Je connais le passé de ce gars là. Rien pour me déplaire, mais pas plus que ça, pas qui puisse expliquer l'engouement à l'écoute de ce nouvel album. Malgré son CV artistique, je suis resté à flotter superficiellement jusqu'à ce "Babelsberg" aérien et lumineux.
Peut-être et surement il faut à ma pop à moi, un air de rien d'une certaine envergure pour déclencher une telle bouffée d'oxygène. Un cœur en édition limité dans l'écriture, un orchestre comme omniprésent sur ce disque. Il commence comme un hommage à Lee Hazlewood, le grand-père d'Adam Green qui aurait aussi Cohen comme oncle éloigné. Puis après, c'est pop moderne en corne d'abondance, fragrances lyriques d'airs à chanter quelque part et n'importe quand. C'est fait pour moi, je suis cuit, à toute heure "Limited edition heart" m'accompagne comme une ombre. Comment ne pas résister et fouler l'air heureux avec en plus, et c'est rien de le dire, en solo guitare, un petit son BJH 70's de derrière les fagots.
Ce n'est pas le disque d'une chanson, "Babelsberg" est total, accrocheur et séduisant d'un bout à l'autre.
Rhys Gruff 2018 "Babelsberg" label : rough trade
3 commentaires:
Juste pour le plaisir de passer te faire coucou je me suis penché sur cet album. Bien m'en a pris, tu as raison quant à la recherche de pop à orchestre virevoltant. Bon moi c'est "THE CLUB" qui m'a de suite pris par l'oreille. Tout ces timbres de voix pas bien sur de tenir la note.. Un bon petit moment
Oui la voix.. très à lui pourtant, mais avec qq résonances d'autres, plein d'autres même.. "Frontier man" m'a vraiment fait penser à Adam Green, le jeune crooner qui lui tient très bien la note. Et du coup la pop de Rhys parait plus "fragile", sensible... bref un bon disk crémeux.
Beau cousinage artistique que tu nous exposes là, très juste ta comparaison avec Hazlewood, Cohen, Green...
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