enjolivée par des harmonies, beaucoup plus que le Boss, un poil en dessous de Bob Seger, le Cougar se place ici avec un petit bijou bien à lui.
John Mellencamp 2018 "Other People's Stuff" label :
10 commentaires:
C'est quand même dingue cette manie d'accrocher aux mecs par l'album à partir duquel j'ai lâché l'affaire. Du coup, je me sens obligé d'y retourner. Petty, Jackson, Mellencamp... Ok, Lonesome Jubilee je l'avais chopé et même Whenever we wanted (pour Last chance), mais je n'en avais pas fait grand usage, contrairement à Uh Huh et Scarecrow (et American fool et Nothin' matters). Je l'avais pas trouvé assez cradingue Lonesome Jubilee, j'ai appris à l'aimer depuis mais c'est pas celui qui fait le plus de revolutions sur ma platine.
Other peolple's stuff, Harry Max me l'avait conseillé à sa sortie et c'est vrai qu'il est pas mal, un peu vain peut être. Ce répertoire me barbe à force. Odetta, Mahalia Jackson, Dylan, Springsteen, tout le monde les a fait ces morceaux depuis 50 ans.
Et la meilleure reprise de I don't know why I love you (la numéro 10 pour Devant) reste celle des Stones sur Metamorphosis.
Je me souviens de Born Reckless d'un certain John Cougar.
Comment ça m'a déçu d'apprendre que c'était pas son vrai nom ... Genre de Jean Panthère tu deviens Jean Toufoulcamp.
De rage je l'ai oublié le mec.
Mais nan... putain c'est vendredi la soirée commence à peine et j'me bidonne. Jean Panthère.. Toufoulcamp.. merde, j'ai essayé d'être sérieux..
Born Reckless j'avais 9 ans.. j'ai vécu la sortie de Jubilee direct.. puis j'ai essayé Sraecrow en bibli.. bof.. puis la suite est venue et là, franchement, le mini "Dance Naked" impec, "Human Wheels" très très bien, "Whenever we wanted"..énorme... le gros disque bien trempé.
Y'a eu "Big Daddy" que j'ai négligé comme un ouf quand j'étais sur Jubilee et que j'écoute très souvent maintenant.. (qui est très très bon sans dec).. et puis voilà.. C'est tjrs le même soucis avec moi, Petty, Mellencamp, Jackson, Costello.. y'a un déclic et avant je piffe pas. DeVille pareil..
Putain, Jean Panthère.... :))))))))
Allez zou .. Hug, Evrett... "Whenever we wanted" je viens de le mettre.. c'est une bombe... Et en plus il peint le John... et "Big Daddy"...
Moi j'aime bien les cougars...
Tonio, dis qq chose, il est bien ce Mellencamp 18.
Comment vous dire que lui et Seger sont au dessus du Boss.. pourtant j'essaye..mais rien à faire, le Boss c'est picorer à droite à gauche pas plus. J'ai essayé "Wreckingball" y'a qq jours, ça passe très très moyen.
OK OK OK, je retourne voir ce qu'il en est, c'est bien parce que c'est toi et que grâce à toi je sais où le trouver l'ex-cougar.
Tu veux un truc pour Springsteen ? Tu fous tout au feu et tu te mets en boucle The Wild The Innocent And The E Street Shuffle.
J'ai fait ça juste après la sortie de The River et ça a marché.
Quel bordel cette conversation. The wild, the innocent...c'est vrai, on peut ne garder que celui là et être heureux.
Born Reckless (A Biography pour citer le nom de l'album), il y avait là dedans quelque chose qu'il a plus eu ensuite et encore moins sur les albums "folkeux" de la seconde partie de carrière. Pat Benatar a eu le nez creux en lui piquant I need a lover, elle en a fait ce qu'il fallait. Johnny Cougar était pressurisé par Tony DeFries, le manager tortionnaire de Bowie, le mec qui a tiré le meilleur d'eux et de quelques autres, quoiqu'on pense des méthodes employées. Bon, il a eu envie d'autre chose, de respectabilité, de pas crever junkie au chelsea hotel, je sais pas, de faire du tracteur peut être. Il s'est enfuit de MainMan et au fil des ans a ripoliné son grain jusqu'à en devenir trop lisse à mon goût.
On pourrait dire pareil de Bob Seger, sauf que c'est un tel chanteur qu'il met du grain sitôt qu'il ouvre la bouche, tu peux lui faire enregistrer un disque de Noël, ça sonnera comme s'il chantait dans un bouge.
Par contre là où tu m'inquiètes c'est quand tu cites Willy DeVille (je viens juste de causer de lui à Everett de l'autre côté de la rue), tu vas pas me dire que tu préfères ses derniers albums au Chat Bleu, à Coup de Grace ou Cabretta ? Si ? Non ? Déconne pas Charlu. Là on cause de disques qui t'accompagnent même quand t'as rien pour les écouter. This must be the niiiight, i can feel it to my fingertiiips... Mink DeVille, ce que c'était beau, bordel.
Charlu, Cabretta, Le Chat Bleu, Coup de Grace, grave les dans tes méninges jusqu'à les connaître par cœur, tu vas choper un coup de froid à l'âme si tu n'as pas ces chansons pour en prendre soin.
J'y suis, Cabretta le samedi matin avc du soleil, c'est top, vraiment. Y'a full album sur le tube, pas le temps d'aller choper ma K7 audio. Top, mais je suis quand un gros consommateur de Willy plus que Mink... ouaih je sais.. tjrs ce soucis des débuts. Pareil pour Petty, Ev' Tupeloes c'est génial mais j'écoute plus Wildflowers :o
Mais je vais me rechoper les Mink en skeud..ça manque effectivement à mes étagères.
"The wild..the innocent, c'est génial.. c'était ds mon top boss y'a qq temps. Je picore, j'ai rarement trouvé un album à écouter en entier.
Ah, tiens avant de partir https://www.youtube.com/watch?v=DNeLYO8ot7M
Pas bon ça avec le café ??
Le bordel, y a que ça de vrai ...
Cool ton lien Cha, j'me le glisse avant le boulot ça passe tout seul.
Mink Deville j'avais décidé d'être fan aveuglément mais y a pas à tortiller même Le Chat Bleu tient pas la comparaison, Cabretta et Magenta sont insurpassables.
''Hey Mister Jim, I Can See The Shape You're In'' : Spanish Stroll tu peux te mettre ça entre les oreilles à tout moment, 3 fois par jour.
Return to Magenta y a rien à faire, je l'aime moins. Trop rock et c'est pas dans ce registre que je le trouve le plus à l'aise, pareil pour la B.O de Cruising. Reste que les ballades sont sublimes, parmi les plus belles de sa discographie.
Après Where angels fear to tread, les albums perdent en magie, ça en fait pas de mauvais disques, mais c'est plus en concert que ça se passe. C'est ce qui me manque le plus, ses concerts.
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